George Eliot, une femme libre sous le règne rigide de Victoria (04/10/2014)

george-eliot.jpgGeorge Eliot (1819-1880), de son vrai nom Mary Anne Evans, est un auteur britannique du mouvement victorien.

Issue d’un milieu modeste, elle doit vivre avec la rigidité de la société anglaise, aux couches sociales très hiérarchisées. Elle y résiste grâce à l’école, à la découverte des arts et de la philosophie, aux voyages en Europe mais aussi aux relations considérées comme scandaleuses qu’elle entretient avec le philosophe et journaliste George Henry Lewes. Cette union libre et affichée est mal perçue et oblige la jeune femme à se tenir à l’écart de la société londonienne.

À l’âge de 37 ans, elle écrit son premier ouvrage, Amos Barton, le premier volet des Scènes de la Vie du Clergé. Elle choisit un pseudonyme masculin, George Eliot, afin d’être mieux perçue par les critiques. Elle révèle sa véritable identité après la parution de son roman Adame Bede qui s’avère un succès. S’ensuivent une vingtaine d’ouvrages, dont Le Moulin sur la Floss (1860) et Middlemarch (1872). Ces deux derniers livres, considérés comme ses chefs d’œuvre, impose George Eliot comme une figure majeure de la littérature victorienne. Elle y excelle dans son art du réalisme, de l’érudition, de l’humour et de l’observation psychologique.     

Ce qu'elle a pu écrire :

"Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être."

"Examinez bien vos paroles et vous trouverez que, lors même que vous n’avez aucun motif d’être faux, il est très difficile de dire l’exacte vérité."

"Les femmes heureuses, comme les nations heureuses, n'ont pas d'histoire."

"Elle est comme les autres femmes. Elle croit que deux et deux feront cinq si elle pleure assez longtemps et fait assez d'histoires."

"Nos actions agissent sur nous tout autant que nous agissons sur elles."

"Dieu nous juge tous entiers et d'un regard, et non pas comme les hommes, sur des sentiments et des actes isolés."

"Lors même que vous n’avez aucun motif d’être faux, il est très difficile de dire l’exacte vérité."

"Les animaux sont des amis tellement agréables - ils ne posent jamais de questions, ils ne font aucune critique."

"Nous sommes volontiers meilleurs pour les bêtes qui nous aiment que pour les femmes qui nous aiment. Est-ce parce que les bêtes ne parlent pas ?"

"On prend parfois comme une mauvaise habitude d'être malheureux."

"Pour récolter plus de roses, il suffit de planter plus de rosiers." 

"Béni soit l'homme qui, n'ayant rien à dire, s'abstient d'en administrer la preuve en paroles !"

"Je ne nie pas que les femmes soient stupides ; Dieu Tout Puissant les fit l’égal des hommes."

"Nos actions sont comme nos enfants, qui vivent et agissent en dehors de notre propre volonté."

"Une différence de goût en matière de plaisanteries gâte l’amitié." 

"Une erreur vigoureuse et vigoureusement cultivée entretient du moins les germes de la vérité."

14:45 Écrit par Bruno Chiron | Tags : eliot, grande-bretagne, féminisme, roman | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |