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• • Textes inédits - Page 3

  • George Eliot, une femme libre sous le règne rigide de Victoria

    george-eliot.jpgGeorge Eliot (1819-1880), de son vrai nom Mary Anne Evans, est un auteur britannique du mouvement victorien.

    Issue d’un milieu modeste, elle doit vivre avec la rigidité de la société anglaise, aux couches sociales très hiérarchisées. Elle y résiste grâce à l’école, à la découverte des arts et de la philosophie, aux voyages en Europe mais aussi aux relations considérées comme scandaleuses qu’elle entretient avec le philosophe et journaliste George Henry Lewes. Cette union libre et affichée est mal perçue et oblige la jeune femme à se tenir à l’écart de la société londonienne.

    À l’âge de 37 ans, elle écrit son premier ouvrage, Amos Barton, le premier volet des Scènes de la Vie du Clergé. Elle choisit un pseudonyme masculin, George Eliot, afin d’être mieux perçue par les critiques. Elle révèle sa véritable identité après la parution de son roman Adame Bede qui s’avère un succès. S’ensuivent une vingtaine d’ouvrages, dont Le Moulin sur la Floss (1860) et Middlemarch (1872). Ces deux derniers livres, considérés comme ses chefs d’œuvre, impose George Eliot comme une figure majeure de la littérature victorienne. Elle y excelle dans son art du réalisme, de l’érudition, de l’humour et de l’observation psychologique.     

    Ce qu'elle a pu écrire :

    "Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."

    "Examinez bien vos paroles et vous trouverez que, lors même que vous n’avez aucun motif d’être faux, il est très difficile de dire l’exacte vérité."

    "Les femmes heureuses, comme les nations heureuses, n'ont pas d'histoire."

    "Elle est comme les autres femmes. Elle croit que deux et deux feront cinq si elle pleure assez longtemps et fait assez d'histoires."

    "Nos actions agissent sur nous tout autant que nous agissons sur elles."

    "Dieu nous juge tous entiers et d'un regard, et non pas comme les hommes, sur des sentiments et des actes isolés."

    "Lors même que vous n’avez aucun motif d’être faux, il est très difficile de dire l’exacte vérité."

    "Les animaux sont des amis tellement agréables - ils ne posent jamais de questions, ils ne font aucune critique."

    "Nous sommes volontiers meilleurs pour les bêtes qui nous aiment que pour les femmes qui nous aiment. Est-ce parce que les bêtes ne parlent pas ?"

    "On prend parfois comme une mauvaise habitude d'être malheureux."

    "Pour récolter plus de roses, il suffit de planter plus de rosiers." 

    "Béni soit l'homme qui, n'ayant rien à dire, s'abstient d'en administrer la preuve en paroles !"

    "Je ne nie pas que les femmes soient stupides ; Dieu Tout Puissant les fit l’égal des hommes."

    "Nos actions sont comme nos enfants, qui vivent et agissent en dehors de notre propre volonté."

    "Une différence de goût en matière de plaisanteries gâte l’amitié." 

    "Une erreur vigoureuse et vigoureusement cultivée entretient du moins les germes de la vérité."

  • "Gilles de Rais"

    gdr.JPGMon tout premier essai date de 1991. Il s'agissait d'un travail sur Gilles de Rais qui a commencé sa carrière comme compagnon de Jeanne d'Arc.

    Ce personnage fascinant, mystérieux et terrifiant tout à la fois, a fait l'objet d'un nombre incalculable de livres, d'essais et de disgressions littéraires de toutes sortes. On a aussi dit des milliers de bêtises sur celui que certains on qualifié de "premier serial killer" de l'histoire.

    Cet essai permet au moins de délier le vrai du faux, en faisant le point sur la vie et sur l'époque de celui que la légende a surnommé "Barbe-Bleue". C'est un essai daté déjà de presque 20 ans qui n'a pas d'autre ambition qu'encourager à aller plus loin dans la découverte de ce personnage hors du commun de l'histoire de France.

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  • "Un chef d'œuvre oublié : le De laudibus sanctae crucis"

    Dans cet essai universitaire daté de 1994, je me suis intéressé à l'une des plus frappantes œuvres du Moyen Âge, le De laudibus sanctae crucis de Raban Maur.

    Une oeuvre énigmatique et complexe comme on peut en juger (pour ceux qui diraient encore que le Moyen Âge est une ère marquée par l'obscurantisme...).

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  • "Le Mythe, cet obscur Labyrinthe"

    Dans le cadre d'un diplôme de troisième cycle en médiation culturelle à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers, j'ai étudié en 2004 une oeuvre de jeunesse de Marguerite YourcenarFeux, sous l'angle mythologique. Ce recueil de nouvelles traite de Phèdre, d'Achille, de Patrocle, d'Antigone et de Clytemnestre. Cette courte étude montre comment la littérature contemporaine peut "apprivoiser" les grands mythes occidentaux.

    L'eouvre intégrale de Marguerite Yourcenar a été publiée chez Gallimard dans la collection de La Pléiade. Si vous n'avez jamais lu Maqrguerite Yourcenar, je vous conseille de commencer par Mémoires d'Hadrien, l'autobiographie imaginaire de l'empereur romain Hadrien (76-138) mais surtout L'Oeuvre au Noir, à mon sens son roman le plus puissant, le plus riche et le plus inspiré.

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  • "Instruction élémentaire à l'école carolingienne"

    Ce mémoire de maîtrise consacré à l'enseignement élémentaire et populaire sous les Carolingiens date de 1994. Il a été dirigé par Olivier Guillot, médiéviste à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers. Curieusement, même si le thème de Charlemagne et l'école est très populaire, il a été relativement peu étudié en profondeur pour la simple et bonne raison que les sources s'y rapportant sont peu nombreuses. J'ai été confronté à ce problème et le moyen de le contourner a été d'élargir mon étude à l'école sous les Carolingiens, de 768 (l'avènement de Charlemagne) à 888 (la fin du règne du dernier empereur carolingien Charles le Gros). J'ai pris le parti de traiter ce sujet sous deux angles : sous l'angle chronologique d'une part et sous l'angle critique d'autre part en traitant deux auteurs du IXème siècle, Notker le Bègue, dit le moine de Saint-Gall, et Raban Maur, abbé de Fulda et archevêque de Mayence (cf. illustration à droite : Raban Maur est le personnage à gauche). En annexes j'ai enfin reproduit l'ensemble des sources utilisées pour cette étude. Un essai d'une autre époque, écrit sans moteur de recherche mais avec de vraies sources écrites et anciennes.

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