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  • La jolie partition de Jellynote

    Aujourd’hui, c’est d’une plateforme dont il sera question. Une plateforme qui devrait interpeller pas mal de musiciens et musiciennes professionnels ou amateurs.

    Jellynotes, créé il y a un peu moins de deux ans, peut déjà se vanter d’attirer un demi-million d’utilisateurs dans le monde et 500 créateurs actifs. Le site est accessible pour l’instant en 5 langues : français, anglais, espagnol, russe et portugais. Le créneau de cette jeune entreprise ? La partition de musique.

    Les créateurs et associés de Jellynotes, Flore Wang et Sylvain Streiff, se félicitent d'avoir fondé une coopérative de musiciens créateurs de partitions leur permettant de les diffuser à un public mondial - et, au passage, de générer des revenus.

    Flore Wang explique que dans les conservatoires ou dans leurs cours privés, les professeurs distribuent souvent leurs partitions gratuitement à leurs élèves, mais qu’ils ne les diffusent pas pour des raisons pratiques et juridiques. Il est aussi plus compliqué que l’on croit pour un instrumentiste amateur ou professionnel de trouver une partition jouable au piano ou à la guitare. Par ailleurs, il arrive très souvent que ce type de partition n’existe même pas, y compris pour les plus grands tubes. Se pose en plus la question ardue des droits d’auteur.

    Hotel California des Eagles, version accordéon !

    Jellynotes se charge d’héberger et de proposer près de 400 000 partitions, des partitions de tout genre, d’une BO de James Bond au Canon de Pachelbel, en passant par Hotel California des Eagles, - version accordéon ! - ou le dernier tube de Billie Eilish.

    C’est une communauté de près de 500 créateurs, qu’ils soient musiciens de scène, professeurs de musique, copistes, arrangeurs ou tout simplement compositeurs connus ou non, qui se regroupent dans une communauté partageant une ou plusieurs partitions. Flore Wang précise que Jellynotes s’assure de la qualité et de la pertinence de telle et telle partition, avant de s’occuper du reste : la licence, la technique, la mise en ligne et le visibilité.

    Au final, l’utilisateur a en main un choix pléthorique de partitions qui sont d’autant plus utiles que Jellynotes propose en plus des outils d’apprentissage intégrés. En effet, les partitions s’adaptent à la taille d’écran de l’ordinateur, du téléphone ou de la tablette. Les notes peuvent être jouées avec du son MIDI. On peut transposer dans une autre tonalité et on peut même jouer accompagné d’autres instruments avec le "Mode Ensemble".

    La plateforme se charge aussi de rémunérer les créateurs de ces partitions et repaie la plus grande partie du prix de vente aux compositeurs, paroliers des chansons originales ainsi qu’aux créateurs des partitions.

    Flore Wang et Sylvain Streiff présentent leur startup comme "une coopérative équitable de musiciens pour les musiciens". Ils ajourent ceci :  "En plus de représenter une nouvelle source de revenus, la plateforme Jellynote sera un lieu de rencontre et de visibilité pour ces musiciens professionnels, une source de mentoring envers les apprentis musiciens, une source de collaboration entre musiciens pros, et une source de promotion pour leur marque personnelle".

    Nous avions dit en début de chronique que Jellynotes pouvait intéresser les musiciens et musiciennes amateurs ou professionnels. Gageons aussi que la découverte de partitions de Lady Gaga, Francis Cabrel ou Vivaldi pourrait bien donner quelques idées à bien d’autres : et si moi aussi je me mettais à la musique ?

    https://www.jellynote.com
    https://www.facebook.com/JellyNote

    Voir aussi : "Les masterclass online de The Artist Academy"

    Photo : Flore Wang & Sylvain Streiff - Jellynotes

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  • Vous ne préférez pas plutôt un stage ?

    Ah, ces entretiens d’embauche, ces DRH froids, ces startups pratiquant l’art faussement cool du recrutement et surtout ces candidats obligés d’avaler des couleuvres pour décrocher des emplois faméliques malgré leur CV long comme le bras…

    Voilà le sujet de la bande dessinée de Mathilde Ramadier, Vous n’espériez quand même pas un CDD ? (éd. Seuil). Le livre se présente sous la forme de chroniques que l’on imagine vécues par l’auteure. Chaque chapitre correspond à une offres d’emploi avec l’annonce correspondante, parfois aussi drôle – et ce n’était pourtant pas le but ! – que les strips qui suivent : "Design junior," "Pigiste," "Copy writer" ou "Creative manager."

    Managers se comportant en gourous tout-puissants

    Mathilde Ramadier croque avec un mélange de férocité, de naïveté et de poésie ces huis-clos au cours desquels se jouent une carrière, des rêves et un avenir, et qui sont souvent réduits à néant en quelques mots. On rit jaune en découvrant ces tranches de vie en entreprise. Le monde des startups est sévèrement égratigné : managers se comportant en gourous tout-puissants, petits boulots ou stages non-rémunérés transformés en challenges cools, exploitations éhontées des candidats via de pseudos tests de recrutements ou jargon globish présenté comme un véritable sésame pour se faire mousser.

    C’est d’ailleurs ce dernier aspect qui est développé dans l’épilogue ("Bientôt la retraite") au cours duquel notre candidate parvient à enfumer un recruteur : un joli pied de nez qui vengera pas mal de candidats passés, présents et futurs. Rien que pour cela, que Mathilde Ramadier soit remerciée.

    Mathilde Ramadier, Vous n’espériez quand même pas un CDD ?, éd. Seuil, 2018, 111 p.
    https://mathilderamadier.com

    Voir aussi : "Décalée"