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leonard de vinci

  • Génie vidi vici

    Que n’a-t-on écrit sur Léonard de Vinci ! Peu d’artistes ont été à ce point évoqués avec passion. Et peu de tableaux ont été aussi étudiés que La Joconde, sans pour autant que le tableau le plus célèbre du monde ait dévoilé tous ses secrets. Autant dire que le roman de Michel Douard, On m'a piqué la Joconde (éd. Eyrolles) n’entend pas élucider les secrets de Mona Lisa. Dans la postface de son roman historique, l’auteur revendique son travail de romancier, devant faire des zones d’ombres des espaces de fiction.

    On m'a piqué la Joconde retrace les dernières années de la vie du génie italien. Lorsque le roman commence, le peintre se morfond à Rome, sous-utilisé par son mécène, le pape et l’Église. Or, arrive 1515, la célèbre Bataille de Marignan qui voit François Ier triompher. Le jeune roi français en profite pour rencontre Léonard de Vinci et lui proposer de le suivre en Touraine pour y travailler en toute liberté et être logé "comme un prince". L’occasion est trop belle pour l’artiste qui accepte la proposition. Il amène avec lui ses disciples Mezlzi et Salaï ("son démon"), son serviteur Battista, ainsi qu’un tableau inachevé, La Joconde.

    Un objet pop

    Un nouveau roman historique sur la Renaissance, François Ier et Léonard de Vinci ? Rien de nouveau sous le soleil ? Et pourtant, si. Car le livre de Michel Douard entend revisiter un genre parfois poussiéreux pour en faire un objet pop. Comment ? D’abord par la facture éditoriale – couverture potache, tranche verte flashy – mais surtout par le style virevoltant de l’auteur.

    Michel Douard ne s’ennuie pas et n’ennuie pas non plus une seconde le lecteur, avec une histoire se déroulant entre les années 1515 et 1519 – non sans un flash-back vers les premières années du génie italien. L’humour est omniprésent dans ce formidable roman, en particulier dans les dialogues hyper modernes et parsemés de citations de chansons que beaucoup reconnaîtront ("Où sont les femmes ?", "Là-bas"…).

    On m'a piqué la Joconde frappe également par ses passages sur la relation mi amicale mi filiale entre le vieux maestro italien et le jeune roi âgé d’une vingtaine d’années. Entre les deux, il y a aussi et surtout cette Mona Lisa, étrange tableau dont la disparition au milieu du roman propose une explication partielle de l’existence de plusieurs versions de La Joconde. Après la lecture de ce formidable roman, il ne reste plus qu’à se précipiter vers un de ces nombreux essais sur Léonard de Vinci et sur La Joconde.     

    Michel Douard, On m'a piqué la Joconde, Histoire ébouriffante de Léonard de Vinci,
    éd. Eyrolles, 2023, 240 p.

    https://www.eyrolles.com/Litterature/Livre/on-m-a-pique-la-joconde-9782416009068
    https://micheldouard.com

    Voir aussi : "À l’ombre de Ponta

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  • Le Clos Lucé parmi les 100 premières destinations mondiales

    Le Clos Lucé est entré cette année dans le classement des 100 premières destinations mondiales 2021 établi par Time magazine. La revue américaine met ainsi à l’honneur les nouvelles galeries du peintre et architecte Léonard de Vinci qui ont été inaugurées en juin dernier. Pourquoi ne pas profiter de cette période relativement calme pour découvrir ce nouvel espace de 500 m² permet de découvrir en un seul lieu les 17 chefs-d’œuvre de la peinture de Léonard de Vinci ? À l’étage, un parcours pédagogique avec des maquettes, des animations 3D et même des jeux vidéo est dédié à Léonard de Vinci, l’architecte et urbaniste.

    Des ateliers scientifiques et techniques, conçus en collaboration avec la Cité des Sciences et le Palais de la Découverte, sont proposés aux groupes scolaires. Les élèves sont invités à manipuler les inventions de Léonard de Vinci. Six machines inspirées de celles de Léonard de Vinci sont mises à disposition des jeunes de 9 à 18 ans.

    Sous la direction artistique du Clos Lucé, la scénographie, signée Arc-en-Scène, s’appuie sur les technologies numériques, les scénarios immersifs et les dispositifs de réalité virtuelle et augmentée pour apporter un regard neuf sur les créations de Léonard de Vinci et les mettre en scène dans un univers virtuel.

    Atteindre le niveau de fréquentation record de 2019

    François Saint Bris, directeur du Clos Lucé témoigne ainsi : "En utilisant les nouvelles technologies innovantes, nous répondons à la demande de nos visiteurs, tout en accomplissant notre mission de transmission de l’héritage universel, de la mémoire et de la connaissance de Léonard de Vinci dans sa dernière demeure ici au Clos Lucé… Nous voulons proposer une plongée inédite dans l’œuvre fascinante de la peinture de Léonard de Vinci. Notre objectif est d’apporter un regard neuf sur les créations de Léonard et de les mettre en scène dans un univers virtuel sensible."

    François Saint Bris espère grâce à ce projet atteindre en 2022 le niveau de fréquentation record de 2019, année au cours de laquelle le Clos Lucé avait accueilli 520 000 visiteurs. L’autre objectif est de faire du musée un lieu de médiation culturelle et scientifique.

    Nul doute que le créateur visionnaire qu’était Vinci aurait applaudi des deux mains cette initiative. 

    Le Clos Lucé
    https://www.vinci-closluce.com/fr
    https://time.com

    Voir aussi : "Prêt·e·s à creuser des citrouilles ?"

    Spectacle immersif © Château du Clos Lucé - Parc Leonardo da Vinci, Amboise. Photo Eric Sander

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