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chanson française - Page 13

  • Marl’n, en fait oui

    Partons à la découverte de Marl’n, une chanteuse à l’univers singulier qui a sorti l’an dernier son deuxième album, Renaissance, illustré par une pochette que Magritte n'aurait pas renié.

    L’univers musical de cette artiste, originaire de la Drôme et installée aujourd’hui à Paris après un  passage par Londres, c’est une pop-rock sucrée et sophistiquée, chantée avec une fausse légèreté, y compris lorsqu’il s’agit de parler d’un départ ou d’un "amour mort" ("Bien sûr").

    Derrière son premier album Renaissance, on sent le travail et l’inspiration d’une musicienne se livrant avec sincérité : "Je sais beaucoup de choses / Je dis beaucoup de rien", dit Marl’n, confessant  ses failles et ses doutes, mais aussi les liens si fragiles avec l’autre : "Qui sait que quelqu’un d’autre / Nous emmènera demain / Que tôt ou tard plus rien ne compte / Qu’on se lassera du quotidien" ("Comment").

    Marl’n est capable d’entraîner l’auditeur en lévitation, à l’instar de cette ballade soyeuse qu’est "Délire", et qui fait le constat mélancolique d’un amour disparu : "Où sont passés tes mots et tes vers / Que tu envoyais cent fois chaque jour ?"

    L’audace de l’artiste va jusqu’à proposer cet objet digne de Camille : "Partager le jour". Cette proposition de voyage à deux est un bijou vocal, à la rythmique incroyable.

    L’un des plus beaux morceaux de l’opus, "La personne", déploie une parfaite ligne électro-pop, avec toujours ce joli brin de voix et cette facture nineties. La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses sur l’abandon, la séparation, la déception, mais aussi la séduction et la sensualité : "J’ai senti un peu de tendresse / de la complaisance / Un brin d’obligeance / qui ont su tromper la meilleure vigilance".

    La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses

    Plus léger, "Folie darling", le portrait enthousiaste d’une noctambule, a toutes les qualités d’un tube à la Alizée, à écouter les jours – ou plutôt les soirs – de spleen. On aime ou pas : en tout cas, ce morceau frappe par sa mélodie entêtante.

    "De ta lune", aussi sombre qu’énigmatique, fait le choix de la poésie et de l’onirisme dans ce chant sur l’attente, le manque de l’autre et la séparation : "Je suis là sur l’étoile / Me vois tu de ta lune ?" Impossible de ne pas penser au désormais classique de Mecano, "Hijo de la Luna".

    Retour à l’électro-pop avec "Ta place". Il est question du temps qui passe et de la difficulté de vivre à deux :  "Qu’importe la distance quand on y pense / Pas à pas on avance / Tant que l’on aime / Tant que l’on s’aime". Comment faire durer un amour au quotidien ? "Qu’importe l’intendance", chante Marl’n avec sagesse.

    C’est un slow infernal, précieux morceau que propose la chanteuse avec l’irrésistible "En fait non" :  "Tu imposes / Dans une autre danse / La lenteur du flow / Et tu avances une autre chance pour qu’elle donne qu’elle ne voit ce que cache les choses / Tu noies dans la romance". La séduction, la drague, l’amour, le tout sur une piste de danse : "Non ce n’est pas ça dans les mots / Dans un autre langage / I miss you", chante Marl’n, non sans flamme, avec une maîtrise certaine et un univers attachant.

    L’album Renaissance se termine avec "La septième". Ce morceau mêlant chanson française, électro-pop et rythme urbain prouve l’attachement de Marl’n au texte. Les lettres et les chiffres se mêlent aux notes de musique. Voilà qui est parfait pour terminer en légèreté un album que je vous invite à découvrir.

    À noter qu’un troisième opus de Marl’n devrait sortir prochainement. 

    Marl’n, Renaissance, EKP, 2021
    https://www.marln.fr
    https://m.facebook.com/marlnoff
    https://www.instagram.com/marln_off

    Voir aussi : "Une certaine PR2B"

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  • Nombres d’Oré

    La chanteuse Oré, découverte en 2019 lors des INOUïS du Printemps de Bourges, aime la chanson française, et elle le montre bien.

    En attendant la sortie de son deuxième EP, Le spectacle, elle dévoile son nouveau single, "Des chiffres".

    Le clip réalisé par Louis Dureau, bourré d’humour, met en image le titre délicat dans lequel Oré, accompagné de son incontournable ukulélé, s’interroge sur l’amour, le couple et la vie à deux ("C’est l’histoire d’une main qui a frôlé la mienne / De tes deux yeux qui ont croisés les miens / De deux trois moments parfois un peu gênants / De quatre mains prêtes à écrire la suite").

