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  • Lyrisme à Wissant

    Pour la cinquième fois, le lyrisme posera ses valises cet été à Wissant, dans le Pas-de-Calais, du du 1er au 12 août 2022. Mozart, Verdi ou encore Donizetti seront notamment mis à l’honneur pour cet événement que tous les amoureux du classique suivront avec intérêt. Au total, les Estivales Lyriques de Wissant proposeront plus de vingt concerts et représentations, allant du baroque au XXe siècle.

    Après un Faust de Gounod à la distribution internationale, suivra un des chefs d’œuvre de Mozart, Les Noces de Figaro, par la compagnie I Giocosi, dans la version qu’elle fit applaudir fin 2019 dans le cadre du festival de la Mairie du 11e à Paris. Après Così fan tutte précédemment et Don Giovanni l’an dernier, Wissant pourra désormais s’enorgueillir d’avoir proposé – et ce n’est pas si courant ! – l’entière "trilogie Da Ponte" de Mozart à ses estivants.

    Vrai "laboratoire musical"

    Verdi et Donizetti seront ensuite mis à l’honneur à travers plusieurs de leurs pages les plus célèbres interprétées par le baryton Marc Labonette. L’invité régulier de l’Opéra National de Paris parrainera pour l’occasion deux étonnantes jeunes sopranos d’avenir !

    Le festival se clôturera avec le concert des artistes de la masterclass. Preuve que ces Estivales de Wisant sont un vrai "laboratoire musical", des chanteurs et des chanteuses de renom s’y sont produits, que ce soit Julie Bailly, Yann Beuron, Jennifer Courcier, Sarah Defrise, Marc Labonnette, Gabrielle Philiponet ou Artavazd Sargsyan.

    Une raison supplémentaire pour s’intéresser à ce festival lyrique d’une belle fraîcheur.

    Estivales Lyriques de Wissant
    Wissant, du 1er au 12 août 2022 
    https://www.facebook.com/estivalesWissant

    Voir aussi : "La montée au Trégor"

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  • Un premier pour la route

    Si l’on s’arrêtait dans un de ces nombreux bistrots, avec un groupe de potes venus raconter quelques histoires ? Telle est la promesse d'Au comptoir des histoires, une bande de six ami·e·s savoyard·e·s proposant avec leur premier album, Trêve de comptoir, quelques tranches de vie à croquer simplement, comme une gouleyante bière fraîche à consommer avec modération.

    Si l’on peut coller un lieu ou un endroit à cet opus, c’est bien celui du bistrot, lieu a priori familier de Au comptoir des histoires.  Le titre qui ouvre l’opus, "Le tavernier", illustre l’univers du groupe : on entre dans un bar minable, une mauvaise affaire, mais aussi un lieu plein de vie dans lequel "solidarité" rime avec "convivialité", et moins avec "sobriété" : "Un genre de repère, pour venir  consommer / Consommer pour venir consoler ses frères".

    Delphine Larpin, Albin Ficagna, Etienne Cheilan, Abdelkader Bouhassoune, Steve Jon et Marlon Nemoz, aux manettes de Trêve de comptoir, proposent une série de confidences, de souvenirs et de récits à se raconter entre potes, à l’image du morceau phare "Au comptoir des histoires".

    Il semble que tout soit prétexte à faire la fête et chanter, y compris lorsqu’il est question de solitude ("Solitude") de mort (la valse mélancolique "Au gré du vent"), de la dèche ("Restes du cœur"), de l’écologie ("Substance") ou de la bêtise humaine ("Hymne aux cons").

    Voilà qui fait de cet album un vrai exemple de sociologie

    Sans complexe et avec simplicité, les cinq amis d'Au comptoir des histoires savent chanter la fête, les amis et l’amour, bien sûr ("Toute belle").  Ils mettent tout autant en musique l’enfance, les mauvais souvenirs de l’école, le temps qui passe et le plaisir des jeux de gamins ("Nos rêves de gosses").

    La chanson française du groupe savoyard, qui commence à sillonner son pays, la France et la Navarre à un rythme soutenu pour fouler les planches des scènes locales, festivals, tremplins et autres premières parties, se pare d’influences du côté du jazz manouche ("La solitude"), de rythmes antillais ("Les assoiffés"), non sans un  passage par Bobby Lapointe ("Désosser Annie") ou de Georges Brassens ("Hymne aux cons").

