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  • Le ravissement d’Adèle pour les Enfants du Vietnam

    Le théâtre de l’ASIEM (Paris 7e) et la compagnie des 7 de la Cité proposent la pièce de théâtre Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, du 28 mars au 12 avril 2019. Cette enquête policière, qui est aussi une satire sociale où l’humour est présent, est produite en faveur de l’association des Enfants du Vietnam.

    Dans un petit village de France, Adèle Bertolet, 15 ans, a disparu. Nouvelle fugue ? Kidnapping L’inspecteur Corentin Fallière est chargé de l’enquête. À travers cette histoire où l’intrigue passe très vite au second plan, Rémi De Vos dresse un portrait au vitriol des habitants du village : les commerçants, représentés par un couple de bouchers, l’institutrice et sa fille adolescente, deux ménages en crise, un pilier de bar, un jeune dans la précarité, etc… La boucherie, lieu de circulation des cancans du village, côtoie les intérieurs où se révèle l’intimité des protagonistes. Petit à petit, les accusations succèdent aux soupçons et ce petit monde pittoresque bascule dans la folie. L’enquête n’est pas facile, d‘autant plus que l‘inspecteur n’est pas épargné par cette contagion.

    Cette pièce proposée a un but humanitaire autant qu’artistique puisqu’elle est est montée en faveur des Enfants du Vietnam.

    L’association Enfants du Vietnam scolarise et apporte une aide alimentaire et médicale aux « Enfants du Vietnam » issus des familles les plus démunies. Elle leur donne une chance de grandir et d’étudier comme des enfants et d’assurer une fois adultes l’autonomie de leur famille.

    Un but humanitaire autant qu’artistique

    Depuis sa création en 1999 à aujourd’hui l’association a construit soixante écoles et scolarisé plus de deux mille enfants grâce à des programmes de parrainages individuels et collectifs. Actuellement, d’autres projets – écoles sont en cours de réalisation (voir la page Nos Programmes).

    Avec 28 € par mois, les parrains et marraines apportent le complément financier nécessaire à une famille pour assurer son minimum vital et payer les frais de scolarité. Les parents peuvent ainsi laisser leurs enfants aller à l’école au lieu de leur demander de travailler dans les champs, dans les rues ou dans les usines. Les enfants mangent à leur faim, vont à l’école et apprennent un métier.

    Ce sont les dons et les profits réalisés lors des ventes et diverses manifestations caritatives qui permettent de construire les écoles. La bonne marche de l’association est assurée par un C.A. de 15 personnes et des membres actifs, tous bénévoles.

    Assister à une pièce de théâtre et faire une bonne action : une soirée idéale. Alors, réservez votre place !*

    Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, au Théâtre de l’ASIEM
    Avec la Compagnie des 7 de la Cité
    Mise en scène d'Alexis Rocamora, assisté de Jean-Nicolas Gaitte
    Avec : Thonin Kaas, Nicolas Besnard, Caroline Bourguignat,
    Sophie le Mouellic, Nicolas Sauvaige,
    Thomas Roquet Montegon,
    Sylviane Faust, Fabien Guigonnet, Antoine Landon, Frank Roiena,
    Alyette Mathelin Moreaux, Orane de Chauveron, Louise Loeb,
    Elisabeth David, Pierre-Olivier Cointe et Hortense Calenge

    Au Théâtre de l’ASIEM, du 28 mars au 12 avril 2019, représentation à 20H30
    6 rue Albert de Lapparent, Paris 7ème
    Métro : Station Ségur (Ligne 10)
    http://asiem.fr
    http://les7delacite.com
    http://www.enfantsduvietnam.org

    * Important : Si vous réservez par le site, bien préciser sur le menu déroulant
    que vous venez de la part de Thomas Roquet Montegon

    Voir aussi : "Brigitte Bellac, toujours debout"

    théâtre,enfants du vienam,le ravissement d’adèle, théâtre de l’asiem,compagnie des 7 de la cité,humanitaire

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  • Kalune se bouge

    Kakune sort ce printemps son album sobrement intitulé Amour. Pour l’heure, intéressons-nous à son premier EP, Kalune, qui donnera l’avant-goût de la production et de l’univers de cet artiste singulier. Singulier et engagé, et c’est bien là tout l’intérêt de son travail.

    "La maison brûle et nous regardons ailleurs" : face au constat fait il y a une vingtaine d’années par un ancien Président de la République, Kalune se retrousse les manches et fait de la musique une arme pour faire bouger les choses : l’environnement, la défense de la planète ou la solidarité.

    Un vrai résistant alternatif comme il le proclame lui-même dans le slam musclé Les fleurs de la résistance, un authentique hymne à l’altermondialisme : "On se bouge / On se lance / On vise l’autosuffisance / Et on ose / On propose / Un profond changement des choses."

