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salah khaïli

  • Des amis, de la poussière, du diesel et du rock

    Il souffle un souffle de rock dans Out Of The Blues, le nouvel album de Salah Khaïli, plus rapide que le vent, pour reprendre un de leur – court – titre (le bondissant Faster Than The Wind).

    Salah Khaïli, en featuring avec le chanteur Eric D. Larsen pour son nouvel opus, arpente les terrains du rock américain et anglais avec une belle audace et un sacré savoir-faire. Car, oui, il faut un  sacré aplomb pour se frotter au rockabilly (Dolly) avant de s’attaquer à du rock-blues, à l’instar de la session live Hey ou du formidable Happy Duck qui sent bon le foin séché, le diesel et la poussière du Tennessee. Au chant, Eric D. Larsen impose sa patte dans un album où il se fond avec bonheur.

    Ses ballades rock et blues sont un bel hommage au sud américain (Speechless), ce qui n’empêche pas Salah Khaïli et ses amis – Eric D Larsen, donc, au chant, à l'harmonica, et à la guitare, Emmanuel Sunee à la basse et Christophe "Tito" Taddei à la guitare – de proposer des titres rock originaux et d’une belle facture, à l’image du scintillant et pop-rock No Borders. Irrésistible. 

    Ça sent bon le foin séché, le diesel et la poussière du Tennessee

    Out Of The Blues recèle des perles sombres aux étranges éclats. On pense à l’instrumental Hit The Sack et surtout à Avalanche, un titre rock mêlant talk-over, riffs de guitares, batterie entêtante et échos inquiétants. Pas de demi mesure pour Salah Khaïli qui n’hésite pas à lorgner vers du rock bon et dur, avec un Eric D. Larsen comme en lévitation (Macadam). Une preuve supplémentaire s’il en était besoin avec la ballade acoustique Speechless, l’un des plus beaux morceaux de l’opus.  

    Dans Where Are My Schoes, le rock rugit et menace. Les guitares dominent, riffent et renvoient aux plus belles heures des seventies, lorsque le genre faisait la pluie et le beau temps. Salah Khaïli domine son sujet et offre l’un des plus beaux hommages à une musique que l’on a envie d’espérer immortelle.   

    Salah Khaïli, Out of the Blues, feat Eric D Larsen, Rock'n'Hall / Dixiefrog, 2024
    https://salahkhailimusic.com/out-of-the-blues
    https://www.facebook.com/salah.khaili
    https://www.instagram.com/salah_salator_khaili
    https://www.larsenblues.com

    Voir aussi : "Experience rock of the Salator"

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  • Le rock dans tous ses états

    Salah Khaïli est de retour dans une nouvelle aventure, avec cette fois Christophe "Tito" Taddei à la guitare. Le nom de leur projet ? Electric Blue Cats : un live placé sous les auspices du rock, de la rythmique et de la guitare – électrique, bien sûr.

    "High Fly" en est un avant-goût, avec ce smooth et ces couleurs chaudes qui invite à planer. Créé en 2020, le duo composé de Salah Khaïli et Christophe "Tito" Taddei a été vite rejoint par un bassiste, Emmanuel. La formule trio est la bonne pour multiplier les interactions musicales.

    La joie de vivre est au rendez-vous dans cet opus plein d’enthousiasme, et de groove, comme l’annonce le bien nommé "Groov’on The Eggs" qui entend bien marcher sur des œufs, avec gourmandise et pour le bonheur de tous. La guitare de Christophe Taddei y fait carrément merveille pour sa virtuosité, avant de proposer dans "Coconut Desert" un périple pop tout en luxuriance, sur des rythmes et des accents antillais.

    "Fresh Spring", avec cette facture groove que les Kool & The Gang (clin d’œil "Fresh", évidemment) n’auraient pas renié, abandonne un instant le rock pour un titre eighties parfait pour les pistes de danse.

    Beaucoup plus dingue, le titre relativement court (un peu plus de deux minutes), "Crazy House", propose une incursion électro ne se prenant pas au sérieux. Pour ce morceau, Electric Blue Cats aménage dans une maison hantée peuplée de robots disjonctées, de mouflets capricieux et de musiciens en roue libre.  

    La joie de vivre est au rendez-vous dans cet opus plein d’enthousiasme, et de groove

    L’auditeur sera sans doute plus touché par "A Wind Of Freedom" : normal pour un morceau engagé, en ce qu’il porte l’étendard de tous les opprimés de la terre, avec de nouveau la guitare de Christophe Taddei alliant nuances et puissance, sans oublier ces paroles pleines d'humanité : "Nous allons jouer pour la musique de demain / La musique nous sauvera car elle ne sert à rien…"

    Outre "Jungle Pursuit", un titre rock se piquant d’électro et de sons metaleux, inquiétant et dangereux, le rock se met dans tous ses états. Il ne pouvait pas ne pas faire une incursion du côté de l’urbain : chose faite avec "Change Your Partner". Voilà qui tranche de la facture résolument funk et groove que propose le trio, à l’instar de "The Joke" ou du de "Funky Mad Man" ou le très dansant "Dark Floor".

