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dessins

  • Enki Bilal fait du bruit dans Landerneau

    Jusqu’au 29 août, la Fondation Leclerc propose à Landerneau, dans l’ancien couvent des Capucines, sa grande rétrospective sur Enki Bilal.

    La passion d’Édouard Leclerc pour la bande dessinée est proverbiale : que le fonds d’art contemporain mette à l’honneur le créateur des Phalanges de l’Ordre noir (1979), de Bug (2017-2021) ou de La Femme Piège (1986) n’est donc pas franchement une  surprise. Ce qui l’est moins est le parti pris de décortiquer l’œuvre du dessinateur en faisant le choix d’un parcours non pas chronologique mais thématique : "L’humain", "La ville", "Le cosmos" ; "La machine", "L’animal", "La violence", "La géopolitique", "La métamorphose", "L’intimité". L’analyse formelle technique de son œuvre fait l’objet de quatre autres espaces : "Le dessin" "La composition", "La couleur" et "La grisaille".

    Le spectateur de l’exposition est d’emblée frappé par la palette des moyens d’expression d’Enki Bilal : la bande dessinée et le dessin, bien entendu, mais aussi le scénario, la peinture (les acryliques de La Tétralogie du monstre ou l’installation Inbox à la Biennale de Venise de 2015), le cinéma (Bunker Palace Hôtel, Tykho Moon et Immortel (ad vitam)), sans oublier des incursions dans le théâtre (le Roméo et Juliette d’Angelin Preljocaj ou La Nuit juste avant les Forêts de Bernard-Marie Koltès).

    Le spectateur de l’exposition est d’emblée frappé par la palette des moyens d’expression d’Enki Bilal 

    La BD est au cœur de l’exposition proposée à Landerneau. Planches originales, crayonnées et couvertures sont d’autant plus saisissants que chaque case peut être isolée et regardée comme un tableau autonome. Que l’on pense aux espaces consacrés aux Phalanges de l’Ordre noir (1979) ou à La Croisière des oubliés (1975). L’exposition s’attache également à mettre en valeur le travail de composition et de montage autant que le soin qu’il met dans la colorisation de ses planches (le bleu et le rouge pour l’essentiel).

    Le travail d’Enki Bilal est par ailleurs indissociable de ses origines yougoslaves et de sa réflexion sur la chute du communisme, préambule aux multiples déflagrations géopolitiques (Partie de chasse, 1983). L’univers de Bilal est celui de sociétés sombres et violentes (le gris est omniprésent). Même dans des civilisations aux technologies avancées, l’humain est cet être nomade obligé de survivre quitte à se métamorphoser et s’hybrider (32 décembre, Animal’z). Il reste cependant cet infime espoir que tout n’est pas perdu, ce qu’illustrent ces personnages féminins et ces couples soudés dans l’amour.

    Cette passionnante exposition est enrichie d’extraits de films (Metropolis, Orange Mécanique ou Blade Runner) et d’œuvres de Gustave Doré, d’Antoine Bourdelle et même une toile de Francis Bacon. Preuve qu’Enki Bilal a su, comme beaucoup, mettre la bande dessinée à un niveau d’excellence. 

     Expo "Enki Bilal", jusqu’au 29 août 2021
    Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture
    Les Capucins, 29800 Landerneau
    https://www.fonds-culturel-leclerc.fr/En-cours-Enki-Bilal-642-21-0-0.html
    http://bilal.enki.free.fr

    Voir aussi : "Un conte de Bilal"
    "En première ligne"

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  • Sempé en vente chez Artcurial

    Le 19 juin prochain, la prestigieuse salle aux enchères Artcurial proposera à la vente 54 œuvres originales de Sempé. Ce sera aussi l’occasion de revenir sur les 60 ans de carrière du légendaire et génial dessinateur français. Plus d’une personne sera surprise d’apprendre que non-content de travailler pour des journaux et magazines nationaux comme Paris Match, L’Express Le Figaro ou encore Pilote, Jean-Jacques Sempé a aussi dessiné pour des titres étrangers comme The New Yorker, Sports Illustrated ou Punch.

    Eric Leroy, l’organisateur de cet événement, dit ceci : "Pour la première fois sur le marché de l’art est proposé un ensemble exceptionnel de dessins de ce génie de l’humour et de la poésie."

    Il est vrai que l’univers du  créateur du Petit Nicolas est unique, mélange de saynètes quotidiennes et poétiques et de regards tendres sur ses contemporains.

    Les 54 œuvres proposées à la  vente – couvertures d’album, de magazines ou dessins humoristiques – ont été réalisés soit à l’encre de Chine sur papier pour les dessins noir et blanc, soit à l’aquarelle ou crayons de couleur pour les dessins couleurs.

    Les dessins de la vente du 19 juin représentent toute la longue carrière de Sempé. Les dessins les plus anciens qui seront présentés datent du début des années 60.

