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• • Articles et blablas - Page 289

  • Un voyage de Gulliver

    Une femme nue sort de l’eau. Cette apparition divine, inspirée par La Naissance de Vénus de Boticelli, tombe dans les bras d’un sculptural plagiste, Gully Traver – que l’on retrouvera plus tard sous le prénom d’Antoine. Entre les deux amants commence une étreinte avant qu’ils ne soient agressés par un inconnu, un chômeur violent et désœuvré. Les deux hommes se battent et la femme s’enfuit.

    L’amour s’en étant allés, les deux hommes se retrouvent seuls, sympathisent et entament une déambulation le long d’une plage du nord. Ils croiseront sur leur route une femme qu’ils sauvent de la noyade, un avocat des causes perdues, la compagne voilée d’Antoine, un prêtre dont l’église est ensablé, un vieux couple ou un promeneur aux chiens. Tout ce petit monde , aux poursuit une route incertaine, avant un dans un décor à la fois familier et onirique. Gully Traver c’est Gulliver perdu sur la côte nordique, avant d’être englouti avec ses camarades dans une mer fantasmagorique. Au bout du voyage surréaliste, il y aura la mort puis la résurrection, surréaliste et fascinante.

    L’avenir rendra sans doute raison à Varenne pour Gully Traver, une bande dessinée à part dans son œuvre, mal aimée sinon boudée. Il est sans doute temps de réévaluer cette œuvre onirique et métaphysique. Après Ardeur, un cycle de science-fiction majeur, Alex Varenne prend le parti de prendre son public à contre-pied, avec malgré tout quelques planches érotiques d’une grande beauté visuelle. Le lecteur y trouvera des références picturales frappantes : Botticelli, Le Caravage mais aussi Escher pour les deux dernières planches.

    Gully Traver, commencé comme une bande dessinée noire et sociale, se termine en fable métaphysique et psychanalytique, aux scènes d’une grande puissance visuelle, comme ce taureau terrassé, ce couple empalé à une montagne ou cette danseuse sortant du sable.

    Alex Varenne, Gully Traver, éd. Casterman (à suivre), 1993, 87 p.
    "Alex Varenne - Strip Art", du 8 novembre au 4 décembre 2016
    Art en Transe Gallery, 4 rue Roger Verlomme, Paris 3ème

  • Attention, les enfants nous regardent

    Notre contribution à ce 9 novembre 2016 et à l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche.

    Et bientôt, sur Bla Bla Blog, un focus sur la Maison de la Publicité. 

  • Un 13 novembre

    Ce dimanche 13 novembre, à l'occasion de la première commémoration des attentats de Paris, la pièce Djihad sera présentée à 15 heures au Théâtre les Feux de la Rampe. La représentation sera suivie d'un débat animé par Ismaël Saidi, l'auteur et metteur en scène.

    La production reversera la totalité de la recette du dimanche à l'association 13 onze 2015 fraternité et vérité, association créée afin de venir en aide aux victimes des attentats du 13 novembre dernier.

    Ce triste anniversaire doit devenir un jour symbole de solidarité. Bla Bla Blog souhaite exprimer leur attachement à la culture et à la fête que représente le Spectacle Vivant.

    Nous communiquons sur ce billet une note d'Ismaël Saidi, auteur et metteur en scène de la pièce Djihad :

