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confrérie

  • Miso Soup

    murakami ryu,romlan,japon,japonais,confrérieMurakami Ryû (à ne pas confondre avec Huraki Murakami, l'auteur de la trilogie 1Q84) est l’auteur de ce roman cauchemardesque. Nous sommes au milieu des années 90. Kenji est un jeune Japonais chargé d’accompagner des touristes étrangers en mal de sensations dans les quartiers chauds de Tokyo.

    À quelques jours d’un nouvel an mémorable, il est chargé de guider Franck, un Américain, dans des clubs de rencontre, sex-shops et autres boîtes à strip-tease. Rapidement, Kenji confie à sa petite amie Jun, une lycéenne paumée, que son client n’est pas clair. Ne serait-il pas le responsable d’un crime sordide qui a défrayé la chronique ?

    Sueurs froides et sensations fortes garanties pour Kenji qui, du même coup, va nous montrer l’image sombre d’une société japonaise "en train de mourir lentement à l’intérieur d’une pièce aseptisée" (dixit Murakami Ryû). Un polar violent et engagé par l’auteur des Bébés de la Consigne automatique.     

    Murakami Ryû, Miso Soup, éd. Picquier, 277 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/08/06/24849626.html

    Voir aussi : "Et si la France avait continué la Guerre…"

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  • Et si la France avait continué la Guerre…

    essai,uchronie,seconde guerre mondiale,jacques sapir,franck stora,loïc mahé,confrérieL’uchronie (l’exercice du « et si ?... ») peut paraître vaine. Ce genre littéraire est peu goûté en France, tant il est vrai que réécrire une période historique paraît n’être qu’une construction de l’esprit pour ne pas dire de l’imagination. Tout l’intérêt de cet essai est au contraire de refuser toute réflexion fantaisiste et de montrer que, loin du déterminisme historique, une alternative aux journées de mai-juin 1940 était possible : le gouvernement de la IIIème République pouvait refuser la défaite et poursuivre le combat dans les colonies d’Afrique du Nord. Le choix de l’armistice était une décision politique et les partisans du général de Gaulle pouvaient imposer leurs idées.

    Finalement, il s’en est fallu de peu. Si le choix de refuser la capitulation avait été décidé, les conséquences auraient été considérables : une défaite militaire française en territoire métropolitain au terme de combats qui se poursuivent jusqu’en juillet ; pas d’appel du 18 Juin mais le choix d’un "Grand Déménagement"; l’installation du gouvernement républicain à Alger avec un Général de Gaulle en ministre de la Guerre ; des combats acharnés contre l’Italie mussolinienne (le ventre mou de l’Axe) en Afrique et en Méditerranée ; une Bataille d’Angleterre réduite en intensité ; une alliance politique et militaire étroite entre la France républicaine et la Grande-Bretagne ; un Maréchal Pétain mis hors course dès le début juin (les auteurs l’imaginent même ne pas passer l’été) ; une autorité française collaborant avec l’Allemagne dirigée par Pierre Laval, mais tiraillée par des dissensions politiques au sein de l’extrême droite…

    Ce scénario alternatif, qui se termine en décembre 1940, est vraiment intéressant et particulièrement documenté (sic). Si vous êtes en plus férus de descriptions de batailles et de stratégies militaires, vous serez gâtés !

    Jacques Sapir, Franck Stora & Loïc Mahé, Et si la France avait continué la Guerre…,
    éd. Tallandier, 575 p., Le Dîner, éd. Belfond, 2011, 330 p.

    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/08/31/25006036.html
    https://www.tallandier.com/livre/1940-et-si-la-france-avait-continue-la-guerre

    Voir aussi : "Le dîner"

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  • Le dîner

    roman,confrérie,danemark,diner,herman kochDeux couples ont rendez-vous pour un dîner dans un restaurant très sélect d’Amsterdam. Le lecteur apprend très vite que deux de ses convives, Paul et Serge, sont des frères, accompagnés de leurs compagnes respectives, Claire et Babette.

