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Muse, modèle, égérie, inspiratrice, confidente, Anna Uchiyama est une japonaise contemporaine qui propose un autre regard sur la féminité, loin des stéréotypes de la "femme objet."
Anna Uchiyama offre à l'objectif une conversation au temps présent. Elle est une présence unique et intemporelle. Elle incarne la femme multiple et a inspiré l'ensemble des artistes nourrissant cette nouvelle exposition, visible jusqu’au 1er décembre à la Galerie Rachel Hardouin (Paris 10e).
Femme enfant, femme nostalgique, femme fatale, femme introvertie, femme en pleine possession de son corps. Femme incarnée, dans tous les sens du terme, Anna stimule la vision créative. Une authentique muse.
Cette exposition est une performance en soi : elle regroupe 25 artistes d'origine allemande, française, japonaise, norvégienne ou vietnamienne. Chacun y exprime son écriture, offrant à partager son univers.
L'exposition Anna Uchiyama interroge sur notre héritage et nos liens à l'histoire de l'art érotique. Elle confronte la vision créative des artistes occidentaux et celle des artistes asiatiques.
Le traitement noir et blanc entre en conversation avec l'art de l'estampe. Le désir explicite se mêle à la pudeur des sentiments.
Cette exposition est soutenue par Bla Bla Blog.
Anna Uchiyama Du 6 novembre au 1er décembre 2018 Galerie Rachel Hardouin 15, rue Martel, Bat.1 #4 75010 Paris http://www.15martel.com
Dans la postface de Tamara de Lempicka, la bande dessinée de Virginie Greiner et Daphné Collignon, Dimitri Joannidès rappelle qu’après une période flamboyante durant les années folles, Tamara de Lempicka a été oubliée du monde de l’art. Trop figurative ? Trop bourgeoise ? Pas suffisamment révolutionnaire ? Suspecte d’avoir été une vraie star dans le milieu parisien de l’entre-deux guerres ?
C’est du reste cette période qui intéresse Virginie Greiner, au scénario, et Daphné Collignon, au dessin. Sans didactisme, avec une admiration certaine, et sans rien cacher des failles de la peintre, Virginie Greiner raconte l’année 1927 qui a vu la naissance de l’un des plus grands nus du XXe siècle, La Belle Rafaëla.
La BD suit les pérégrinations de Tamara de Lempicka dans le Paris qui était la capitale mondiale des arts, celle d’André Gide, de Jean Cocteau ou de Picasso. Femme artiste dans une société toujours bridée, Tamara de Lempicka revendique farouchement sa liberté, y compris dans sa situation de femme mariée et mère d'une petite fille. Lorsqu’elle apprend à Gide qu’elle recherche un modèle pour son prochain tableau, ce dernier lui propose de lui présenter des femmes de ses connaissances. La peintre accepte de l’accompagner, mais aucune ne la convainc.
Au dessin, Daphné Collignon nous propose des planches aux couleurs sépias qui sont chacune d’authentiques créations graphiques, renvoyant le lecteur dans les années folles. Voilà une entrée en matière passionnante et intelligente pour entre dans l’œuvre d’une artiste prodigieuse qui n’a été redécouverte qu’après sa mort, à partir des années 80.
Il sera de nouveau question de Tamara de Lempicka dans quelques semaines, dans le cadre cette fois de notre hors-série sur Tatiana de Rosnay.
Virginie Greiner et Daphné Collignon, Tamara de Lempicka postface de Dimitri Joannidès, éd. Glénat, 2018, 56 p. https://www.daphnecollignon.com
Si les pas vous conduisent à Los Angeles ces prochaines semaines, faites un saut à la Show Gallery. La Française Cyrielle vient y exposer pendant un mois sa série Visible Light.
Des productions de Cyrielle Gulacsy, que ce soit ses travaux sur les galaxies (ARP 244 et Pareidolia en 2017), sur l’intelligence artificielle (The Big Crush, 2017) ou ses nus (00100001, 2017), il y a un point commun : le point, justement.
