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Livres et littérature - Page 22

  • 44 jours

    9782743620745.jpgCe roman passionnant traite sous forme d’une fausse autobiographie les premières saisons en tant que manager de Brian Clough, ancien joueur de football international à la carrière prématurément interrompue pour cause de blessure.

    Ambitieux, pugnace, colérique mais aussi idéaliste et amoureux du beau jeu, Brian Clough, grâce à son ami Peter Taylor, prend en main un club de seconde zone, Derby County, pour l’amener jusqu’au sommet de la première ligue puis en demi-finale de la Coupe d'Europe. Il fait un peu plus tard le choix de manager le club de Leeds : mais rien ne se passe comme prévu…

    L’auteur a fait le choix dans ce roman très documenté de faire un récit croisé de ces deux expériences. Ce choix est un peu décontenançant au début mais on se laisse vite porté par le rythme et par la voix de ce grand homme du sport, peu connu en France et disparu en 2004 après avoir gagné la coupe d'Europe avec Nottingham Forest par deux fois en 1979 et en 1980.

    Un très grand livre sur le sport. Pour en savoir plus sur Brian Clough, cliquez ici.

    David Peace, 44 Jours, éd. Rivages/Thriller, 2010, 368 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2010/09/24/19153737.html
    https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/44-jours-9782743620745
    http://fattorius.blogspot.com

    Voir aussi : "Le noeud de l'intrigue

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  • Le nœud de l’intrigue

    daniel fattore,suisse,nouvelles,confrerie18 nouvelles composent Le Nœud de l'Intrigue, le premier livre de Daniel Fattore aux éditions de la Plume noire. Dans ces histoires, tour à tour graves ("L'examen"), surréalistes ("Un verre chez Roger"), sombres ("Je tire"), burlesques ("Votre chartreuse a un goût"), poétiques ("Cheveux d'or") ou tendres ("Le filet de bar"), Daniel Fattore nous invite à une série de voyages dans des "quotidiens réels ou rêvés", comme il le dit lui-même. Et on ne peut pas dire qu'il manque de style ni d'humour pour une telle entreprise ! Avec une maîtrise remarquable, dans des histoires à l'intrigue parfois ténue, Le Nœud de l'Intrigue marque le début prometteur d'un écrivain qui a toutes les armes pour aller bien plus loin.  

    Daniel Fattore, Le Nœud de l’Intrigue, éd. La Plume noire, 2010, 98 p. 
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2010/12/20/19929260.html
    https://editionlaplumenoire.blog4ever.com/le-noeud-de-l-intrigue-de-daniel-fattore
    http://fattorius.blogspot.com

    Voir aussi : "Tout droit de reproduction interdit"

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  • Une Histoire de la Raison

    122608_couverture_Hres_0.jpgUne Histoire de la Raison est la retranscription d'une série d'entretiens accordés sur France Culture par le philosophe François Châtelet.

    En choisissant de comprendre comment la raison est née dans la Grèce antique pour s'imposer en Occident au XXème siècle, non sans se trouver confronter à une impasse, François Châtelet esquisse brillamment une histoire de la philosophie  en s'arrêtant sur quelques  personnages clés de la rationalité : Descartes, bien sûr, mais aussi Platon, Aristote, Machiavel, Kant, Hegel (pierre angulaire de son livre), Marx ou Nietzsche.  

    Voici un livre particulièrement revigorant qui donne envie d'aller plus loin dans la compréhension d'une science exigeante, passionnante et parfois mal aimée. Un bouquin vraiment formidable !

    François Châtelet, Une Histoire de la Raison, éd. Points Seuil, 2015, 225 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2010/12/21/19938848.html
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-francois-chatelet-une-histoire-de-la-raison
    https://www.seuil.com

    Voir aussi : "Bla Bla Blog, classique et confrérie"

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  • Si la vie ne tient à rien

    Prix Goncourt 2022, Brigitte Giraud aura su marquer le grand public comme sans doute peu de personnes avant elle. Son roman Vivre vite (paru aux éditions Flammarion) propose de revenir sur un accident dont l'auteure a été victime. L'ouvrage se veut l'autopsie d'un drame qui n'aurait jamais dû arriver. 

