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  • Le Manureva de Marc Fichel

    Impossible de ne pas être chamboulé par le Manureva de Marc Fichel, le classique d’Alain Chamfort aux paroles écrites par Serge Gainsbourg (il faut aussi citer Jean-Noël Chaléat, co-auteur de la musique).

    Marc Fichel, que nous continuons de suivre sur Bla Bla Blog, prouve son attachement à la chanson française avec plusieurs revisites de notre patrimoine. L’une des plus mémorables est ce Manureva, qui ouvre son dernier EP, Mes années cover, consacré à quelques standards des années 80.

    Pour ce titre, Marc Fichel a choisi le piano et la voix afin de mettre en valeur le texte exceptionnel de Gainsbourg : "Où es-tu, Manu Manuréva ? / Bateau fantôme toi qui rêvas / Des îles et qui jamais n'arriva."

    Pour illustrer ce titre déchirant, racontant l’histoire de la disparition en 1978 du navigateur Alain Colas et de son bateau, le Manureva, le chanteur est accompagné dans le clip par la danseuse Marie Gaudillière.

    Un double moment de grâce.

    Marc Fichel, Manureva, 2020
    Marc Fichel, Mes années cover, EP, TAC / Faubourg du Monde, 2019
    https://marc-fichel.com
    https://www.facebook.com/MarcFichelOfficiel

    Voir aussi : "Marc Fichel et sa boîte à musique"

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  • Premier extrait du futur album d’Andréel, bien accompagné

    Andréel arrivera en janvier prochain avec son nouvel album, Tu m’apprends, qui regorge d’invités de choix comme Natacha Régnier, Amandine Bourgeois, Lucile Chriqui ou Judith Chemla.

    Et c’est du reste cette dernière qui est en duo avec lui dans "Mon Manque", le premier extrait de son futur opus.

    Sur un air latino et un rythme de bossanova, Andréel parle d’amour, du manque et de séduction ("Chéri / Tu me manques / Approche-toi de moi / Embrasse-moi.").

    Andréel ose un retour aux sources et le rappel d’un voyage au Brésil qui lui avaient inspiré son précédent album. Pour ce nouveau single, il est accompagné par une Judith Chemla parfaitement en osmose avec un titre écrit par l’actrice Isild Le Besco.

    "J’ai composé la chanson « Tu m’apprends » après avoir lu Les Nourritures Terrestres d’André Gide. J’ai ressenti le besoin de m’inspirer de textes qui me parlaient afin de me surprendre moi-même", commente le chanteur et compositeur.

    Rendez-vous donc en janvier pour en apprendre plus sur son album.

    Andréel et Judith Chemla, Mon manque, 2020
    Andréel, Tu m'apprends, Station Anvers / Believe Music, sortie prévue le 15 janvier 2021
    https://www.andreel.com
    https://www.facebook.com/andreelvirtuel

    Voir aussi : "Chic Chico"

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  • Amour à la petite semaine

    Une valse en 2020. Voilà un projet qui vaut bien que l’on s’y arrête quelques minutes.

    James Z, en featuring avec Rovski, sort son nouveau clip, un dessin animé (par Mylide), Valse urbaine. Sur un rythme à trois temps mais un phrasé rap, James Z déroule un titre attachant, romanesque et amoureux : "Je veux juste tout te donner / Donner me fait sentir mieux que recevoir / Je veux tout et donner / Mais tellement."

    Ce titre est le premier extrait de son EP Reunion, qui sortira en janvier 2021. Une vraie valse urbaine, d’aujourd’hui : "[Un] ballet et [une] romance terrienne / amour à la petite semaine."

    "Aimer c’est rendre la réalité plus belle", proclame Jamez Z : validé !

    James Z, Valse urbaine (feat. ROVSKI), 2020
    Son EP Reunion sortira en janvier 2021
    https://ditto.fm/valseurbaine
    https://www.jameszmusic.com
    https://www.facebook.com/jameszmusic

    Voir aussi : "Des tatoos plein la tête"

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  • Aux environs de Rodolphe Burger

    Parce qu’il est un musicien aux multiples facettes (rock, pop, jazz, world, électro ou chanson française), chaque création de Rodolphe Burger fait figure d’événement.

    En juin dernier, l’ancien complice d’Alain Bashung proposait son 6e album, Environs. Il vient de sortir ces derniers jours un deuxième extrait de ce dernier opus, Le Chant des pistes.

    En injectant dans un texte poétique du rock, des pulsations électroniques et des chants chamaniques, Roland Burger marque son territoire qu’il veut vaste et passionnant à découvrir : "Voici le chant des étoiles / Car nous sommes nous-mêmes / Les étoiles / Car nous sommes des oiseaux faits de feu / Et nous traçons une route pour notre âme."

    Réalisé par Léa Troulard et entièrement tourné en Bretagne, le clip met en scène Bartok et Torero, deux magnifiques chevaux chorégraphiés par Thomas Chaussebourg.