    Voilà qui fait de cet album un vrai exemple de sociologie : la Province française des années 2020, celle des campagnes désœuvrées, des bistrots modestes et des gens simples abandonnés, le tout enveloppé dans une album jazzy produit avec soin et à écouter le soir, l’été, en plein air, avec celles et ceux que l’on aime. Et si vous tombez sur une date de ces six amis, n’hésitez pas : allez les voir et les écouter. 

    Au comptoir des histoires, Trêve de comptoir, Bel, 2022
    https://www.facebook.com/ACDH74
    https://www.instagram.com/aucomptoirdeshistoire/%20

    Voir aussi : "Chef, un petit verre"

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  • Amour, musiques, matelas et autres contrariétés

    Il s’appelle Gary, il a 15 ans. Elle s’appelle Alana, elle en a 10 de plus. Tout ou presque les sépare. Pourtant, c’est avec un certain culot que l’adolescent, enfant prodige de la télé et passé maître dans l’art de la tchatche, drague la jeune assistante photographe qui l’envoie balader… avant d’accepter un rendez-vous qu’elle semble regretter aussitôt.

    Paul Thomas Anderson a réalisé Licorice Pizza comme on concocte une œuvre nostalgique au délicieux goût acidulé. Né au début des années 70, nul doute que le réalisateur a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour raconter cette histoire se déroulant en 1973, au moment où l’Amérique et le monde s’apprêtent à plonger dans une crise pétrolière et économique durable. Nostalgie, nostalgie... De ce point de vue, Licorize Pizza , littéralement "pizza à la réglisse" fait autant penser à une confiserie – ce que le film est, en réalité – qu’à une référence à un magasin de disque en Californie et à une chanson d’Elvis Costello. Si vous êtes curieux, rendez-vous sur ce site : https://licoricepizzarecords.com.

    Et pourtant, le couple avance, cahin-caha, dans le monde absurde des adultes

    Paul Thomas Anderson film avec un plaisir visible une love story improbable entre deux jeunes gens croquant la vie avec un mélange d’enthousiasme et d’amertume. Alana Haim explose de talent dans le rôle d’Alana, cherchant sa place entre petits boulots, petits copains décevants et un engagement politique plus proche du sentimentalisme que de l’idéalisme. À peine sortie de l’adolescence et pas encore adulte, elle suit dans ses pérégrinations , sans jamais vraiment y croire à 100%, Gary Valentine – joué par  Cooper Hoffman, le fils du regretté Philip Seymour Hoffman qui avait tourné pour Paul Thomas Anderson. Malgré son jeune âge, il incarne une forme de suffisance et d’assurance, jusqu’à l’aveuglement. Que l’on pense au cynisme dans son entreprise de matelas à eau ou, mieux, à son commerce de flippers.

    Et pourtant, le couple avance, cahin-caha, dans le monde absurde des adultes. Cette dinguerie est incarnée avec brio par Sean Penn, dans le rôle de Jack Holden, une ex-star déchue aussi désaxée que le producteur Jon Peters, joué par l’incroyable Bradley Cooper.

    Licore Pizza, nostalgique, mélancolique mais à l’optimisme intact, se regarde comme un retour vers une période disparue, et diablement séduisante. Une vraie réglisse en bouche.   

    Licorice Pizza, comédie dramatique américaine de Paul Thomas Anderson, avec Alana Haim, Cooper Hoffman, Sean Penn, Tom Waits et Bradley Cooper, 2021, 133 mn, Canal+
    https://www.universalpictures.fr/micro/licorice-pizza
    https://www.canalplus.com/divertissement/licorice-pizza/h/19286979_50001

    Voir aussi : "Une louve pour l’homme"

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  • Andréa Ponti et sa musique

    C’est une love story que propose Andréa Ponti, de retour avec "La musique et moi".

    Après "Il était temps", un premier single qui marquait la naissance d’une artiste autant que d’une reconversion et d’une aventure palpitante, Andréa Ponti confie sa passion pour la musique…

    La chanson est un thème souvent traité dans la chanson française. Ici, c’est une authentique déclaration d’amour pour celle qu’elle nomme "une grande sœur / Un ange gardien… / Un refuge".

    Dans une facture pop, grâce à une voix chaude impeccable, Andréa Ponti dévoile ce qu’a pu lui apporter la musique : "Je vole à ses voyages / Et ses ciels au-delà / A ses pulsions sauvages, les miroirs de tous mes états".

    Cette nouvelle voix de la chanson française est à suivre, sans faille.

    Andréa Ponti, La musique et moi, 2022
    https://www.facebook.com/andreaponti.off
    https://youtu.be/JAmvhNrZvqw

    Voir aussi : "La vie commence à 40 ans"

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