    Au début de l'été 1999, Brigitte et son mari Claude s'apprêtent à prendre possession d'une maison dans la région lyonnaise. L'achat était improbable, comme le confie l'auteure. C'est un des premiers rouages d'un cycle d'événements qui aboutira à la mort accidentelle de Claude. Des faits grands ou petits, dépendants ou indépendants de la volonté de Brigitte, a priori futiles ou au contraire importants constituent l'autopsie d'un drame intime, sous forme d'une enquête partant de ces deux petits mots : "Et si"...     

    Une enquête partant de ces deux petits mots : "Et si"...     

    "Et si je n’avais pas voulu vendre l’appartement, si je ne m’étais pas entêtée à visiter cette maison, si mon frère n’y avait pas garé sa moto pendant sa semaine de vacances, si il avait plu ce jour-là, si j’avais eu un téléphone portable…" Brigitte Giraud égraine ces suppositions comme autant de regrets, voire de reproches. Un coup de fil passé à des parents, un autre jamais passé à un mari, des clés récupérés trop tôt, des vacances imprévus d'un frère, une moto que l'on propose de garer, un déplacement à Paris ou une chanson un peu trop longue... À côté de cela, Brigitte Giraud évoque des faits qui la dépassent : une moto homologuée à la vente en France... et pas au Japon.

    La cruauté du livre est d'autant plus poignante que l'événement est arrivé vingt ans plus tôt, preuve que la douleur est toujours présente. Avec Vivre vite, réflexion sur le destin et sur la fragilité de l'existence, Brigitte Giraud offre la tranche de vie d'une femme durant la dernière année du XXe siècle.

    À la lecture de cet admirable roman, on comprend pourquoi le Jury Goncourt l'a récompensé.       

    Brigitte Giraud, Vivre vite, éd. Flammarion, 2022, 206 p.
    https://editions.flammarion.com/vivre-vite/9782080207340

    Voir aussi : "Un livre comme une vie se brise"

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  • Nos ancêtres les Gaulois ?

    Cette chronique inaugure une nouvelle section, "Les chroniques de la Confrérie". Je reprends ici des articles publiés entre 2004 et 2011 sur le site de la Confrérie des 10001 Pages. Littérature, essais, poésie, théâtre : il y en a pour tous les goûts. Pour commencer, parlons Histoire de France, avec François Reynaert.

    Cet essai historique se propose en un peu plus de 500 pages de retracer deux millénaires d'une Histoire de France pour le moins mouvementée sous un angle plus que louable : retracer les principales périodes (de l'ère gallo-romaine à la cinquième République, en passant par la Révolution ou les deux guerres mondiales) tout en s'attaquant aux clichés et aux préjugés toujours tenaces.

    Clovis était Belge

    Dans ce livre alerte et très accessible, François Reynaert, journaliste (et non historien) montre ainsi que l'identité de la France a été plus hétérogène qu'on ne veuille bien le dire (Gaulois, Romains, peuples germaniques, Juifs, Italiens et Espagnols après les révolutions industrielles et populations des anciennes colonies françaises aujourd'hui). Il stigmatise également une pseudo inéluctabilité du territoire et de la culture française.

    Au passage, quelques vérités sont assénées avec justesse : Clovis était Belge, Charlemagne germanique, le Moyen-Âge n'a pas été que cette période obscurantiste, la Guerre de 100 ans a largement été réécrite dans un esprit patriotique anachronique, l'empire napoléonien a été non seulement une catastrophe absolue mais a en plus fait perdre plusieurs décennies aux démocraties européennes, la première guerre mondiale n'a été très souvent vue chez nous que sous l'angle strictement français.

    Bref, voilà un essai passionnant qui permet de rafraîchir ses connaissances en Histoire tout en mettant au placard les clichés les plus éculés sur l'Histoire de France.   

    François Reynaert, Nos Ancêtres les Gaulois et autres Fadaises, éd. Fayard, 526 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2010/12/30/20003676.html
    https://www.fayard.fr/histoire/nos-ancetres-les-gaulois-et-autres-fadaises-9782213655154

    Voir aussi : "Bla Bla Blog, classique et confrérie"

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  • Cherchez la femme

    Un accident de la route : voilà comment commence le dernier roman de Tatiana de Rosnay, Nous irons mieux demain (éditions Robert Laffont). Candice Louradour, une jeune Parisienne fraîchement divorcée et mère d'un petit garçon, est témoin du drame.

