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no money kids

  • No money kids, oiseaux de nuit

    Pop, rock, folk et même hip hop (Chains, en featuring avec Charles X) : le duo parisien No Money Kids, que nous avions découvert il y a un an et demi sur Bla Bla Blog, n’a pour parti pris dans son dernier album Trouble que celle d’un son à la fois familier, efficace et immédiatement attachant. Le cinéma et la télé ne s’y sont pas trompés en choisissant plusieurs de leurs titres pour leurs BO : Banshee, Veep, Goliath (avec Billy Bob Thornton), Misconduct (avec Al Pacino et Anthony Hopkins) ou Baby, Baby, Baby (avec Bradley Cooper).

    Écouter The Street c’est déambuler dans un New York noctambule, le cerveau embrumé, avec dans les oreilles ces guitares pleines de vagues à l’âme : "The street will sing / For the poor and the other men / All those workers death / Are in my brain / I will sing for the poor / And the dead men."

    Tout aussi acoustique, Nowhere Land est un titre pop-folk ponctué de respirations étranges et fantastiques. Avec Hush Hush, No Money Kids assume ses influences folk-rock semblant sortir des légendaires barbes des ZZ Top. Comme pour leur deuxième album Hear The Silence, les guitares se déploient généreusement dans Trouble, avec des constructions harmoniques savamment étudiées (See Me Laughing). Ce qui n’empêche pas le groupe de partir sur des routes poussiéreuses invitant au voyage dans une Amérique mythique (Wake Me Up, Family Blood ou Blue Shadow).

    Des ectoplasmes dansants

    Pour Crazy, c’est l’électronique que choisissent Félix Matschulat et J.M. Pelatan pour cette reprise du tube de Gnarls Barkley (2006), une reprise au-dessus de laquelle semblent planer des ectoplasmes dansants : "I remember when I lost my mind / There was something so pleasant about that place / Even your emotions have an echo in so much space / And when you're out there, without care / Yeah I was out of touch / But it wasn't because I didn't know enough / I just knew too much / Does that make me crazy?"

    Lost Generation (avec The Toxic Avenger) propose de son côté une fusion séduisante entre le rock et un électro eighties, lui donnant cette facture planante. Plus pop, My Loneliness laisse les guitares en arrière-plan au profit d’un titre rythmé, à l’instar de Radio Sound, plus british que yankee. Ici, ce sont les mânes des Clash qui semblent être invoquées dans un craquant morceau que les radios FM des eighties n’auraient pas renié.

    Better, la dernière piste de l’album, retrouve l’ADN d’un rock américain musclé et régressif dans lequel les riffs des guitares enflent, jouent et soufflent avec un plaisir partagé.

    No Money Kids, Trouble, Roy Music, 2018
    https://www.nomoneykids.com

    Voir aussi : "Écoute ce silence"

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  • Écoute ce silence

    Pour commencer cette année musicale, allons voir un peu en France, si vous le voulez bien. L’un des plus internationaux des duos a retenu notre attention. No Money Kids, comme son nom ne l’indique pas, est un groupe de la banlieue parisienne aux couleurs pop, rock et soul réjouissantes.

    Leur deuxième album Hear The Silence, tour à tour envoûtant, régressif et musclé, nous fait voyager dans une Amérique rêvée ou fantasmée. Car c’est bien de ce côté de l’Atlantique qu’il faut chercher les influences de No Money Kids.

    Envoûtant, régressif et musclé

    Qui a dit que le rock se mourrait ? Les deux Parisiens Félix Matschulat et J.M. Pelatan témoignent d’une belle vitalité autant que d’une foi de charbonnier pour ce qui se fait de mieux musicalement dans le pays de James Brown, d’Elvis ou de Nirvana. No Money Kids puise là son inspiration : la soul tout droit sortie des caveaux du Bronx (Man Down ou Take Me To Your Home), le rock rugueux à la ZZ Top (Loaded Gun, The Hangman ou Black Hole), la folk (le somptueux Hear The Silence) ou ces titres bondissants que sont Burning Game ou Easy.

    Puisque nous sommes en 2018, l’électronique est également présent (The Hangman ou Shot The Master), mais il est utilisé avec justesse et bon escient, afin de laisser les guitares se déployer avec une telle générosité que l’auditeur se prend à rêver d’écouter le groupe en concert et se laisser empoigner par les riffs de Loaded Gun, les accords irrésistibles de My Love ou les lignes mélodiques de Hear The Silence.

    Généreux, No Money Kids sait l’être dans le son comme dans les thèmes traités : l’esclavage (Shot the Master), le deuil (Man Down), la rébellion (Loaded Gun), l’amour (Take Me To Your Home) ou la séparation (Easy).

    Voilà une raison supplémentaire pour vous précipiter vers ce deuxième album, voire les écouter en live. Après plus de 60 concerts en 2017 dans l’hexagone, en Belgique et en Allemagne, No Money Kids est en effet en tournée au moins jusqu’à la fin juin

    No Money Kids, Hear The Silence, Roy, 2017
    http://www.nomoneykids.com

  • Écoute ce silence

    Pour commencer cette année musicale, allons voir un peu en France, si vous le voulez bien. L’un des plus internationaux des duos a retenu notre attention. No Money Kids, comme son nom ne l’indique pas, est un groupe de la banlieue parisienne aux couleurs pop, rock et soul réjouissantes.

    Leur deuxième album Hear The Silence, tour à tour envoûtant, régressif et musclé, nous fait voyager dans une Amérique rêvée ou fantasmée. Car c’est bien de ce côté de l’Atlantique qu’il faut chercher les influences de No Money Kids.

    Envoûtant, régressif et musclé

    Qui a dit que le rock se mourrait ? Les deux Parisiens Félix Matschulat et J.M. Pelatan témoignent d’une belle vitalité autant que d’une foi de charbonnier pour ce qui se fait de mieux musicalement dans le pays de James Brown, d’Elvis ou de Nirvana. No Money Kids puise là son inspiration : la soul tout droit sortie des caveaux du Bronx (Man Down ou Take Me To Your Home), le rock rugueux à la ZZ Top (Loaded Gun, The Hangman ou Black Hole), la folk (le somptueux Hear The Silence) ou ces titres bondissants que sont Burning Game ou Easy.

    Puisque nous sommes en 2018, l’électronique est également présent (The Hangman ou Shot The Master), mais il est utilisé avec justesse et bon escient, afin de laisser les guitares se déployer avec une telle générosité que l’auditeur se prend à rêver d’écouter le groupe en concert et se laisser empoigner par les riffs de Loaded Gun, les accords irrésistibles de My Love ou les lignes mélodiques de Hear The Silence.

    Généreux, No Money Kids sait l’être dans le son comme dans les thèmes traités : l’esclavage (Shot the Master), le deuil (Man Down), la rébellion (Loaded Gun), l’amour (Take Me To Your Home) ou la séparation (Easy).

    Voilà une raison supplémentaire pour vous précipiter vers ce deuxième album, voire les écouter en live. Après plus de 60 concerts en 2017 dans l’hexagone, en Belgique et en Allemagne, No Money Kids est en effet en tournée au moins jusqu’à la fin juin

    No Money Kids, Hear The Silence, Roy, 2017
    http://www.nomoneykids.com