    C’est aussi une histoire de chiffres, comme le chante Oré : "Il paraît que l’amour dure trois ans / Encore hier j’en ai fait des cauchemars / Quand tu déposes sur ma bouche nos vingts ans / J’ai vraiment du mal à y croire".

    Pas question pour Oré d’en appeler à l’angoisse du lendemain et à la fin inéluctable des belles histoires. Profitons, dit en substance cette nouvelle figure de la chanson française.

    On attend évidemment son nouvel EP avec impatience. 

    Oré, Des chiffres, Sandor Music / Alter K, 2022
    https://www.facebook.com/oremusique
    https://www.instagram.com/oremusique

    Voir aussi : "Lina Stalyte, délicieusement Vintage"

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  • Dédales de Sigal

    Le groupe Sigal, c’est avant tout Marie Sigal, artiste touche à tout géniale et à la voix irrésistible. Elle s’est entourée de complices musiciens, dont Philippe Waterballs qui co-compose plusieurs morceaux de l’EP Minotaure. Dorian Dutech et Simon Portefaix complètent le groupe.

    En six titres pop-rock, Sigal impose son univers et ses messages : il est question du labyrinthe qu’est notre vie, rythmée par la naissance, l’amour, le sexe, les ruptures, les relations hommes-femmes et les pulsions.  

    Disons le aussi : il y a du parfum des années 80 et de la new wave boostée à l’électro dans ce premier EP de Sigal, à l’image du premier morceau, "Le jour d’après ma mort". Avec ce paradoxal ode à la vie, Sigal choisit le contre-pied, à l’image de cette géniale rupture de rythme funk et disco à la fin du titre qui parle avant tout de la vie : "Le jour d’après ma mort, / je retrouverai mes plantes et puis mes chats / y aura plus de place pour le tralala" avec la fin de tous les soucis : "J’en aurai fini de l’Atarax et du Xanax / Ataraxie jolie jolie… Je jour d’après ma mort / Je n’irai pas au supermarché / Je ferai tout ce que je n’ai jamais fait : / Être autre chose qu’un enfoiré".

    Pour l’extrait "Minotaure", le son eighties est encore là, dans ce récit amoureux sensuel et sexuel, écrit sous l’angle mythologique, imagé avec soufre, humour et poésie tout à la fois  : "Ici sa main qui te caresse / Qui file à l’anglaise / Voici une nuit d’orage et de braise / Petite mort princesse". Le morceau qui donne son nom à l’EP, peut être vu comme un hymne au plaisir et au désir féminin :  "C’est un homme c’est un dédale / Waiting for me / C’est un monstre un animal". 

    Disons le aussi : il y a du parfum des années 80 et de la new wave boostée à l’électro

    Pour "La couveuse", Sigal choisit le talk-over pour se mettre dans la peau d’un nouveau-né. C’est un choix artistique rare. Il faut écouter comment la chanteuse évoque le monde vu par un bébé prématuré "dans le silence de la couveuse" d’une maternité. La chanson se termine par une émouvante adresse, celle d’une mère pour son jeune enfant : "Oh toi mon nouveau né / C’est fini la couveuse C’est fini".

    L’amour nourrit l’EP de Sigal avec une fraîcheur et une joie communicative, y compris dans ce portrait singulier qu’est "François" : "François rebelle mon paradis / C’est démodé toute cette folie / François tu es ma maladie". Un portrait mais aussi, vous l’aurez compris, une déclaration d’amour – contrarié : "François, ma mélancolie".

    La sensibilité de Signal est tout autant évidente et "sans équivoque" dans "Tu danses", une déclaration tendre, amoureuse et admirative derrière laquelle se lit l’influence de Zazie : "Ton corps est avalanche ton cœur est abondance".

    Il y a même sensualité dans cet appel au lâcher-prise, à la liberté et à l’hédonisme dans le subjuguant "Open bar" : "Exigeons / Des mains repues des bouches rougies / Des étendards des insomnies / Sens éperdus sens interdits / Des gyrophares / Des bains de minuit".

    Sigal, Minotaure, EP, Inouïe Distribution, 2022
    https://www.facebook.com/mariesigalpage
    https://www.instagram.com/sigal_groupe

    Voir aussi : "En roue libre"

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  • Adé alors ?