    Le formidable Electric Blue Cats se termine avec un dernier voyage : cette fois du côté du continent africain. Le rock se pare de ses plus belles couleurs, habité par la guitare sans faille de Christophe Taddei et les baguettes inspirées de Salah Khaïli.

    Electric Blue Cats, Electric Blue Cats, 2022
    https://salahkhailimusic.com/electric-blue-cats
    https://www.facebook.com/salah.khaili
    https://www.instagram.com/electricbluecats

    Voir aussi : "Experience rock of the Salator"

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  • Experience rock of the Salator

    Parlons rock, mais d’un rock beaucoup plus ambitieux que ne le laisse penser l’ouverture et la présentation de l'album Rock Da House de Salah Khaïli.

    Le batteur, auteur-compositeur-interprète propose avec son dernier projet musical un panorama passionnant de son univers, fruit de ses influences et de son travail dans la pop, le rock, le jazz ou la chanson française, comme de ses collaborations avec des figures majeures comme Étienne Daho, Tchéky Karyo, Axel Bauer, Sapho, Lucky Peterson ou Elli Medeiros. Autant dire que Rock Da House ne saurait se résumer à un de ces nombreux albums nostalgiques autant que régressifs, ce qu’il peut l’être par moment (le réjouissant "Rock That Shit"). En réalité, l’opus entend être une authentique expérience musicale pop et rock.

    Si Rock Da House commence à grand renfort de percussions primales, soutenues par un harmonica très blues, le séduisant "Trees In my Head" revendique une insolente fraîcheur, pour ne pas dire juvénilité. Ici, pourtant, le son rock se veut brut, avec ses guitares nerveuses, la voix franche de son chanteur (Salah Khaïli a amené avec lui pas moins de huit chanteurs et chanteuses anglo-saxons, argentin et cubain pour son projet) et bien entendu la batterie rageuse, nerveuse et explosive de celui que la scène internationale surnomme le "Salator".

    "My Son" est une ballade pop séduisante, à l’admirable construction mélodique et au texte tendre, portée par une voix veloutée aux accents de pop seventies. Tout aussi pop, "Blood Sweat And Tears" réjouira les oreilles grâce à un son extrêmement travaillé, à écouter un soir d’été indien en bonne compagnie.

    Cet album prouve que le rock est un animal à sang chaud, à la peau dure et beaucoup moins à l’agonie qu’on veuille bien le dire

    Il faut transgresser les règles, dit en substance le musicien dans un des morceaux ("Escape The Rules"), ce qu’il parvient à réaliser tout au long de cet album prouvant que le rock est un animal à sang chaud, à la peau dure et beaucoup moins à l’agonie qu’on veuille bien le dire.  

    À la recherche de sons pouvant régénérer son univers musical, Salah Khaïli n’hésite pas à aller voir du côté de l’électro-pop. C’est plutôt bien vu : "Flowers" s’inscrit bien dans son époque, tout comme "Love", aux accents funk.

    Au fur et à mesure que l’album se déploie, le rock du "Salator" se révèle comme bien plus complexe et mystérieux. Sensuel aussi ("My Best Friend"). On parlait des influences du batteur, producteur et compositeur : il ne faut pas oublier la world music, que Salah Khaïli s’approprie avec le lumineux "Kiko", nous transportant cette fois du côté de l’Amérique latine.

    "1983" pourra prendre à contre-pied l’auditeur. Morceau nostalgique et régressif renvoyant à la new-wave eighties ? Oui, mais pas seulement. Car dans ce morceau renvoyant à ces "souvenirs déchus",  Salah Khaïli propose un titre passionnant, sans doute le meilleur de l’opus, dans lequel il semble faire le lien avec des sons a priori irréconciliables : la pop, le rock, l’électro, l’urbain, voire même la chanson française. Finalement, "1983" aurait tout aussi bien se nommer "2021" ou, mieux, "83-21".

    Ce samedi 2 octobre, Salah Khaïli participera à la Nuit blanche de Paris, dans son projet Sk & Cool Jazz Édition, sur le parvis de la mairie du 14e arrondissement.  

    Salah Khaïli, Rock Da House, Salah Khaïli Music, 2021
    https://salahkhailimusic.com
    https://www.facebook.com/salah.khaili
    https://www.instagram.com/salah_salator_khaili

    Voir aussi : "Clou en plein cœur"

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