    La victime se nomme Dominique Marquisan, fringante quinquagénaire, gravement blessée et finalement amputée d'une jambe. Candice est prise de compassion pour cette femme qui vit seule. Elle vient la visiter, la réconforter, lui parler, mais aussi lui apporter quelques affaires personnelles dans son appartement. Un appartement qui va avoir son importance, comme on peut se douter, Tatiana de Rosnay ayant fait de la "mémoire des murs" un leitmotiv.

    À côté de cet accident de la route, se transformant en une découverte littéraire, Camille doit gérer un secret de famille, la découverte d'une maison dans le fin fond du Loiret et des troubles alimentaires sérieux. 

    Un appartement parisien hanté par la présence d’Émile Zola

    Après Sentinelle de la Pluie et Les Fleurs de l'ombre, deux précédents romans qui surfaient avec la science-fiction, Tatiana de Rosnay renoue avec un récit actuel et des interrogations sur les liens entre passé et présent, avec les lieux comme vecteurs d'émotions, voire de passions. L'auteure franco-anglaise s'intéresse à une belle demeure gâtinaise mais aussi un appartement parisien hanté par la présence d’Émile Zola.

    Nous irons mieux demain regroupe des préoccupations, des notions et des idées qui étaient présentes dans plusieurs livres précédents. Il y a pour commencer l'accident originel (Boomerang), les secrets de famille (Sentinelle de la Pluie), le Paris du XIXe siècle (Rose), la dépression (À l’Encre russe) et bien sûr la mémoire des murs, indissociable de l’œuvre de Tatiana de Rosnay.

    Excellente, comme d'habitude. 

    Tatiana de Rosnay, Nous irons mieux demain, éd. Robert Laffont, 2022, 353 p.
    http://www.tatianaderosnay.com
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/nous-irons-mieux-demain/9782221264225

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, Présidente du Prix Maison de la Presse 2023"
    "Taisez-vous, Mrs Dalloway"

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  • Tintin et compagnie en figurines

    Voilà un ouvrage qui ravira les amoureux et amoureuses d'Hergé, et en particulier de Tintin. L'encyclopédie des Figurines de Collection, Hergé & Co, parue chez Cote-a-cas, dont il s'agit de la troisième édition, constitue un recensement amoureux des plus rares produits dérivés de l'univers d'Hergé.

    Précisions d'emblée que Tintin et ses compagnons constituent l'essentiel des personnages figurés, même si on note la présence de ces autres héros que sont Jo, Zette, Jocko, Quick, Flupke ou l'Agent 15. Cette encyclopédie recense, pas moins de 680 objets.

    L'encyclopédie de Cas. Mallet, tintinophile et collectionneur passionné, est exemplaire en ce qu'elle est autant un hommage à l'univers d'un des plus grands créateurs du XXe siècle qu'un ouvrage de référence sur les produits dérivés. On peut trouver dans son livre, dit l'auteur, bordelais et non pas belge, "la référence précise à chaque statuette et une cote approximative qui permettra de mieux cerner le second marché". Chacun de ces produits est présenté sous forme de fiche descriptive comprenant les informations sur le fabricant, le sculpteur, la matière utilisée, la date de production, le nombre d’exemplaires produits et la taille de l’objet.

    Cas. Mallet a découpé son encyclopédies en sections consacrées aux principaux créateurs, ateliers et distributeurs des produits dérivés de l'univers Hergé, farouchement défendu, on le sait par les héritiers et ayant-droits de Georges Remi ("RG"). Ces créateurs et distributeurs sont Aroutcheff, Aura Distribution, Christian Desbois Éditions, Fariboles Productions, Hapax, Leblon Delienne, Pixi, Sol3, Plastoy, Résitec Production, Tintinimaginatio et Weta Workshop.

    Un fétiche Arumbaya rafistolé 

    Le lecteur – et sans doute collectionneur ou futur collectionneur – trouvera un choix d'objets de toutes tailles et pour toutes les bourses. À côté de figurines assez classiques de Tintin ou du Capitaine Haddock, parfois pour quelques dizaines d'euros (chez Moulinsart, atelier Plastoy), on notera une pléthores de reproductions de véhicules : l'Amilcar des Cigares du Pharaon, La Ford Lincoln des Sept Boules de Cristal, le Carreidas de Vol 714 pour Sidney, la "Licorne" du Capitaine Haddock et de son ancêtre et bien entendu la fameuse fusée lunaire.