    Nous avions parlé avec gourmandise d’Adé, avec son premier single solo, "Si tu partais", véritable coup de cœur de cette rentrée. Voilà donc l’ex de Thérapie Taxi avec son premier album, Et alors ?  Le point d’interrogation est important, tant il interroge autant qu’il toise l’auditeur : oui, Adé n’est pas que cette rockeuse impertinente.

    "Et alors ?" La chanson qui ouvre l’album, avec une introduction donnant le ton d’un opus assumant totalement ses influences country ("À peu près"). La pop d’Adé ne désarçonnera cependant pas totalement l’auditeur : rockeuse jusqu’au bout des ongles ("Avec des si"), Adé chante aussi bien le lâché-prise, la liberté (« Et alors ?") que l’amour ("Sunset" et le fameux "Si tu partais").

    Le fan de Thérapie Taxi sourira à l’écoute de "Q", un morceau qui peut être lu comme un clin d’œil formé par Adélaïde Chabannes de Balsac – Adé, donc – et Zaoui : "Alors mêle toi d'ton cul, ouais / Et je sais que c'est dur ouais".

    L’amour que chante Adé ne joue plus avec la provocation qui a fait le succès de Thérapie Taxi

    Et alors ? est le premier album solo d’une jeune femme se cherchant, entre force et fragilité : "Quand j'en aurai marre de rêver, j'en aurai marre de tomber / J'pourrais renaître, j'vais rassembler mes cendres et admirer… Être un cowboy, peu importe / Quand je suis faible, je suis forte / Je rentre et j'arrache la porte" ("Avec des si"). Introspection encore avec ces confessions faites à haute voix dans la jolie ballade "Insomnies" : "Alors je pense mais je pense à quoi / Je pense que j'assume pas / J'pense trop dans ces cas-là".

    L’amour que chante Adé ne joue plus avec la provocation qui a fait le succès de Thérapie Taxi. L’ex-chanteuse du groupe de rock parle d’insatisfaction, d’erreurs ("Bonne année"), de rupture et de frustrations ("À peu près"). La fin d’une relation est chantée avec un fausse légèreté dans "Les silences" ("Toutes les blessures invisibles / Qu'on s'est faites sans rien dire sur nos faiblesses / J'ai évité les conflits / Mais je n'peux plus tenir toutes mes promesses") puis dans "Solitude imprévue", un futur tube prouvant à lui seul la qualité d’écriture d’une artiste importante de la scène française. 

    Adé, Et alors ?, Tôt Ou Tard, 2022
    https://www.facebook.com/adechabb
    https://www.instagram.com/adechabb

    Voir aussi : "Adé, l’ex de Therapie TAXI, bien partie pour rester"

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  • Une certaine PR2B

    Il y a ces albums, comme ça, dont l’écoute des trois premiers titres augurent de manière certaine que vous êtes en passe de vous laisser submerger et conquérir totalement par une œuvre incroyable et bouleversante. C’est simple :  Rayons gamma, le premier album de PR2B sorti l’an dernier, est un opus incontournable, faisant de cette chanteuse une figure qui va devenir essentielle pour la scène française.

    Rayons gamma promet de rester parmi les albums de chanson à absolument avoir avec soi, ou du moins à découvrir, tant le talent de Pauline Rambeau de Baralon (son vrai nom) explose en pleine figure.

    "La chanson du bal" vous emballe avec cette chanson électro pop dans lequel la fête, l’insouciance, la drague et la séduction se mêlent au spleen et à la mélancolie : "J'avais ma robe couleur de spleen / Et verre de gin / Il ne fallait rien pour me parler / Ni pour m'aimer".

    De mélancolie, il en est justement question dans cet autre bijou, assurément un futur classique. Dans la grande tradition de la chanson française, PR2B donne à voir un sentiment diffus et obsédant : " Tu reviendras toutes les nuits / Même si je ne t'appelle pas / Je te rêve l'après-midi / Je te cherche dans les draps / On t'appelle Mélancolie" ("Mélancolie").

    Le morceau qui donne son nom à l’album est celui qui a fait découvrir l’artiste originaire de Bourges. PR2B montre une fois de plus son caractère autant que sa sensibilité à fleur de peau. Le son électro-pop sert magnifiquement cette déclaration d’amour aussi magique et fantastique que le titre : "Alors c'est comme ça / On faisait comment déjà / Sans les rayons gamma ?"
    Amour encore avec ce magnétique "Ma meilleure vie", qui se transforme en confession et en introspection mais aussi en chant sur les rêves, parfois déçus, et, finalement, l’espoir.  