    Rodolphe Burger, Le Chant des pistes, 2020
    Rodolphe Burger, Environs, Dernière Bande, 2020
    https://www.facebook.com/burger.rodolphe
    https://rodolpheburger.com

    Voir aussi : "Lumineux Agustín Galiana"

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  • HK ne lâche rien

    Plus engagé que jamais, HK chante dans Eldorado sa vision du bonheur et d’un certain idéal de vie : fuir la vanité ("Je veux la fuir comme la peste") et l’argent ("Je ne veux pas perdre mon âme / Pour quelques pièces quelques diamants") pour préférer la découverte de l’autre, l’amour et "les richesses du monde" : "De cœur, d’esprit et de corps / Je ne revendique aucun empire / Moi je ne veux qu’aimer encore / Aussi longtemps que je respire."

    Toujours fidèle à l’esprit qui animait le Ministère des affaires populaires, HK propose un titre folk cabrélien, acoustique, généreux et humaniste. Eldorado est le premier single de son album Petite Terre. On ne lâche rien et on découvre ce chanteur infiniment attachant.

    HK, Eldorado, 2020
    HK, Petite Terre, Épicerie des Poètes, 2020
    https://www.facebook.com/hksaltimbanks
    https://openagenda.com/hk-pres-de-chez-vous

    Voir aussi : "Voyages intimes de Thomas Cousin"

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  • Voyages intimes de Thomas Cousin

    En attendant la sortie de son premier album solo, Debbie et Moi, prévue le 15 septembre, Thomas Cousin propose le premier titre de cet opus, À perdre le sommeil.

    Après de nombreuses années passées à écrire et composer pour d'autres artistes et après avoir sillonné les routes de France et d’Europe au sein de différentes formations (Aron’C, Tax Brothers & the old Racoon, Shy), le guitariste se fait chanteur, le temps d’un disque splendide enregistré en solitaire, sur la durée.

    "J’ai passé 25 années de ma vie à « faire chanter » les autres, à m’habiller de leur pensée pour essayer de tailler sur mesure des mélodies et des mots qui les mettent en valeur, qui leur correspondent… Il y a 8 ans, un peu avant la naissance de ma fille, j’ai commencé à ressentir le désir et le besoin d’écrire des textes plus intimes", se confie le musicien.

    Thomas Cousin s’impose comme un parolier solide, dépliant sur un son mêlant pop moderne et chanson française, les souvenirs d’un couple, de leurs voyages de Gérone à Paris, en passant par Bormes-les-Mimosas ou Châtillon-sur-Seine. Ce sont des rappels de pérégrinations, qui sont ceux d’un couple de Gypsis, où la mélancolie affleure à chaque vers : "Tu n’as pas oublié ce jour où l’on s’est promis pour toujours / Que nous ferions main dans la main la dernière partie du chemin / Dis-moi est-ce que tu te rappelles combien la lumière était belle / Sur la Plantade en hiver."

    Thomas Cousin fait le bilan d’un amour, avec lyrisme et sur forme d’un bilan : "Tu m’as promis les horizons, tu m’as promis les paysages, tu m’as promis que chaque saison pour nous serait un voyage, / À perdre le sommeil."

    Suite de ce voyage intime le 15 septembre, avec Debbie et Moi.

    Thomas Cousin, À perdre le sommeil, 2020
    Thomas Cousin, Debbie et Moi, Champ Libre, 2020
    https://www.facebook.com/ThomasCousinpage

    Voir aussi : "Partir, même loin de la région du cœur"

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  • Partir, même loin de la région du cœur

    Pour bien commencer cette rentrée, Bla Bla Blog propose un focus sur Kerredine, dont le dernier titre, Nos Rêves d'Enfant, frappe par l’intelligence de l’écriture, la puissance du message dénué de tout pathos et la sensibilité d’un talentueux artiste que le grand public connaît grâce à sa composition Je veux de Zaz.

    Nos Rêves d'Enfant de Kerredine commence par une adresse en direction de ses propre rêves ("T’étais où pendant ce temps / Je patientais à devenir fou / Et tu arrives en me racontant / Que je n’aurai rien du tout"), avant de faire le constat amer ("J’ai le cœur qui part en vrille") que les rêves de ces enfants de banlieue auxquels il s’identifie ne pourraient bien se faire qu’en prenant la fuite car, chez lui, "On a le talent / Mais pas l’argent / On a le temps / Mais rien à faire".