    Le 13 novembre 2015, des criminels ont décidé d'éteindre la Ville lumière.
    Ils ont voulu éteindre les substances qui engendraient la nitescence de la cité de l'amour en faisant taire la musique, en détruisant des terrasses, en tuant l'insouciance d'une jeunesse attablée à penser son avenir et en faisant tomber un rideau rouge sang sur la seine...
    Ce n'est pas de ma faute si ça a eu lieu...
    ...mais ce sera la mienne, la nôtre si on en reste là...
    Il va falloir rallumer la lumière là où ils l'ont éteinte, sourire, là où ils ont fait pleurer, panser, là où ils ont blessé...
    En tant qu'artistes, nous ne pouvons pas faire grand-chose...enfin...si...peut-être...
    Un an après, jour pour jour, nous allons rallumer la lumière sur la scène, comme une bougie pour déchirer l'obscurité.
    Le 13 novembre 2016, nous allons jouer, au Théâtre des Feux de la Rampe, une représentation spéciale de Djihad.
    Un an après, nous monterons sur scène pour leur dire qu'ils ont perdu.
    Je reprendrai, exceptionnellement, à Paris, les traits d'Ismaël et un débat sera organisé après le spectacle.
    La séance aura lieu à 15h et en partenariat avec le Théâtre des Feux de la Rampe et DPAE Productions, l'entièreté de la recette sera reversée à l'association des victimes des attentats
    « 13onze15 - Fraternité et Vérité ».
    Faites passer le mot, venez nombreux, parlez-en autour de vous, remplissez les salles, celle-ci ou une autre, demandez aux théâtres d'ouvrir leurs portes, aux producteurs d'initier d'autres démarches pour que le 13 novembre 2016 soit le commencement d'une nouvelle ère.
    A chaque fois qu'ils essaieront d'éteindre, nous rallumerons...et nous sommes plus nombreux...
    Rendez-vous le 13 novembre 2016...

    Djihad
    Le Théâtre des Feux de la Rampe et DPAE Productions
    dimanche 13 novembre, 15 heures

  • Varenne, cyberpunk

    Varenne, cyberpunk ? Avant d’être l’auteur légendaire de bandes dessinées érotiques, Alex Varenne s’est fait connaître par un cycle magistral, Ardeur. "Ardeur" avant "hardeurs", si le bloggeur peut se permettre ce calembour facile. Plus sérieusement, Ardeur est cette série de science-fiction, dans la mouvance cyberpunk, rassemblée en un majestueux volume de près de 500 pages, aux Humanoïdes Associés.

    Varenne cyberpunk ? Voilà qui pourrait désarçonner les lecteurs et lectrices d’Irma Jaguar, La Molécule du Désir ou Gully Traver. Mais, au fait, de quel Varenne parlons-nous ? Du dessinateur Alex ou bien de son frère Daniel, le scénariste d’Ardeur ?

    Il est vrai que dans le duo d’auteurs, c’est bien Daniel Varenne qui forge l’identité de ce cycle de science-fiction se déroulant dans nos contrées, après un conflit planétaire. Il faut dire qu’à l’époque de l’écriture de cette première bande dessinée publiée par Alex Varenne, nous sommes en pleine guerre froide et la menace d’une troisième guerre mondiale entre l’ouest et l’est est toujours dans les esprits.

    Ardeur est cet anti-héros que le premier volume, road-movie crépusculaire, nous montre défiguré suite à un accident d’avion de chasse. L’homme, contraint de porter un masque, est un officier militaire en fuite, sans identité réelle et aux noms multiples – Ardeur, Mat, Frenchie ou Willy Karten.

    Vaste œuvre post-apocalyptique, les six tomes d’Ardeur ne sauraient se limiter à une dystopie. Les auteurs s’intéressent moins aux enjeux géostratégiques qu’aux personnages paumés et ballottés. Ardeur est un voyageur blasé, un ancien soldat devenu déserteur et espion à la mission vaine (protéger les plans d’un avion) qu’il finira du reste par abandonner. L’arpenteur traverse un no man's land à l’échelle européenne. Les survivants d’une guerre, dont on ne ne sait finalement pas grand-chose, se terrent en zombis dans des habitations sordides. Dans une guerre absurde qui ne dit pas son nom, les armées ressemblent à des bandes mafieuses et criminelles. Quant aux villes – lorsqu’elles sont encore debout – elles sont constituées de lieux interlopes et de repères louches d’escrocs, de criminels et d’espions où se négocient des trafics en tout genre. Ardeur, antihéros solitaire et tragique, arpente en voyageur perdu campagnes désertes et cités dangereuses. Il est accompagné dans les deux premiers tomes (Ardeur et Warschau) de son "Sancho Panza", Sobag – que Jack Ventress viendra remplacer au point de devenir le personnage principal du dernier opus, Jack Le Vengeur.