    Le moins que l’on puisse dire est que Pauline Rambeau de Baralon clôt en beauté son album

    Le bouleversant "Lettre à P." est le premier volet que PR2B consacre à sa famille. Cette lettre à un père trop disparu ("Oh si tu étais là pour voir / Ce qu'ils sont sages / Ce qu'ils font page / Papa tu es mort au bon âge"), ou cette tendre confession pour sa mère en forme de demande d’amour et de consolations ("Si je viens dans tes bras / Peut-être que j’oublierai", "Mama") par une jeune femme qui parle de liens indéfectibles ("Pourquoi je te ressemble traits pour traits / Aurais-tu manqué d’inspiration ?"). De ressemblance physique, il n’en est pas question lorsqu’elle parle de son frère : "Tu n’as pas le même sang que moi". Dans une facture rappelant quelques-uns des chefs d’œuvres de Barbara, PR2B parle de l’enfance, de l’adolescence, des liens entre frère et sœur et des différences qui rapprochent : "On peut compter sur les doigts / Les fois où l’on s’est quittés / Je t’ai vu prier tu m’as vu chanter / On peut compter sur les doigts / Les fois où l’on s’est détestés" ("Mon frère").

    Dans une électro-pop urbaine et tout aussi inspirée, la musicienne berrichonne parle, dans "Qui sont les coupables", d’une "petite fille de province d'une ville de diagonale". Dans cet univers triste et étriqué, dans une attente de fin du monde, PR2B pose cette question : "Pourquoi il n'y a que les prisonniers qui s'évadent ?"

    L’auditeur sera sans doute autant frappé par la fausse insouciance de "La piscine", un morceau plus cruel qu’il n’y paraît si on tend bien l’oreille : "Combien de larmes pour remplir la piscine / Avant que les amis ne me prennent de court / Et qu’ils baisent et qu’ils rient au fond de la piscine / Quand je finis les verres là au fond de la cour". Tout aussi sombre est le titre au rythme rap "Plus rien de bien", confession qui dit le malaise d’une jeune femme en colère : " Les femmes se font fumer bien mieux dans la vie qu’à la télé".

    Pour "Punta cana", l’écriture précise et incisive disent les interrogations d’une jeune femme, lucide sur notre monde contemporain : "J’aimerais qu’on raconte sa vie comme au ciné / Tout est faux mais en vrai / Mes mensonges vérités". Quelle est notre place ? Pourquoi et "pour qui on travaille à la chaîne" ? PR2B se portraitise avec sévérité, tout en cherchant la bienveillance chez ses proches – sa mère, de nouveau: "Ma mère regarde le beau en moi / Sans voir le pire de ma raison". La musicienne lance encore ce constat : "Chienne de vie, amour diluvienne".

    Cette "chienne de vie" est l’objet du titre éponyme qui clôt Rayons gamma. Le moins que l’on puisse dire est que Pauline Rambeau de Baralon clôt en beauté son album. Sans nul doute, l’auditeur gardera longtemps en mémoire la mélodie et les paroles de cette ballade à la mélancolie bouleversante : "Les chiens sont toujours fidèles / Quand ils ont la bouche pleine / Les étoiles les oublient / Quand ils sont dans leur nid / Je regarde le golden que la nuit je promène / Je me demande qui de nous deux a les rênes".

    PR2B, Rayons gamma, Naïve / Believe, 2021
    https://www.pr2b.fr
    https://www.facebook.com/pauline.r2b

    Voir aussi : "Adé, l’ex de Therapie TAXI, bien partie pour rester"
    "La reine Christine"

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  • Zoé Morin, 15 ans et déjà trois albums

    Zoé Morin fait partie de ces nouvelles voix de la scène française que Bla Bla Blog a décidé de suivre. 15 ans et déjà trois EP (le premier était sorti lorsqu’elle avait seulement 9 ans (sic). Le dernier en date, Le premier jour, permet à la chanteuse toulousaine d’imposer un peu plus encore son univers.

    Le titre "Tulipe" démontre une vraie maturité et un désir de s’affranchir de l’enfance, à travers le portrait d’une artiste broyée par le succès, artiste inspirée par le destin incroyable de Britney Spears : "Ses fans pensaient être / Sa meilleure amie / Les hommes rêvaient / De l’avoir dans leur lit / Elle offrait sa vie / Sa mythologie / Elle savait qu’elle était". Avec cette chanson pop bricolée avec amour, Zoé Morin lâche la bride et se fait le porte-parole d’une femme fatale et fragile, avec l’audace d’une jeune artiste qui est aussi jeune qu’elle est douée. 