    Kerredine ne fait pas de la banlieue ce territoire fantasmé – souvent en mal du reste, comme le souligne le chanteur (RSA, SMIC, Scarface, Toni Montana, rappeurs, stups, shits ou vodka) –, mais comme un lieu où la réussite et l’accomplissement des rêves peut vite se révéler frustrants, sinon impossibles. La solution pourrait donc bien être pour beaucoup de ces jeunes rêveurs la fuite, ailleurs : "Partons / Sans attendre ici que l’on nous aime / Partons / Avant que le désespoir ne règne / Partons / N’entends-tu pas le chant des sirène s/ Et on s’en fout de ce qu’ils penseront / Que nous sommes des inconscients / Que la folie nous envahit parce qu’on veut vivre nos rêves d’enfants." Le chanteur commente ainsi ce morceau : "Ma chanson Nos rêves d’enfant raconte mon envie et celles des enfants de ma cité d’Argenteuil de se bouger pour construire. Dans mon clip j’ai voulu montrer sur un mode positif ma jeunesse et ma réalité. Aujourd’hui je vis de la musique. Je vis mon rêve d’enfant."

    Musicalement, Nos Rêves d'Enfant délaisse la rugosité que réclamerait un tel message au profit d’un certain lyrisme, un orchestre symphonique accompagnant l’artiste.

    "On a le talent / Mais pas l’argent / On a le temps / Mais rien à faire"

    Le clip, tourné sa ville d’Argenteuil, donne la parole à ces enfants de cités et à leurs rêves d’enfants (pédiatre, juge, médecin, professeure ou auteure). Partir pour réaliser ces rêves, écouter sa petite voix, essayer : voilà le message de ce titre lumineux. Kerredine dit ceci : "Dans mon clip je retrace l’histoire de Melinda, 15 ans, une grande fan de Beethoven. Quand on lui demande si elle veut devenir Chef d’orchestre, elle répond : c’est pas pour nous ça. Sa réponse est hélas bien trop courante ici. Pourquoi ? Parce que les jeunes n’ont pas d’exemple dans le cadre familial qui ressemble à leur rêve. Pour eux c’est impossible. Ils veulent garder les pieds sur terre, mais moi je leur dit que la terre est grande et on peut garder ses pieds sur cette même, terre mais avancer plus loin. Dans ma chanson Nos rêves d’enfant, je veux donner cette force manquante, pour y aller, traverser la cité, comme je l’ai fais, prendre le bus puis le train de banlieue comme je l’ai fais, frapper aux portes avec beaucoup de courage et un peu de talent." Un autre artiste, Julien Clerc, grand voyageur et grand rêveur s’il en est ne chantait-il pas lui aussi : "Partir / Partir / Même loin / Loin de la région du cœur" ?

    Et si je vous dis que les cordes symphoniques de ce morceau sont jouées par des enfants de la région, que le chœur vient d’Argenteuil (Cap Cœur) et que les figurants vivent à la cité Joliot-Curie, voilà qui devrait finir de vous convaincre de partir à la découverte de Kerredine.

    Kerredine, Nos Rêves d'Enfant, 2020
    https://www.facebook.com/kerredineofficiel
    https://www.instagram.com/kerredine

    Voir aussi : "Qu’est-ce que Carole Pelé a à nous raconter ?"

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  • Qu’est-ce que Carole Pelé a à nous raconter ?

    Avant la sortie à l’automne prochain de son premier EP, Carole Pelé commence à déployer son univers musical et artistique résolument urbain.

    Le rap de Carole Pelé est vif, rude et à nu. Elle s’y livre avec sincérité mais sans cette affectation que l’on retrouve parfois trop souvent dans le milieu hip hop.

    Dans son titre R à Raconter, elle s’exprime – non sans un certain paradoxe – sur la difficulté de se livrer musicalement et de sortir de la page blanche et de créations qui ne seraient pas vaines : "J’ai pas de refrain / J’ai rien à vous raconter" chante-t-elle sur un rythme syncopé où les larmes rageuses ne sont jamais loin.

    Carole Pelé est une combattante "compulsive" du mal-être, comme elle le prouve dans Nuit blanche, qui est un monologue contre ces nuits alcoolisées, vaines et dérisoires armes contre la désinhibition et la déprime. La réponse de la chanteuse est cinglante : "Je laisserai cette noire douleur m’atteindre / Maintenant c’est fini !" Combative encore dans Faut que j’te parle, qui est, sous forme de confession intime, une explication franche et tranchante après une rupture douloureuse. 

    L’ancienne étudiante aux beaux-arts ne pouvait pas ne pas faire de sa musique un "art total", mêlant musique, vidéo, stylisme, performance et art plastique (Faut qu'j'te parle). Pour mieux connaître cette rappeuse à découvrir (elle a quand même été programmée en 2019 au Jump ! Guro Festival 2019 en Corée du Sud !), le passage par Soundcloud et son témoignage pour Crealiance est quasi obligatoire !

    À noter que le 5 septembre, prochain, Carole Pelé jouera au festival Essonne en scène par les Francofolies en première partie de Roméo Elvis et Aloïse Sauvage. Et elle dégainera son six titres dans la foulée, à l'automne.

    Carole Pelé, Carole Pelé, EP, 2020
    https://www.facebook.com/carolepelemusique

    Voir aussi : "Eskimo, entre France, Scandinavie et Japon"

    © Alice Mouchard

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