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Cinéma - Page 52

  • Black Panther sort ses griffes

    Unique : tel est le qualificatif que l’on peut singulièrement donner à Black Panther, blockbuster de Marvel dédié à un super-héros, pas forcément le plus connu en France.

    Encore un super-héros, me direz-vous ! Celui-ci fait pourtant date puisqu'il donne à un afro-américain le premier rôle et à la communauté noire un écho inédit jusque-là. Il est du reste peu probable que Marvel s’attendait à un tel raz-de-marée.

    La Panthère Noire était au départ un héros de comics créé aux Etats-Unis, en plein mouvement des droits civiques. Les lecteurs afro-américains trouvaient dans cet personnage – noir – un héros proche d’eux. Là sans doute est l’une des raisons du succès de cette adaptation cinéma.

    Chadwick Boseman endosse à merveille le costume de Black Panther, alias le prince T'Challa devenu, à la mort de son père assassiné, souverain du royaume imaginaire, secret et technologiquement hyper avancé du Wakanda.

    Droits civiques, féminisme et intrigue politique

    Aidé de sa fiancée Nakia (Lupita Nyong'o), de sa sœur Shuri (excellente Letitia Wright) et de l’officier Okoye (Danai Gurira), il se lance à la recherche d’un artefact volé à Londres en vibranium, une matière première à l’origine des avancées scientifiques du Wakanda. Les voleurs de cet objet précieux, qui risquent de dévoiler au reste du monde l’existence du mystérieux royaume africain, menacent dangereusement le pouvoir royal comme la vie de Black Panther. Les femmes de son entourage ne seront pas de trop pour l’aider à lutter.

    Intrigue maligne, costumes chatoyants, bande originale séduisante produite par Kendrick Lamar, design incroyable des architectures et des vaisseaux, effets visuels bluffants : mille et un détails font de ce blockbuster grand public une vraie réussite. Cet objet cinématographique ose s’aventurer sur des thèmes peu familiers dans ce genre de films de super-héros : droits civiques, féminisme et vraie intrigue politique – même si le manichéisme n’est pas absent. Black Panther pourrait être défini comme un objet cinématographique unique, entre SF, film d’action et d’espionnage à la James Bond (la séquence en Corée du Sud) et surtout plongée dans les rites tribaux ancestraux.

    Black Panther est un vrai enchantement visuel et musical , autant que la surprise ciné de ce début d’année, surprise qui a amené dans les salles des millions de spectateurs, pour la plupart stupéfaits par l’audace des studios Marvel.

    Black Panther de Ryan Coogler, avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan
    Forest Whitaker, Lupita Nyong'o, Letitia Wright et Danai Gurira,
    Marvel Studios, 134 mn, 2018

  • Télérama’enfants

    Le Festival Cinéma Télérama revient du 21 février au 6 mars 2018 dans 185 cinémas art et essai sur tout le territoire. C’est l’occasion pour les enfants, mais aussi les plus grands, de voir, à un tarif accessible, une sélection de films, choisis de concert par Télérama et l’AFCAE (Association Française des Cinémas Art et d’Essai).

    Des films pour les tout-petits aux films les plus familiaux, cette sélection démontre toute la diversité et la richesse du cinéma Jeune Public. Long ou court, animé ou en prises de vue réelles, documentaire ou fiction, ces films entendent favoriser l’éducation au cinéma.

    Ce festival est aussi l’occasion de souligner le travail quotidien des salles Art et Essai, à travers des animations qui, au-delà de l’éveil aux pratiques artistiques, créent du lien social.

    Les 11 meilleurs films jeune public de 2017 sont à découvrir en avant-première : La Ronde des Couleurs, Des Trésors plein ma Poche, Cadet d’Eau douce, Agatha Ma Voisine Détective, Coco, La Vallée des Loups, Le Voyage de Lila, Willy et les Gardiens du Lac, Croc -Blanc, Le Grand Méchant Renard, Paddington 2, Un Conte peut en cacher un autre, Zombillénium et Lou et l’Île aux Sirènes.

    Festival cinéma Télérama enfants 2018, du 21 février au 6 mars 2018

     

  • An Obi-Wan Story

    Han Solo va bientôt faire l’objet du troisième spin-off de Star Wars (sortie prévue le 25 mai 2018). Et déjà, une question se pose : quel sera l’objet du prochain spin-off de la célèbre saga après un épisode IX prévue pour fin novembre 2019.

    Vous allez me dire que c’est aller vite en besogne, puisque ce projet de film exploitant l’univers de George Lucas nous amène quand même après 2020. Les fans de Star Wars sont pourtant bel et bien au taquet. De nombreux commentaires de fans ont déjà parlé de possibilités de spin-offs de Boba Fett, de Maître Yoda ou d’Obi-Wan Kenobi.