    Auteure, compositrice et interprète, Zoé Morin domine son sujet

    Dans "Le papier magique", c’est de nouveau le portrait d’une femme là encore exploitée : mariage arrangé, soumission et rêve enterré.

    Auteure, compositrice et interprète, Zoé Morin domine son sujet, grâce à des textes personnels, riches et denses ("On rigolait pendant des heures") servis par une voix tendue jusqu’à la limite.  

    L’EP se termine par ce qui est sans doute le plus beau (et aussi le plus long) morceau de son EP. "Le premier jour" se mêle d’influences urbains dans ce message féministe : "Toi justement tu veux changer cette mage / Tu veux remonter le cap / Tourner la page / Que la violence soit un mirage / Bref, t’as mis deux heures à te préparer / Tu t’entends dire « les filles habillez vous comme vous voulez »". Zoé Morin se fait ainsi le porte-parole de celles qui ne veulent passer ni pour des "salopes" ni pour des "coincées".

    Celle qui n’est encore qu’une lycéenne prouve par l’audace et la pertinence de son EP qu’elle a tout pour devenir une chanteuse sur laquelle il faudra compter. 

    Zoé Morin, Le premier jour, EP, 2022
    https://www.instagram.com/zoemorinchanson
    https://spinnup.link/522834-le-premier-jour
    https://deezer.page.link/r1j6kor4ZRMh5Sei8

    Voir aussi : "On a retrouvé Zoé Morin"
    "Le talent n’attend pas le nombre des années"

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  • Parfois, Vanessa Philippe

    Vanessa Philippe avance masqué dans son dernier clip, "Parfois". Masquée mais sincère et bouleversante derrière la légèreté apparente du morceau qui nous parle d’une séparation, chanté avec une fausse désinvolture : "Parfois j’explose  / Ou bien j’implose / Et puis tu meurs / Et si j’oublie".

    Il y a quelque chose d’une douleur indicible dans ce morceau et dans ce clip utilisant des images du Voyage dans la lune de Georges Méliès.

    Vanessa Philippe a le regard tourné vers le ciel dans ce titre comme dans l’album tout entier, Soudain les oiseaux ,qui a été écrit en hommage à sa sœur disparue en 2019. C’est d’abord à elle qu’elle s’adresse lorsqu’elle chante : "Parfois t’es là / Tu disparais / Et ce matin / T’es pas revenue."

    "Parfois" est le 9ème clip qu'elle réalise elle-même pour son dernier album. Elle a obtenu plusieurs prix de réalisation. "Suivre le soleil" vient entre autres d'être nommé Finaliste au New York Cinematography Film Awards.

    En concert actuellement, Vanessa Philippe sera présente à la JIMI Festival de Marne le 8 octobre 2022.

    Vanessa Philippe, Parfois, single, 2022
    https://www.vanessaphilippe.com
    https://www.facebook.com/vanessaphilippemusic
    https://www.instagram.com/vansphi
    @vansphi

    Voir aussi : "Soudain, Vanessa Philippe"

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  • Tout le monde aime l’amour

    Tiphanie Doucet s’était fait remarquée il y a quelques mois avec la revisite de "Joe le Taxi", le tube intersidéral de Vanessa Paradis.

    Chanteuse et actrice comme sa consœur et aînée, Tiphanie Doucet revient cette fois avec un single inédit, "Une love song", qui est le premier extrait de son 2e album prévu pour fin 2022 et co-produit avec Raphael D'hervez (Minitel Rose, Pégase, FVTVR Records) et Bill Cox. 

    Décidément, Tiphanie Doucet sait se faire aimer

    Sur une musique résolument pop, Tiphanie Doucet propose une jolie déclaration d’amour. Et c’est à l’ancienne que la chanteuse le fait dans un clip acidulé, avec du papier à lettres, un crayon, une enveloppe colorée à poster et des mots choisis avec soin : "Si j’t’envoyais une love song / Une lettre sur ton palier / Everybody would tell me / Not to do this way".

    On craque pour la voix veloutée de cette nouvelle figure de la scène française. Pas de doute : Décidément, Tiphanie Doucet sait se faire aimer.

    "Une love song" est à découvrir absolument, avant son prochain album. 

    Tiphanie Doucet, Une love song, single, 2022 
    https://www.tiphaniedoucet.com
    https://beacons.ai/tiphaniedoucet
    https://www.facebook.com/tiphaniedoucet
    https://www.instagram.com/tiphaniedoucet 
    @TiphanieDoucet

    Voir aussi : "Vas-y Joe, vas-y fonce"
    "Adé, l’ex de Therapie TAXI, bien partie pour rester"

    © Tiphanie Doucet 2022

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