    alex varenne,ardeurLes femmes croisées par Ardeur sont tout à la fois omniprésentes et insaisissables. Alex Varenne se montre dessinateur hors-pair dans la représentation de ces déesses fragiles et indomptables : Werfel, Hilda, Anna, la prostituée Wyka, Eva Minska, figure victimaire à la recherche d’une vaine protection (La grande Fugue) et surtout Ida Mauz. Après une brève apparition dans le premier tome, cette élégante aristocrate, maîtresse d’un criminel notoire dont Ardeur prendra l’identité, devient au fur et au mesure du cycle l’épicentre de sa quête. La fin du passionnant volume Warshaw voit un improbable couple se former : la femme fatale tombe dans les bras de celui qui a pris les traits de son amant après l’avoir tué. Berlin Strasse marque l’évidence que l’histoire avec Ida est celle d’une rencontre manquée que l’avant-dernier tome, opportunément intitulé Ida Mauz, vient confirmer.

    Cette avant-dernière partie du cycle Ardeur semble être celle d’Alex Varenne. Loin du climat post-apocalyptique des volumes présents (marqués par la patte de Daniel Varenne), le talent du dessinateur est omniprésent dans sa manière de décrire la cage dorée de l’ancienne maîtresse de Willy Karten – ou plutôt des "deux" Willy Karten. Ida Mauz, tour à tout hautaine, majestueuse, sensuelle, dominatrice, manipulatrice ou bouleversante, est un contrepoint passionnant à ce cycle.

    Ardeur s’achève par une dernière parenthèse déstabilisante, Jack Le Vengeur. Ardeur a laissé la main à son ultime compagnon de voyage, Jack Ventress, un ancien second rôle apparu dans La grande Fugue, et devenu le personnage central de l’ultime tome. La tragédie absurde devient une tragi-comédie picaresque venant clore un chef-d’œuvre de la bande dessinée.

    Dans la préface de l’anthologie publiée par Les Humanoïdes Associés, Claude Ecken souligne à juste titre qu’Ardeur s’inscrit dans une période très créative de la bande dessinée francophone. En 1980, Alex Varenne fait partie de ces talents prometteurs, à l’exemple de brillants confrères nommés Philippe Druillet, Tardi ou Moebius. Ardeur n’est pas la première création des frères Dardenne mais c’est ce cycle qui les fait connaître. Daniel et Alex Varenne commettent là leur première – et seule – incursion dans un univers cyberpunk d’autant plus hallucinant qu’il n’a guère d’influences dans ce genre : "Les frères Varenne ne se sont pas trop embarrassés de références bédéesques" commente Claude Ecken. Si références il y a, il faut les chercher dans la littérature pour Daniel le scénariste (Ian Flemming, Stig Dagerman) ou la peinture pour Alex le dessinateur (Le Caravage, Rembrandt ou le tachisme). En 1980, Ardeur reçoit le prix du festival de Hyères, consacrant une œuvre post-apocalyptique décrite "à l’échelle humaine". Des hommes meurent, d’autres tentent de survivre dans un monde absurde et violent, "cependant, la guerre emporte tout sur son passage. Comme le conclut Dagerman dans l’essai que lit Ardeur [Notre Besoin de Consolation est impossible à rassasier] : ‘le monde est plus fort que moi’. À moins que ce ne soit l’amour." L’amour, Ardeur et Ida Mauz.