    Aujourd’hui, c’est ce dernier qui est à la corde pour être le protagoniste principal d’un film qui lui serait consacré. Le hors-série de Tout Savoir Arts & Média consacré à Star Wars nous donne quelques informations, non-vérifiables et surtout très hypothétiques, sur ce projet intéressant mais aux multiples questions.

    Ewan McGregor prêt à rendosser le rôle d’Obi-Wan

    Qui d’abord pour incarner Obi-Wan ? Après Alec Guiness dans la deuxième trilogie (Un Nouvel Espoir, L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi), puis Ewan McGregor dans le rôle d’Obi-Wan jeune, c’est ce dernier qui serait pressenti pour ré-endosser un rôle qui avait apporté un vrai plus à la première trilogie (La Menace Fantôme, L’Attaque des Clones et La revanche des Siths). Retrouver l’acteur anglais dans le casting serait d’autant plus séduisant que l’action pourrait se passer entre l’épisode III et l’épisode IV.

    Près de quinze ans après le tournage de La Revanche des Siths, Ewan McGreggor endosserait le rôle d’Obi-Wan, vieilli du même nombre d’années que son personnage. Dans Un Nouvel Espoir, le maître Jedi devenu légendaire est caché sur la planète Tatooine, à quelques lieues du jeune Luke Skywalker dont il assure la protection discrète.

    Reste à savoir si les scénaristes pourraient trouver les ressorts suffisants d’une intrigue, sur une planète où le fils de Dark Vador a été caché sans que le secret ait été éventé. La logique voudrait que pendant cette retraite, il ne se passe pas d’événements notables. D’ailleurs, pendant ce laps de temps, Obi-Wan a disparu des radars et sa réapparition tient du miracle.

    L’autre grand point d’interrogation tient à la fabrication du film. Plusieurs réalisateurs sont pressentis pour tourner ce spin-off : Steven Daldry (Billy Elliot, The Hours, The Crown), Sam Esmail (la série Mr Robot), voire Gareth Edwards qui avait été aux manettes de Rogue OneMais tout cela ne sont que conjectures, même si ce projet semble prendre forme.

    Tout Savoir Arts & Média, hors-série Star Wars, janvier 2018
    "Boba Fett, toute une saga"

  • Pour toi, mon amour, je décrocherai l’Everest

    L’Ascension est la comédie de l’année 2017 et certainement le film qu’il faut voir cet hiver.

    Cette aventure humaine est inspirée d’une histoire vraie, celle de Nadir Dendoune, le premier franco-algérien arrivé au sommet du toit du monde (Un Tocard sur le Toit du Monde, éd. JC Lattès).

    L’Ascension, réalisé par Ludovic Bernard, avec Ahmed Sylla, Alice Belaïdi et Nicolas Wanczycki dans les rôles titres, raconte l’histoire de Samy Diakhaté. Ce néophyte d’origine sénégalaise part de la Cité des 4000 à La Courneuve pour rejoindre le Népal. Au terme d’un pari fou pour les beaux yeux de la belle Nadia, le jeune homme se lance dans l’ascension de l’Everest.

    Pour les beaux yeux de Nadia

    L’an dernier, L'Ascension n’est pas passée inaperçue. Cette comédie très bien menée a reçu le grand prix du Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez en 2017. Ludovic Bernard suit habilement le défi de Samy dans un environnement hostile et inédit pour le banlieusard sans expérience. Le réalisateur alterne les scènes en montagne et les réactions des proches restés en région parisienne – les parents, de Samy, Nadia, les amis, les habitants de la Courneuve et les animateurs intarissables de Radio Nova.

    L’Ascension est plus que le récit de 8848 mètres harassants à travers une nature hostile : il s’agit aussi d’un bel hommage au 93, d’une histoire d’amour naissante et d’un défi humain et sportif mené par un jeune homme à la pugnacité exceptionnelle. Impossible de rester insensible. Vraiment impossible.

    L’Ascension, de Ludovic Bernard, avec Ahmed Sylla, Alice Belaïdi, Nicolas Wanczycki,
    Kevin Razy et Waly Dia, France, 2017, 1H45, en ce moment sur Canal+


  • Ma consœur à la Maison Blanche

    Il ne reste plus que quelques jours pour découvrir sur Canal+ Menaces sur la Maison Blanche d’Erik Van Looy. Il ne faut pas s’arrêter sur le titre français qui pourrait faire penser à un de ces blockbusters américains des années 90, lorsque Harrisson Ford jouait le rôle des Présidents survitaminés et indestructibles.