    Le militant musicien sait se faire poétique dans le bel hommage à l’ours Canelle : "Elle était reine de nos montagnes/ Mais le monde n’a plus besoin d’elle / Entre la France et l’Espagne/ Était le royaume de Cannelle" (Canelle). Oui, Kalune est bien engagé, mais il reste un artiste méticuleux dans sa manière d’allier ses textes, son flow et une orchestration enrichie par le violon d’Anaïs Laffon.

    Kalune se fait aussi penseur autant que poète dans le métaphysique. On se bouge est un titre en forme d’interrogations sur les grands mystères de la vie. 

    Kalune est un artiste pluriel, vibrant d’énergie qui a mille choses à dire sur lui comme sur le monde. Il est aussi, à sa manière, un vrai épicurien dans le sens philosophique du terme : pour preuve, le titre Lâcher prise (car la paix dit l’âme), référence explicite au fameux "carpe diem" d’Horace. Nous aurions envie de dire que cet épicurisme se teinte de ce cynisme immortalisé par Diogène : "J’ai le mal de terre / Comme un vague à l’âme / Tous dans la même galère / Il va falloir qu’on rame."

    Kalune, Kalune, EP, Zamora Prod, 2018
    https://www.facebook.com/kalune.musique

    Voir aussi : "Féloche, l’alchimiste musical"

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  • Sarah et Julia en BD

    Il y avait le roman Il s’appelait Sarah, puis la version ciné : voici maintenant, sorti depuis quelques mois, l’adaptation en bande dessinées du best-seller de Tatiana de Rosnay. Pascal Bresson au scénario et Horne au dessin proposent une nouvelle lecture de l’histoire de cette petite juive prise dans les tourments de l’Occupation allemande et de l’État autoritaire de Vichy.

    Lorsque la police française vient arrêter sa famille, Sarah, 10 ans, choisit d’enfermer son petit frère Michel dans le placard de leur appartement. Elle lui fait la promesse qu’elle viendra le chercher plus tard. 60 ans plus tard, une journaliste américaine s’apprête à aménager dans l’appartement parisien qu’occupait sa belle-famille.

    Il y avait un piège dans pour une telle adaptation : celle de trop s’inspirer du film de Gilles Paquet-Brenner, avec Kristin Scott Thomas dans le rôle principal. Contre cet écueil, Pascal Bresson et Horne ont choisi de proposer une œuvre graphique austère, portée le noir et blanc et des gris lavis omniprésents et oppressants – y compris pour les scènes se passant entre 2002 et 2005. Quelques touches de couleurs jaunes ou orangées viennent éclairer les quelque 200 planches de la BD, mettant en valeur la petite victime innocente. Et l’on en vient à penser à la fillette en robe rouge de La Liste de Schindler.

    Des "Mangemorts" tout droit sortis de l’armée de Voldemort

    Pascal Bresson et Horne choisissent d’allier des paysages et des descriptions réalistes – notamment le Paris de la journaliste américaine Julia Jarmond – à des scènes expressionnistes. Les policiers français, les soldats allemands ou les geôliers du camp de Beaune-la-Rolande ne sont que des masses sombres. Ces "Mangemorts", comme tout droit sortis de l’armée de Voldemort, ouvrent des bouches monstrueuses, prêtes à dévorer leur victime – le plus souvent des enfants. Lors d’une scène capitale dans un restaurant, Julia Jarmond elle-même se trouve face à une bouche semblable : et il s’agit singulièrement celle de son propre mari...

    Plus sans doute que la version filmée, cette BD fusionne parfaitement bien l’époque des années 40 et la nôtre. Le passé vient surgir et se fracasser contre le présent. Tel un tsunami, il met à nu les liens familiaux, bouscule les certitudes et oblige les personnages à se révéler. Il est impossible de ne pas parler des lieux, que ce soit l’appartement de Sarah ou le camp de Beaune-la-Rolande agissant comme des marqueurs indélébiles, des dizaines d’années après un drame indicible. À la faveur d’un déménagement ordinaire, voilà une journaliste américaine et une petit fille juive indéfectiblement liées.

    Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne, Elle s’appelait Sarah
    éd. Marabulles, 2018, 207 p.

    http://www.tatianaderosnay.com
    https://pascalbressonbd.weebly.com

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre" 
    "Je viendrai te chercher"

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  • Streeet art à Montargis en hommage à Girodet

    L’art de la rue : telle est littéralement la traduction du street art. Il est à l’honneur à Montargis, à l’occasion de la réouverture du Musée Girodet.

    Après plusieurs années de fermeture, prolongées en raison des crues historiques de 2016, l’établissement public a accompagné sa réouverture par une série de créations contemporaines de Julien de Casabianca. Ce dernier a créé plusieurs collages géants de plus de huit mètres de haut, inspirés pour la plupart de l’œuvre d’Anne-Louis Girodet.

    Une manière de faire découvrir à la population de la sous-préfecture du Loiret une figure importante de la peinture du XIXe siècle.

    http://www.musee-girodet.fr
    https://www.juliendecasabianca.com

    Voir aussi : "Hors-séries inondations à Montargis"

     

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