    Alex et Daniel Varenne, Ardeur, Intégrale, éd. Humanoïdes Associés, 2014, préface de Claude Ecken, Ardeur (1980), Ardeur, tome 2, Warschau (1981), Ardeur, tome 3, La grande Fugue (1981), Ardeur, tome 4, Berlin Strasse (1983), Ardeur, tome 5, Ida Mauz (1983), Ardeur, tome 6, Jack Le Vengeur (1987)
    "Alex Varenne, libre et libertin"
    "Le Viagra, en plus efficace et plus drôle"
    "Alex Varenne - Strip Art", du 8 novembre au 4 décembre 2016
    Art en Transe Gallery, 4 rue Roger Verlomme, Paris 3ème

    Remerciements particuliers à Alex Varenne et Mai-Loan Roque

    © Alex Varenne

  • Vite, Matthieu Suprin !

    Il ne vous reste que deux jours pour découvrir l’exposition de Matthieu Suprin, "La croisée des chemins, à la galerie Art En Transe Gallery (Paris 3e).

    À travers "La croisée des chemins", Matthieu Suprin nous offre un regard intimiste et élégant sur les peuples d'Asie. Cette exposition retrace ses pérégrinations en Birmanie, au Cambodge et au Laos.

    Bla Bla Blog est partenaire de cette exposition humaine et bluffante.

    Matthieu Suprin ,"La croisée des chemins"
    Jusqu’au 6 novembre 2016
    Art En Transe Gallery, 4 rue Roger Verlomme, Paris, 3e
    http://www.matthieusuprin.com

    © Matthieu Suprin

    Bla Bla Blog est partenaire de cette exposition

  • Une chose venue d’un autre temps

    Stranger Things est cet objet télévisuel comme venu d’une autre époque, ou plus précisément d’une autre décennie tant cette série à succès produite par Netflix utilise à plein la nostalgie des années 80.

    Les auteurs ont soigné les détails pour une immersion totale et régressive. Rien ne manque : la musique (Toto, The Clash et une bande son dégoulinante de synthétiseurs), les références cinématographiques et littéraires (Spielberg, King), sans oublier ces détails du quotidien, voitures, vêtements, téléphones (à fil), talkies-walkies et autres radio-cassettes...

    Maintenant, l’histoire. Un enfant disparaît. Il se nomme Will, a dix ans, et est recherché conjointement par sa mère, par un shérif blasé mais opiniâtre et par trois amis de Will, des gamins futés biberonnés à la science-fiction, à Star Wars, aux jeux de rôle et aux super-héros.

    Le spectateur croisera au passage quelques figures classiques : un couple d’adolescents stéréotypé accompagné de la bonne copine qui regrettera longtemps d'avoir tenu la chandelle, un savant fou (Matthew Modine) et des policiers dépassés par la situation. Le tout est sur fond de disparitions, de phénomènes surnaturels, de créatures étranges et d’expériences secrètes.

    Les références de Stranger Things sont multiples : Spielberg, bien entendu (ET, Poltergeist, Rencontres du Troisième Type), mais aussi Stephen King, auxquels il faudrait ajouter JJ Abrams qui avait déjà fait une incursion similaire pleine de nostalgie dans Super 8.

    On pourrait pinailler sur le fait que Stranger Things ne révolutionne pas l’histoire de la série. Ce serait cependant dénigrer une création maligne de Netflix qui joue avec l’hommage et les références nostalgiques pour alpaguer les quadras et les autres.

    Stranger Things, de Matt Duffer et Ross Duffer
    avec Winona Ryder, David Harbour, Finn Wolfhard, Millie Bobby Brown,
    Gaten Matarazzo, Caleb McLaughlin, Natalia Dyer, Charlie Heaton et Matthew Modine

  • Pompe le Mousse, Jennifer Hart Wohoho et les autres

    Twog s’est donné pour mission de sélectionner les tweets les plus percutants du célèbre site de microblogging. Un sacré travail quand on pense aux millions de messages quotidiennement mis en ligne, pas souvent pertinents, la plupart du temps d’une grande platitude mais parfois très bien vus.