    On y découvre à travers des scènes de vie quotidienne - deux cyclistes déambulant ainsi dans les rues tandis que l’on s’attarde sur une "Petite ballerine" - mais aussi des dessins d’humour tel que "Il était déjà comme ça avant !", "La cartomancienne" ou enfin "À l’opéra", une œuvre qui souligne l’importance de la musique pour Sempé.

    On plonge également dans l’univers du dessinateur à travers une visite de ses quartiers parisiens de prédilection : au jardin du Luxembourg ou encore à Saint-Sulpice. Un certain nombre de dessins permettent de retracer la carrière de l’artiste aux Etats-Unis. Sempé illustre la vie effrénée new yorkaise avec un coursier se frayant un chemin dans les rues de la Grosse Pomme. Sempé réalisait aussi des couvertures pour le New Yorker Seront ainsi proposées à la vente "The Musicians in Central Park - 1983" ou une scène de célébration colorée à l’occasion du "4th of July".

    On découvre enfin l’amour de Sempé pour le sport avec des dessins de couverture pour Sports Illustrated, l’un des plus importants magazines sportifs hebdomadaires américains, avec notamment "Droit au but" ou "L’entraînement".

    Pour les passionnés et ceux qui ont quelques sous dans leur bas de laine, rendez-vous est pris le 19 juin pour cette vente, avec des dessins estimés de 10 000 à 50 000 euros mais dont les prix devraient s’envoler.

    "Jean-Jacques Sempé, dessinateur d’humour"
    Artcurial
    Vente aux enchères le 19 juin 2021, Paris
    https://www.artcurial.com

    Voir aussi : "Un record pour Le Lotus Bleu"

    Jean-Jacques Sempé, La petite ballerine © Artcurial
    Jean-Jacques Sempé,
    Le violoniste © Artcurial

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  • Génération Geek Art 

    Geek Art Generation est un projet proposé sur Ulule par William Roger.

    Bla Bla Blog a déjà parlé de cet artiste, et il n’est pas étonnant d’en reparler ici, dans le cadre d’un futur ouvrage, un artbook compilant ses meilleures œuvres inspirées par la culture geek.

    Comics, mangas, séries ou films sont la principale source de William Roger. Nul doute qu’un large public sera sensible à la manière dont il s’accapare les grandes sagas et les héros devenus cultes, portés par la pop culture. Des œuvres plus personnelles compléteront ce recueil d’environ 80 pages sur papier brillant 170g, avec une reliure en dos carré collé et une couverture de 300g.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page d’Ulule consacrée à ce projet passionnant. 

    William Roger, Geek Art Generation, projet Ulule
    https://fr.ulule.com
    https://www.facebook.com/wroger.art

    Voir aussi : "William Roger, j’achète"

    Photos : William Roger

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  • La luxure est-elle un péché capital ?

    petites luxures,érotisme,dessins,sexe,instagramLa luxure serait-elle toujours un péché capital ? Allons, allons... À y regarder de près ces Petites Luxures, présentes sur Internet et sur Instagram, ressemblerait d'abord à un exercice artistique autant que ludique dans lequel un aphorisme ("With a little help from my hands"), une citation ("Quand mes mains voudraient bien, quand tes doigts n’osent pas") ou un jeu de mot ("Avoir la langue dans sa pote") est le prétexte à des saynètes intimes, sinon délurées.

    L’illustration prend ici tout son sens : avec Petites Luxures, les mot sont aussi importants que le dessin. L’un et l’autre se servent mutuellement, tels deux amants.

    La comparaison est raison dans cette série qui décline les rapports amoureux, la sexualité, les étreintes, les baisers, les caresses seul(e) ou à plusieurs, les corps à corps à deux, trois ou plus.

    L’érotisme qui se dégage de ces dessins est celui, apaisé, de ces moments de plaisirs, de câlins et de confidences. L’élégance des traits et le choix de ne montrer que l’essentiel ôte tout début de vulgarité. Les yeux s’accrochent à la partie du corps en jeu, les lèvres sourient au jeu de mot qui fait mouche, les doigts font glisser les vignettes qui se découvrent jour après jour.

    Avec plus d’un millions d’abonnés sur Instagram, Petites Luxures, créé par accident comme le raconte son auteur, a cessé d’être le site confidentiel réservé à un public d’intimes pour devenir véritablement populaire. S’y abonner c’est voir sur son fil d’actualité ces petits personnages à la ligne claire et aux courbes sensuelles parfois collés aux sujets d’actualité comme les personnages se collent serrés les uns aux autres. Malicieusement collés serrés.

    Petites Luxures: Histoires intimes, éd. Hoëbeke, 2019, 108 p.
    https://petitesluxures.bigcartel.com

    https://www.instagram.com/petitesluxures
    @PetitesLuxures

    Voir aussi : "Aurélie Dubois unmakes sex"

    © Petites luxures

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