    Sous ses airs yankees, le long-métrage que propose en ce moment la chaîne cryptée a cette première caractéristique originale d’être 100 % belge, tournée autour de Bruxelles et jouée en flamand.

    Menaces sur la Maison Blanche ose le thriller complotiste à partir d’une intrigue tenue et maligne. Lors d’une visite en Europe de la Présidente américaine (Saskia Reeves), un groupe terroriste infiltré au cœur de l’appareil d’État américain kidnappe la femme et l’une des filles du premier ministre belge (Koen De Bouw). On lui promet qu’elles seront rendues s’il assassine lui-même la Présidente américaine lors de sa visite officielle.

    Voilà le premier homme belge face à un dilemme insupportable, et avec pour toute aide celui de sa collaboratrice Eva (Charlotte Vandermeersch), enlevée elle aussi. Le premier ministre a quelques heures devant lui pour faire face à un groupe d’extrémistes bien décidés à semer le chaos en Europe, "pour réveiller le monde".

    Menaces sur la Maison Blanche est un petit bijou de série B, à la facture qui ne dépaysera pas les fans de film d’action, à ceci près que les lieux de ce thriller se situent au cœur de l’Europe, avec dans le rôle principal un fringant premier ministre, formant avec sa collaboratrice un duo attachant pris au piège dans un piège diabolique et palpitant. Comme le dit l’organisateur de ce complot : "Des avions qui s’écrasent dans des tours on a déjà vu. Mais un premier ministre obligé d’abattre la Présidente des USA, reconnaissez que c’est spécial."

    Menaces sur la Maison Blanche, d’Erik Van Looy, avec Koen De Bouw, Stijn Van Opstal, Charlotte Vandermeersch, Saskia Reeves, Adam Godley, Truus de Boer, Wim Willaert
    et Nathan Wiley, Belgique, 2016, 1h55

    Sur Canal+, jusqu'au 24 novembre

  • Des pass à gagner pour le Festival Ochapito

    Bla Bla Blog vous fait gagner des pass pour le festival Ochapito qui aura lieu à Lisieux du 4 au 7 Octobre 2017. 20 pass sont à gagner pour le jeudi 5 octobre et 10 pour le vendredi 6 octobre.

    Pour les gagner, répondez à cette question :

    Quel metteur en scène primé à Cannes et musicien sera, cette année, au programme du festival Ochapito ?

    Réponse par mail sur ce site ou bien sur la page Facebook de Bla Bla Blog.

    Jouez bien.

    Programme Festival Ochapito 2017
    " Festival Ochapito, des spectacles plein Lisieux"

  • Valérian et Laureline, agents très spatiaux

    Un peu plus d’un mois après sa sortie à grands frais, pourquoi ne pas revenir sur Valérian et la Cité des Mille Planètes ? Le dernier opus de Luc Besson, rêve d’enfant du réalisateur du Cinquième Élément autant que défi artistique et pari commercial, propose une adaptation du couple de SF le plus connu et le plus glamour de la bande dessinée.

    En collaboration avec ses deux créateurs, le dessinateur Jean-Claude Mézières et le scénariste Pierre Christin, Luc Besson propose de rendre justice à Valérian et à Laureline, dont les aventures ont été largement pompées par les créateurs de Star Wars. Le résultat : la plus grande superproduction française (197 millions d’euros), si grande que l’avenir de la société de production EuropaCorp dépend de la réussite ou de l’échec du film.

    Valérian et la Cité des Mille Planètes adapte l’histoire de L'Ambassadeur des Ombres (1975) et non pas la BD de 1971, L'Empire des Mille Planètes, dont le film de Luc Besson reprend une partie du titre.

    Nous sommes en 2740. Les agents gouvernementaux Valérian et Laureline sont chargés de récupérer un réplicateur – en réalité une charmante bestiole dotée d’un pouvoir de reproduction d’objets physiques, dont une étrange perle. Après le succès par nos agents de cette mission, le précieux réplicateur est amené sur Alpha, une base spatiale héritée de l’ISS et peuplée de 17 millions d’êtres vivants humains et surtout d'extra-terrestres. Mais des créatures jusque-là inconnues, venues de la mystérieuse planète Mül, viennent dérober le réplicateur et enlever, par la même occasion le Commandeur Filitt. Les agents Valérian et Laureline se lancent dans une course à la recherche de ces êtres fascinants et comme venus de nulle part.

    De mauvaises langues ont fait la fine bouche devant ce grand et beau divertissement populaire. Luc Besson sait faire ce qu’il sait le mieux faire : raconter une histoire, faire vivre ses personnages sans temps mort et aussi montrer que le cinéma français peut rivaliser avec les blockbusters américains. À n’en pas douter, voilà qui a fait grincer pas mal de dents outre-atlantique.