    Twog propose en ce moment en librairie une compilation des pépites de Twitter. Les Perles de Twog c'est un choix de 400 tweets qui, en 140 caractères maximum, proposent une vision décapante et souvent pleine d’esprit de faits d’actualité (politique, sport, cinéma, show-business ou télévision) comme des vicissitudes de la vie quotidienne (les enfants, la santé, le travail, les vacances, la nourriture, la vie à deux ou le sexe).

    Les auteurs de ces aphorismes, réflexions et autres calembours se nomment Pompe le Mousse, KwesMat, Jennifer Hart Wohoho, Laura de B., Monsieur le Prof, Sale Con ou… La Mort. Derrière ces pseudonymes (parfois de jolies trouvailles) se cachent des auteurs anonymes au talent véritable, capables, dans le langage concis de Twitter, de trouver le bon mot, la phrase assassine ou de vraies réflexions hilarantes qui frappent juste et là où ça fait mal.

    Ainsi, sur le mariage gay : "L’Irlande dit oui au mariage homosexuel. On a désormais le droit de mettre des bâtons dans les roux" (funcorporation™) ; sur la science : "Quand ils disent « planète habitable », ça veut dire qu’il y a du wifi, des bières et pas de socialistes ?" (legrugru) ; sur la télévision : "Si vous avez la recette du bonheur, gardez-la… Ce connard de Lignac est capable de la déstructurer et de foutre des courgettes dedans" (DrStrangeLOL™) ; sur le sport : "La France, ce pays où avoir des problèmes avec la justice ne t’interdit pas de te présenter aux élections mais t’interdit de jouer au foot" (Olive M) ; sur la politique : "Sarkozy, c’est quand même le seul mec qui a passé plus d’examens après que pendant ses études" (Pompe le Mousse) ; sur nos problèmes de santé : "Plus je déprime et plus j’achète de la lingerie. Je suis au 36e dessous" (Jennifer Hart Wohoho) ; sur les voisins : "La Fête des voisins, ou l’occasion de mettre des visages sur des bruits" (La Mort) ; sur l’informatique : "- J’ai un problème avec mon ordinateur. - Quel système d’exploitation ? - … euh, le capitalisme, comme tout le monde" (Bk) ; sur le sexe : "Être cougar, c’est subir quelqu’un qui bosse sur son mémoire pendant que toi tu la perds…" (Laura de B.).

    Ces 400 perles sont à déguster et, pourquoi pas, à ressortir en société : effets garantis ! Allez, une dernière pour la route : "Les mots me manquent. Je vais leur écrire" (Lionel Liptique).

    http://twog.fr
    Les Perles de Twog, 400 Fous-Rires en 140 caractères
    éd. Hachette, 189 p. 2016

  • Bla Bla Blog s'est fait insulter par le capitaine Haddock

    Oui, vous avez bien lu : le bloggeur s’est bien fait insulter par le capitaine Haddock, comme le prouve la capture du message adressé au compte Twitter de Bla Bla Blog !

    twitter Haddock.PNGLe responsable en est le compte Twitter du Capitaine Haddock : https://twitter.com/CaptHaddock. Il a été créé à l’occasion de l’exposition sur Tintin au Grand Palais, visible jusqu'au 15 janvier 2017. Les personnages d’Hergé sont en effet mis à l’honneur sur plus de 2000 m².

    On doit aux organisateurs de cet événement l’idée canaille et interactive de donner la parole au capitaine au long cours, adepte de jurons aussi variés qu’originaux.

    Pour se faire insulter par Haddock, il suffit, sur Twitter, de taper le hashtag #capitaineHaddock à tagger sur le fameux compte de l'ami de Tintin : @CaptHaddock_

    Et accessoirement, on se précipite tous découvrir l’univers d’un génie du 9e art, au Grand Palais.

    Exposition Hergé, Grand Palais, Paris, du 28 septembre au 15 janvier 2017
    https://twitter.com/CaptHaddock