L’artiste suit les pas de ses brillants aînés pointillistes pour créer des œuvres à la très grande technicité. Devenue maîtresse dans l’art du dessin, Cyrielle Gulacsy utilise le point comme on manipule les pixels. Des centaines d’heures et des millions de points sont nécessaires pour faire surgir ici une série de galaxies, là un parachute plus vrai que nature, là encore des corps humains. "Je pense que le pointillisme est bien plus qu’une technique. C'est à la fois la forme et la substance de ma recherche artistique. C'est une manière d'appréhender et de transposer la réalité du monde physique, constituée d'une infinité de particules séparées par l'espace," dit-elle dans une interview pour la galerie anglaise Moosey Art.
Cyrielle Gulacsy parle de l’influence de la pop culture, mais il est clair que son travail est plus à voir avec une démarche proche de la new age, dans laquelle la méditation prend une place capitale : "Je ne prétends pas "représenter l'expérience humaine, ce qui m'intéresse, c'est plutôt de créer une expérience, de surprendre et de susciter un questionnement chez le spectateur. À propos de notre place dans l'univers par exemple."
Très sensible à l’astrophysique, Cyrielle Gulacsy parle facilement d’espace-temps, de relativité générale, de mécanique quantique, de gravité ou de... galaxies. Cette source d’inspiration, ajoute-t-elle, a été déclenchée par la lecture de l’ouvrage de Stephen Hawking, Une brève Histoire du Temps. Elle s’immerge dans l’univers, un univers qui peut être tour à tour interprété (Pareidolia), fantasmé (The Big Crush) ou alors prosaïque et d’un hyperréalisme bluffant (Parachute, Satellite Elektron 1 – 1964) : "Il y a un lien évident entre le cosmos et l'esprit et c'est un parallèle que je veux explorer," précise-elle. L’artiste prépare prochainement une série sur les moteurs d'avion et les pièces de fusées.
De véritables "Variations Goldberg de l’amour"
Cyrielle Gulacsy serait-elle une artiste perchée et obnubilée uniquement par l’infiniment grand, les phénomènes corpusculaires ou la dualité onde-particule ? Non. Celle qui a fait du point une technique lui permettant, comme le dit elle-même, de "[s’]isoler et de prendre [son] temps en retour," est bien une véritable héritière de la pop culture, mais une pop culture qui serait mixée avec le street art (l’artiste cite volontiers l’Argentin Felipe Pantone), l’art moderne européen (le pointillisme de Georges Seurat, Paul Signac, Camille et Lucien Pissarro mais aussi les monochromes à la Yves Klein dans sa série Visible Light) ou encore le geek art nourri de surréalisme (The Big Crush).
Dans une série consacrée aux nus (00100001), Cyrielle Gulacsy choisit le petit format et toujours la technique du point pour capter des sujets surpris dans leur intimité. Elle s’attache à représenter des gros plans sur des seins, des fesses, des bouches ou des dos masculins. Ces dessins érotiques – de véritables Variations Goldberg de l’amour – déclinent la nudité, les étreintes et les corps avec naïveté, humour et parfois effronterie. La composition et le graphisme ne sont pas sans rappeler les peintures tout en courbes d’une Tamara de Lempicka, voire d'un Fernando Bottero. Les corps se montrent en toute innocence dans des scènes de bronzages ou de bains de mer, en Californie, sur la Côte d’Azur, ou ailleurs. Il y a quelque chose d’attendrissant à découvrir les sujets de ces dessins en noir et blanc : des traces de bronzage de mains sur une poitrine, deux pieds reposant sous une paire de fesses, des gestes aux forts pouvoirs érotiques (étreintes, caresses, baisers, bouches extatiques) mais captés avec une retenue élégante, comme pour ne pas déranger.