    Dane DeHaan et Cara Delevingne, dans les rôles respectifs de Valérian et Laureline, jouent le rôle d’agents spécieux et spatiaux en pleine forme. Ils cavalcadent, se battent, croisent des créatures extra-terrestres et extraordinaires et ne manquent pas de se chercher dans un jeu digne de "je t’aime moi non plus", avec une fin entendue dès le début. Une mention spéciale est décernée à Cara Delevingne – certes pas suffisamment rousse pour le rôle – pour son interprétation d’une Laureline courageuse, bravache et qui ne s’en laisse pas conter.

    À l’heure de l’écriture de cette chronique, après le flop de Valérian aux États-Unis et le succès au box-office français (4 millions d’entrées), les producteurs ont les yeux rivés sur la fréquentation en Chine, pour l’heure rassurante mais sans garantie d’une suite, pourtant déjà écrite par Luc Besson. Ce qui serait d'ailleurs fort dommage.

    Valérian et la Cité des Mille Planètes, de Luc Besson, avec Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna et Ethan Hawke, EuropaCorp, France, 2017, 138 mn, toujours en salle
    "Star Wars pris la main dans le pot de confiture"
    "Laureline et Valérian, bons pour le service"

  • Branchée

    La rentrée approche : rentrée scolaire, rentrée au boulot, rentrée littéraire… Cela pourrait tout aussi bien être la rentrée presse.

    À l’heure des bonnes résolutions, pourquoi ne prendrions-nous pas celle de nous abonner à un journal ou à une bonne une revue dès septembre ?

    Ça tombe bien, Bla Bla Blog vous a déniché cet été une pépite : Plugged, créé en 2011, un magazine rock et branché, "Music movies and fa-fa-fa-fa fashion", comme le proclament ses rédacteurs. Comme son aîné Les Inrockuptibles, Plugged passionnera les amateurs de pop-rock comme les lecteurs curieux de découvertes culturelles.

    La couverture du numéro de cet été est consacrée au duo australien Angus & Julia Stone. La sœur et le frère sortent le 29 septembre leur prochain album Snow.

    On retrouve dans l’édition de juillet-août une rencontre avec Liam Gallagher. L’ex d’Oasis devrait lui aussi faire l’actualité de la rentrée avec son premier album solo, As You Were.

    Toujours en musique, le magazine propose de découvrir le duo féminin de punk urbain Nova Twins, le groupe HMLTD engagé dans la cause LGBT, le retour de BB Brunes avec leur nouvel album Puzzle. Outre un bilan de la dernière édition de Solidays, le lecteur ne devra pas manquer la chronique consacrée aux Sparks, qui annoncent leur future collaboration avec le réalisateur Leos Carax.

    Le cinéma n’est d’ailleurs pas en reste dans Plugged, avec plusieurs focus passionnants. Outre Colossal, film fantastico-romantique seulement en e-cinéma (sic), les rédacteurs ont choisi de s’arrêter sur Terminator 2 – Le Jugement dernier, de retour dans les salles obscures en 3D et 4K. Les lecteurs découvriront également Chrysta Bell, la chanteuse, auteure-compositrice, mannequin mais aussi actrice et muse de David Lynch depuis son film Inland Empire (2006). Elle est au casting de la nouvelle saison de Twin Peaks.

    Plusieurs interview ont retenu notre attention : celle de Roschdy Zem, à l’affiche des Hommes du Feu, de Manuel Pérez Biscayart que l’on peut découvrir dans 120 Battements par Minute, de Michel Hazanavicius pour son biopic sur Jean-Luc Godard (Le Redoutable), et surtout de Noomi Rapace, auteure d’une performance qui risque de faire date dans le film de science-fiction Seven Sisters (sortie en salle le 30 août prochain).

    Les aficionados d’infos plus people s’arrêteront, selon les goûts, sur les pages mode avec Numa Acar, l’ex Prison Break, en mannequin de luxe, ou encore sur les pages glamours consacrées aux actrices françaises montantes, avec Eva Danino, Hania Amar, Gwendolyn Gourvenec et la chouchou de Bla Bla Blog, Alka Balbir.

    Pour compléter cette présentation non-exhaustive d’une revue captivante, citons les chroniques critiques cinéma, jeux-vidéos, séries télé, automobile, mode et applications – mais, curieusement, rien sur les livres. Le numéro estival du magazine rock se clôture par une page consacrée à Alice Cooper.

    En conclusion, Plugged a brillamment réussi le crash-test de Bla Bla Blog pour faire partie de la rentrée presse de septembre.

    Plugged, bimestriel
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