    L’objet de ce dîner nous sera révélé au fur et à mesure des pages. Sans dévoiler l’intrigue (pour avoir la surprise, évitez de lire le résumé en 4ème de couverture !), disons simplement qu’il sera question d’un problème familial et de la manière de le résoudre…

    Un excellent roman néerlandais (et best-seller) qui nous fait entrer avec un ton grinçant dans la vie d’une famille apparemment ordinaire. 

    Herman Koch, Le Dîner, éd. Belfond, 2011, 330 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/09/13/25098763.html
    https://www.lisez.com/ebook/le-diner/9782714451217

    Voir aussi : "La meilleure part des hommes"

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  • Steve Jobs

    biographie,confrérie,steve jobs,apple,walter isaacson,informatiqueEn lisant cette biographie d’un des plus grands innovateurs de ces 40 dernières années, on ne peut qu’être impressionné par l’héritage que nous a laissé Steve Jobs : création du Macintosh (avec Steve Wozniak), fondation d’Apple, développement de Pixar (avec le dessin animé novateur à l’époque, Toy Story), création des iMac, iTunes, iPhone, iPod et iPad ou lancement des AppleStore.

    Ni biographie autorisée ni biographie à charge, Walter Isaacson, grâce à de nombreuses interviews (dont plusieurs du principal intéressé), est parvenu à tracer un portrait haut en couleur de Steve Jobs. Tout en mettant en avant son instinct et son amour de l’innovation, l’auteur ne cache pas les zones d’ombre de l’ancien patron de la Pomme, notamment dans ses comportements autoritaires ou sa mauvaise foi légendaire.

    Une personnalité intransigeante qui a pu choquer ceux qui ont vécu et travaillé avec lui mais qui lui a permis de rebondir à multiples reprises, faisant de lui un homme d’affaire exceptionnel : son éviction puis son retour à la tête d’Apple douze ans plus tard est en soi exemplaire, d’autant plus qu’il reprend en main une entreprise moribonde pour en faire le modèle économique que l’on connaît.

    Le lecteur apprendra une foule d’informations au sujet de l’aventure d’Apple et de son fondateur : comment l’idée de l’interface du Mac fut allègrement volée à Xerox, pourquoi et comment Jobs fut jeté à la porte de sa propre entreprise en 1985, comment l’aventure de son autre projet NeXT fut à la fois un échec (sans doute l’un des rares de Jobs) et le fruit de son renouveau, comment Pixar dama le pion à Disney et fut le centre d’une guerre économique implacable ou  pourquoi l’iPhone fut créé après l’iPod…

    Dans cette biographie, quelques personnages sont au passage sévèrement étrillés par l’auteur : Jean-Louis Gaussée (créateur du système d’exploitation Be), Michael Eisner, l’ex Président de Disney et surtout Gil Amelio, ancien PDG d’Apple. Bill Gates est en comparaison plutôt ménagé. Une biographie passionnante qui se lit comme un bon roman.   

    Walter Isaacson, Steve Jobs, éd. JC Lattès, 2011, 640 p
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/08/31/25006083.html
    https://www.editions-jclattes.fr/livre/steve-jobs-9782709638326

    Voir aussi : "Pensées pour moi-même"

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  • Pensées pour moi-même

    philosophie,confrérie,marc-aurele,epictete,manuel,classique,antiquité,rome,grèce,stoicismeCe livre rassemble deux livres de deux auteurs très différents : l’un, Marc-Aurèle, empereur romain de 161 à 180, incarna la figure du "philosophe-roi" cher à Platon. Le second, Épictète, ancien esclave syrien affranchi, a exercé comme professeur et philosophe stoïcien. C’est d’ailleurs le stoïcisme qui rassemble ces deux figures importantes de la philosophie.

    Les deux ouvrages compilés dans ce livre sont tous les deux constitués de courts paragraphes - parfois même d’aphorismes pour Marc-Aurèle. Bien que ce dernier n’apporte pas de contribution décisive à cette doctrine, ses Pensées constituent une sorte de vade-mecum du stoïcisme, attitude d’autant plus remarquable de la part d’un empereur désireux d’accorder ses actions en accord avec son âme et avec la raison.

    Le Manuel d’Épictète, lui, entend être, dans sa concision (30 pages environ), « une arme de combat qu’il faut toujours avoir à sa portée » comme le dit Simplicius, un des commentateurs de cet opuscule.    

    Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même & Manuel d’Épictète, éd. GF Flammarion, 1964, 218 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/08/31/25006109.html
    https://editions.flammarion.com/pensees-pour-moi-meme/9782080700162

    Voir aussi : "Le Dîner"

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  • La meilleure part des hommes

    tristan garcia,roman,confrérieCe roman paru en 2008 est le premier d’un jeune auteur, philosophe et romancier, aujourd’hui considéré comme est des intellectuels français les plus brillants. La Meilleure Part des Hommes, sorti en 2008, laisse deviner, derrière les défauts de ce premier roman, un talent et un culot prometteurs.

    Le principal intérêt de ce livre est la plongée dans l’histoire de la communauté homosexuelle parisienne à partir des années 90, même si cette plongée n'est pas exempte de caricature. 
    Deux hommes, Dominique, un intellectuel de gauche engagé prend sous son aile Willie, un jeune provincial encore crotté, sans éducation mais bourré d’ambition. Il fait de lui une figure de proue d’une communauté homosexuelle hétéroclite. Dominique, qui est parvenu à politiser le lobby homosexuel, voit peu à peu Willie prendre de l’ascendant malgré les discours indigents et les comportements plus que douteux de ce dernier.

    Entre les deux hommes, anciens amants devenus ennemis, un combat à mort s’ensuit. Un roman âpre et dur, écrit à la première personne (la narratrice est Elizabeth, témoin et actrice indirecte de cette lutte), s’avère intéressant même si on peu regretter le parti pris d’un style oral, que je trouve à la fois faussement moderne, peu nouveau et parfois agaçant.

    Tristan Garcia, La Meilleure Part des Hommes, éd. Gallimard, 2008, 305 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/10/08/25285625.html
    https://www.librairie-gallimard.com

    Voir aussi : "Dans la colonie pénitentiaire"

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  • Dans la colonie pénitentiaire 

    franz kafka,roman,tchèque,prague,fantastique,confrérieL’intérêt de ce recueil se mesure d’abord à son histoire éditoriale. Comme le rappelle Bernard Lortholary, le traducteur de ces courts textes, ceux-ci constituent l’essentiel de la publication du vivant de Franz Kafka (à l’exception de La Métamorphose).

    Même si l’écrivain tchèque a émis des réserves sur telle ou telle publication, ce recueil permet de juger avec une relative justesse l’écrivain. Plus que n’importe quel recueil, celui-ci est hétéroclite.

    À côté de textes majeurs, comme La Colonie pénitentiaire, récit terrible sur une exécution mécanique, on peut être comme moi moins sensibles à des récits plus courts, lapidaires pour certains (Considération par exemple). La nouvelle Le Verdict (et d’autres récits comme Un rêve ou Devant la Loi) n’est pas sans rappeler Le Procès, le plus célèbre roman de Kafka, publié après sa mort - et en dépit des dernières volontés de son auteur. Finalement, tout Kafka est là, condensé : auteur moderne, atypique et non dénué de causticité. 

    Franz Kafka, Dans la Colonie pénitentiaire, éd. GF Flammarion, 197 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/11/02/25486289.html
    https://editions.flammarion.com

    Voir aussi : "Tonbon"

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  • Tonbo

    roman,confrérie,aki shimazaki,japon,japonaisDans ce court et magnifique roman japonais, Nobu, le narrateur, responsable d’une école du soir, reçoit la visite d’un ancien élève de son père.

    Cette visite lui est autant douloureuse qu’intrigante puisque ce dernier s’est suicidé des années plus tôt après avoir indirectement provoqué la mort d’un de ses anciens étudiants.

    De lourds secrets vont se dévoiler, sous le signe des libellules ("tonbo" en japonais).

    Écriture épurée et raffinée, portraits soignés de personnages, sens de la narration : une belle réussite pour ce roman admirable que je vous conseille vivement !  

    Aki Shimazaki, Tonbo, éd. Leméac et Actes Sud, 135 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/11/02/25486319.html
    https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-francophone/tonbo

    Voir aussi : "Abattoir 5"

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