Dans sa dernière grande série, Visible Light, celle-là même qui est exposée à la Show Gallery de Los Angeles, la couleur fait une entrée fracassante dans l’œuvre de Cyrielle Gulacsy. L’artiste choisit cette fois de s’attaquer, vie des quasi monochromes, aux ciels et aux transformations de la lumière à certaines heures du jour : "J'ai commencé à étudier le spectre solaire, comment la lumière change au cours de la journée en fonction de son interaction avec l'atmosphère." Derrière des titres secs (20:19, 18:24 ou 07:49), les derniers travaux de Cyrielle Gulacsy parviennent à captiver, comme si le spectateur contemplait le ciel californien un matin d’été. Les points se parent de mille feux pour offrir de véritables galaxies de couleurs.
C’est à voir en ce moment à la Show Gallery de Los Angeles jusqu’au 18 octobre.
Elle a un nom qui fleure bon le latin et les versets bibliques. Là s’arrête pourtant le point commun entre l’institution catholique et Deborah de Robertis, qui doit s’expliquer avec l’Église dans les prochains mois. La performeuse franco-luxembourgeoise a été en effet été arrêtée le 1er septembre dernier pour s’être dénudée devant le sanctuaire de Lourdes. Elle comparaîtra en correctionnelle le 19 mai 2019 pour exhibitions sexuelles.
Deborah de Robertis avait déjà fait une performance publique remarquée devant La Joconde en 2017. La justice n’avait pas été dans le sens du musée du Louvre, considérant que la jeune femme agissait en tant qu’artiste et militante. Tel est aussi le discours que cette dernière tient au sujet de Lourdes et de sa prestation. Deborah de Robertis considère que son message tient d’abord de l’hommage à l’une des femmes mythiques de l’histoire de l’humanité : "Magnifique le ventre qui t’a porté, Magnifique le sexe qui t’a offensé, Magnifique le sein qui t’a allaité," cite-t-elle en reprenant des versets de l’Évangile selon s. Luc.
Des versets de l’Évangile selon s. Luc
Dans un communiqué qu’elle adresse en guise de droit de réponse, Deborah de Robertis entend se placer au-dessus de la querelle religieuse et morale. C’est en féministe et en intellectuelle engagée qu’elle s’exprime : "Par ce geste de mise à nu, j’incarne l’apparition de la Vierge avec mon corps de chair et de femme vivante… Ce geste est un hymne à la vie, d’où le titre "L’origine de la vie", en référence à "l’origine du monde". Si l’on observe attentivement nous pouvons voir que le dessin des plis du voile de certaines vierges imite parfaitement les formes du sexe féminin. Dans les religions monothéistes, Marie est le modèle féminin le plus emblématique, le plus représenté, le plus connu et donc le plus exploité. En effet, la représentation humaine et donc féminine est très rare dans les autres religions monothéistes. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi d'incarner la Vierge Marie qui, au delà de sa dimension religieuse, est l’une des femmes les plus connues au monde. Mais, en réalité par cet acte j'ai aussi incarné Marie-Madeleine, une femme libre et une autre figure emblématique qui a été diffamée, invisibilisée et dont l’image a été déformée car "trop" incarnée et "trop" sexuée… Il en est de même pour les femmes dans l'art et dans la société en général. Elles ne sont jamais reconnues immédiatement et pour la plupart elles sont exclues de l'Histoire… La figure de Marie à Lourdes, est au fond aussi exploitée que le visage de la Joconde au Louvre. À Lourdes la Vierge est adulée mais aussi utilisée comme la "poule aux œufs d'or". C'est elle qui est le pilier économique de la cité mariale. Comme la Joconde, on la retrouve sur des tasses , des tee-shirts et des porte-clefs. Comme le sexe féminin de "L'origine du monde" qui attire les touristes et remplit les caisses du musée d’Orsay, la représentation de Marie attire les pèlerins du monde entier… En incarnant les modèles féminins, mon propos est de les libérer du cadre dans lequel ils sont figés et inverser ainsi le point de vue à partir du regard des femmes, et cela sur le plan historique, politique et artistique."
Au passage, Deborah de Robertis adresse une banderille aux institutions religieuses, qui ont laissé prospérer dans le lieu sacré de Lourdes de vrais marchands du temple, la Vierge Marie faisant pour beaucoup figure de poule aux œufs d’or pour des millions de fidèles. Pour un deo gratias de l’Église catholique, la performeuse franco-luxembourgeoise devra repasser.