    Le tintinophile sera sans doute intrigué de retrouver des produits dérivés moins classiques, à l'instar de plusieurs statues du détective belge inspirés de l'album posthume et inachevé Tintin et l'Alph'Art (Moulinsart, Pixi, 40 à 50 euros). Les créateurs de ces figurines ne manquent pas d’imagination : plusieurs objets reproduisent de véritables scènes d'albums de Tintin : Zorrino ramassant ses oranges (Moulinsart, Pixi, 100 euros), Tintin découvrant la Salle d'Opium dans le Lotus Bleu (Moulinsart, Pixi, 210 euros) ou encore le Capitaine Haddock ramassé par Tintin et Nestor après une chute dans les escaliers de Moulinsart au cours d'un épisode fameux des Bijoux de la Castafiore (Fariboles Production, 1300 euros).

    Le nombre de produits dérivés consacrés au petit monde d'Hergé a tout pour ravir les amoureux de Tintin. Parmi les objets les plus attachants, nous ne pouvons pas ne pas citer ce fétiche Arumbaya rafistolé imaginé par Pïxi, d'un hauteur de 46 centimètres et estimé tout de même à 440 euros. Il y a aussi ce magnifique jeu d'échecs en métal, toujours de Pixi, datant de 1995. Mais il faudra tout de même débourser près de 4 300 euros. Cela dit, il est vrai que la passion d'a pas de prix.

    Cas. Mallet, Encyclopédie des Figurines de Collection, Hergé & Co,
    éd. Cote-a-cas éditions, 2023, 172 p. 

    https://cac3d.com

    Voir aussi : "Un record pour Le Lotus Bleu"

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  • Moteur, action, tuez !

    Qu’on se le dise : après son premier roman Les Réponses, les Etats-Unis tiennent sans doute avec Elizabeth Little leur reine du polar et du crime. Une nouvelle preuve avec son dernier polar, Les Filles mortes ne sont pas aussi jolies. Voilà une auteure non seulement maligne mais qui sait aussi camper des personnages incroyables au caractère bien trempé. Ajoutez à cela l’art de planter les décors – une petite ville dans le Dakota du Nord dans le premier roman et une île du Delaware, dans un hôtel imposant et froid, digne de l’Hôtel Overlook de Shining pour son dernir livre.

    Les Réponses parlaient de la fuite d’une ex-prisonnière, détestée par son pays et libérée pour vice de procédure après dix ans de prison. Dans le dernier roman d’Elizabeth Little, c’est une autre femme incomprise qui est au centre du récit, Marissa Dahl, une jeune femme monteuse de films, à qui une boîte de production fait appel. La candidate, intelligente, libre et perspicace, accepte de participer au tournage du prochain long-métrage de Tony Rees sur l’histoire d’un crime jamais élucidé. L’ambiance est détestable pour Marissa, visiblement pas la bienvenue pour tout le monde. 

    "Donnez-moi un film, et je trouverai un sens"

    "Donnez-moi un film, et je trouverai un sens", confie la narratrice au début de son récit, entrecoupé par des extraits du podcast des inénarrables Grace et Suzy, deux adolescentes perdues dans l’hôtel de l’île Kickout.  Marissa se transforme en détective pour tenter de découvrir l’histoire d’un meurtre resté sans solution, hormis un suspect idéal – l’ex-petit ami devenu un pestiféré. Évidemment, ce serait trop simple.

    Parmi les personnages secondaires de ce roman, et hormis les deux jeunes filles dont nous parlions – il y a le tyrannique et talentueux cinéaste Tony Rees, son assistante Anjali, l’acteur sur le retour Gavin Davies. Il y a aussi Liza, jeune et jolie actrice choisie pour incarner le rôle de la victime vingt ans plus tôt et Eileen, sa consœur et aînée, qui a eu son heure de gloire des années plus tôt. Il faut aussi compter sur Isaiah, chargé de la sécurité de la monteuse.

    L’intrigue tortueuse se joue du lecteur en proposant une réflexion sur la représentation du crime et sur la vérité cachée derrière les images. Quoi de mieux qu’une monteuse pour les décortiquer et les remonter dans l’ordre ? Elizabeth Little en profite pour adresser quelques coups bien sentis pour le milieu du cinéma. 

    Elizabeth Little, Les Filles mortes ne sont pas aussi jolies, éd. Sonatine / éd. 10/18, 2020, 448 p.
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-filles-mortes-ne-sont-pas-aussi-jolies/9782355843211
    https://www.elizabeth-little.com/home

    Voir aussi : "Tout le portrait craché de sa mère"

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