La Brodeuse Masquée est cette artiste qui a choisi de s’attaquer aux grandes affaires criminelles à coup de points de croix. Francis Heaulmes, Grégory Villemin ou Omar Raddad sont réinterprétés de la manière la plus grinçante qui soit. La Brodeuse Masquée, qui signe d’un Corbeau à la pointe de son aiguille, est unique et passionnante. Et c’est bien pour cela que nous avions parlé sur Bla Bla Blog
Elle expose à partir de ce week-end et jusqu’au 16 septembre à la Biennale d’art contemporain d’Épinal. Une bonne occasion de découvrir cette artiste qui a décidé de rendre la broderie à la fois drôle et hype.
Et si vous voulez posséder un napperon encadré et décalé dans votre bel intérieur, vous savez où aller.
Patricia LM fait se rencontrer la photographie et la peinture, le folklore breton et le pop-art, mais aussi l’intimité et la sensualité. Elle partage l’Escale avec Anh Gloux, graphiste à la ligne claire et résolument tournée vers la mer, qu’elle soit avec liée à la mythologie grecque ou au folklore breton.
Les deux filles du port n’ont eu aucun mal à se trouver et n’auront aucun mal à cohabiter dans ce lieu éphémère. Amies d’enfances, leur histoire commune est autant une affaire de famille que d'artistes : l’omniprésence de Jean Le Merdy, peintre et père de Patricia LM, celle d’Hervé Gloux, conservateur du musée de la Pêche et des souvenirs liés à Xavier Grall, Per Jakez Hélias ou Charles le Quintrec.
Entrer à l’Escale c’est respirer un peu de cette histoire partagée, dans un lieu éphémère pour une exposition éphémère. Euphémisme.
De jeunes artistes se révèlent sur Instagram, nous apprend Le Monde dans son édition du 26 juin dernier (Roxana Azimi, "Les jeunes artistes se révèlent sur Instgram"). On savait les réseaux sociaux à l’affût de la moindre occasion de s’immiscer dans l’économie réelle ; on se doutait moins que les artistes pouvaient s’emparer d’un réseau social plus connu pour les frasques des Kardashian que pour la création contemporaine.
Et pourtant. Et pourtant, le célèbre quotidien du soir mentionne l’artiste nantaise Ariane Yadan qui a vendu une photo sur Instagram ou de Jean-Baptiste Boyer qui a vendu des œuvres sur Internet, avant sa première exposition à la galerie Laure Roynette (Paris 3e).
Verrait-on l’émergence d’une nouvelle forme de collections d’art ? Il est probable que oui, si l’on en croit une étude faite par Artsy datant de 2015 – autant dire une éternité à l’ère du numérique. D’après le site spécialisé, il y a déjà 3 ans, 51,5% des collectionneurs d’art avaient acheté au moins une œuvre sur Internet. Et aujourd’hui, Instagram représente un milliard d’utilisateurs et s’avère être un média d’une grande efficacité. Au point, ajoute Le Monde, que la galerie Perrotin a confié sa publicité à l’agence BETC et peut se féliciter d’avoir vu son nombre d’abonnés doubler et ses ventes augmenter. La recette magique ? Les algorithmes, les likes et, plus généralement, la visibilité.
Le quotidien regrette, à juste titre, que l’outil puissant qu’est Instagram ne mette en avant que les sujets les plus tendances, voire les plus stéréotypés (les visages plutôt que les paysages ou le bleu plutôt que le rouge). L’art sur Instagram, oui, mais sous certaines conditions. Et aussi le danger d’une uniformisation de l’art contemporain.
Voilà une exposition qui va en mettre plein les yeux aux amateurs de pop music, comme aux amateurs de graphisme. Le Centre du graphisme d’Échirolles avait déjà présenté entre novembre 2017 et mars 2018 Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique. Cette exposition est de nouveau visible à la Cité internationale des arts de Paris jusqu’au 13 juillet.
Pourquoi le choix de 1967 alors que le disque vinyle faisait partie du paysage depuis des lustres ? Pour les organisateurs, cette année révolutionnaire avant-l’heure (les pavés de mai 68 n’allaient pas tarder à faire parler d’eux) marque la naissance d’une contre-culture pop-rock et beatnik avec le concert de Jimi Hendrix au festival de Monterey mais aussi la sortie de l’album Sergent Pepper des Beatles. Un album qui a autant marqué les esprits pour ses titres légendaires que pour sa pochette. À partir de cette époque, les maisons de production vont prendre un soin tout particulier dans la conception graphique des disques qu’elles sortent. Les plus grands graphistes conçoivent d’authentiques joyaux pour le plus grand plaisir des amateurs de musique pop-rock.
L’exposition Pop Music 1967 – 2017 propose un voyage inédit et passionnant à travers 1200 albums, 600 biographies de groupes et d’artistes, 100 pochettes de disques commentées et 16 studios graphiques invités.
Des graphistes prestigieux
Trois époques sont traitées séparément : de 1967 à 1982, l’âge d’or du microsillon, de 1983 à 1999, qui marque la naissance et le développent du CD, puis de l’an 2000 à 2017 correspondant à la fin progressive du support physique et l’arrivée de l’iPod (2004-2005). Dans l’exposition, l’accent est mis sur les productions américaines, britanniques et françaises.
Près de 1300 pochettes d’albums sont présentées sur l’ensemble de l’exposition, accompagnées de nombreux repères et commentaires musicaux, historiques et graphiques. Des portraits d’artistes, photographies de concerts et des magazines musicaux complètent le propos, ainsi qu’une bande-son personnalisée.
Les spectateurs seront en terrain connu avec des artistes qui continuent de nous accompagner : David Bowie, Björk, Daft Punk, Aretha Franklin, Michael Jackson, Madonna, Massive Attack, Joni Mitchell, Nirvana, Queen, Patti Smith, Shakira, Telephone, Tina Turner, Stevie Wonder ou Amy Winehouse.
Des graphistes, aux noms souvent prestigieux (Laurent Fétis, M/M (Paris), Jean-Paul Goude, Vaughan Oliver, Form Studio, Julian House, Tom Hingston, Martin Andersen, Laurence Stevens, Big Active Agency, The Designers Republic, Zip Design, Matthew Cooper, Stylorouge, StormStudio et Malcom Garrett), seront les autres vedettes de cette exposition à la fois visuelle et musicale. "Les graphistes, les illustrateurs et les photographes ont des inspirations tous azimuts : ils puisent dans l’histoire de l’art, les innovations technologiques, les productions underground ou les autres cultures (Inde, Afrique, Caraïbes…)" commentent Michel Bouvet et Blanche Alméras, les commissaires de l’exposition.
Les visiteurs pourront s’arrêter sur ces pochettes d’album élevées au rang d’authentiques chefs d’œuvres, que ce soit l’album Foreverland de Divine Comedy (2016) par Matthew Cooper à la facture klimtienne, le visage amoureusement déstructuré de Grace Jones par Jean-Paul Goude (Slave To The Rhythm, 1986), le regard bouleversant d’Annie Lennox capté pour l’album d’Eurythmics, Shame (1987), les créations graphiques magnétiques de Big Active Agency pour MonnBoots (First Landing, 2017) ou Bag Raiders (Checkmate, 2016), le design de Laurent Fétis pour Tahiti 80 (Darlin, 2010) ou encore la célèbre et mythique pochette de Pink Floyd, Division Bell (1993) par Storm Studios.
Tout cela est à voir en ce moment à la Cité internationale des arts de Paris. Et à écouter, bien entendu.
Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique, proposé par le Centre du graphisme d’Échirolles Cité internationale des arts, Paris 4e, 18 rue de l’Hôtel de Ville Du 14 juin au 13 juillet 2018, entrée gratuite Catalogue Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique, éd. du Limonaire / Centre du graphisme d’Échirolles, 400 p. 2018 www.citedesartsparis.fr www.echirolles-centredugraphisme.com