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  • Carotté "se lâche louss" à l'Olympia

    Dans la grande famille du rock indépendant, il y a Carotté, un groupe de la Belle Province né en 2013 sous l’égide de Médé Langlois, qui mène la double vie de rockeur... et d’agriculteur : sa famille cultive la même terre à Neuville, au Québec, depuis 1667, soit 12 générations, comme il aime à le rappeler. Le jour, Médé cultive plus de cent variétés de légumes qu’il vend à son "kiosque". Il gère son écomusée et il s’occupe de son troupeau de soixante vaches. Le soir, avec Carotté, "il se lâche louss" et profite de sa passion pour le rock qui le garde bien vivant.

    Carotté a créé son propre style musical qu’il a baptisé le "’punktrad’". Un savant et unique mélange de rythmes punk à l’histoire et aux chansons à répondre typiquement québécoise.

    En février 2015, la formation livre une première moisson sur Punklore et Trashdition. Cet album reçoit un très bon accueil de la critique et se voit nommer au Gala GAMIQ dans la catégorie "Album heavy (Punk & Métal) de l’année." Cinq vidéoclips (Invisible, Tape la bizoune, Veillée chez Médé, Un gars du Far West, Souffrance) en sont extraits. Carotté enchaîne également les prestations, comptabilisant plus de 150 spectacles, y compris dans de grands festivals (Francos de Montréal, Festival d’été de Québec ou le Festival de la Chanson de Tadoussac).

    Ce succès grandissant ouvre aux six protagonistes les tribunes médiatiques. Médé reçoit même sur ses terres l’équipe de Cash Investigation afin d’expliquer la lutte qu’il mène avec la population locale contre l’oléoduc du projet Énergie Est.

    Après une première tournée en France à l’automne 2019, Carotté se lance à l’assaut de L’Olympia le samedi 22 février prochain.

    Carotté à L’Olympia, le samedi 22 février 2020
    Les albums de Carotté sont disponibles en bac en France à partir du 1er novembre 2019
    www.carotte.biz
    www.facebook.com/carottepunktrad

    Voir aussi : "Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent"

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  • Le Capitole de Suresnes revient faire son cinéma en musique

    Le Festival du Film Musical revient faire son cinéma au Capitole de Suresnes, du 28 janvier au 2 février 2020. L’objectif ? Faire redécouvrir grands classiques et films cultes, et partager toute la diversité d’un genre à travers une programmation éclectique : animations, conférences, karaoké et même avant-première ponctueront une programmation qui a choisi de mettre en avant le film musical dans tous ses états.

    Après le succès de la première édition qui avait rassemblé plus de 1000 spectateurs, le Festival du Film Musical de Suresnes propose de découvrir ou redécouvrir toute la diversité d’un genre qui va de la comédie musicale américaine (Un Américain à Paris, projeté le 30 janvier) au Bollywood (Bajirao Mastani, le 31 janvier), en passant par le dessin animé (Les Aristochats, le 29 janvier) ou le biopic.

    La soirée d’ouverture du festival sera dédiée justement à la projection en avant-première d’un biopic : celui consacré à Judy Garland. Judy de Rupert Goold est porté par Renée Zellweger, récompensée d’un Golden Globe pour son interprétation d’une femme fatiguée par une vie consacrée aux projecteurs et au tourbillon hollywoodien. Elle est reconnue notamment pour son interprétation de Dorothy dans l’un des grands classiques américains : Le Magicien d’Oz. Le festival dde Suresnes rendra hommage à cette grande actrice en diffusant ce chef d’œuvre du cinéma musical le dimanche 2 février, en clôture du festival.

    Des contrées merveilleuses

    Si le film musical nous mène vers des contrées merveilleuses, il peut puiser son inspiration dans la réalité : en se réappropriant des morceaux populaires comme ceux de Mamma Mia !, ou en mettant en scène l’histoire de musiciens, à l’image de A Hard Day’s Night, interprété par les Beatles eux-mêmes. Dans cette comédie déjantée, les membres du groupe jouent leur propre rôle. Une course folle est engagée, sous le regard de la caméra de Richard Lester, pour retrouver Paul McCartney et son grand-père avant une représentation télévisée. Diffusé samedi 1er février, le film sera introduit par Pierre Espourteille, spécialiste des Fab Four. Pour l’occasion, le conférencier révélera une multitude d’anecdotes et  de secrets sur l’un des quatuors les plus célèbres de l’histoire de le musique.

    De nombreux rendez-vous sont prévus pour les spectateurs afin de célébrer le cinéma musical : soirée karaoké lors de la projection de Mamma Mia ! de Phyllida Lloyd, atelier d’éveil musical pour les enfants de deux à quatre ans, suivi du film Le Criquet de Zdenek Miler ou buffet indien durant l’entracte de Bajirao Mastani de Sanjay Leela Bhansali...

    Des pavés parisiens des années 1910 dans Les Aristochats, au parquet de danse de Dirty Dancing, en passant par la petite église de Los Angeles où fut tourné Amazing Grace, documentaire sur l’enregistrement de l’album du même nom d’Aretha Franklin, c’est un voyage unique à travers l’espace-temps du cinéma musical qui est proposé.
    Rendez-vous à Suresnes à partir du 28 janvier pour aller se faire quelques bonnes toiles, en musique bien sûr.

    Festival du Film Musical de Suresnes
    Le Capitole, 3 rue Ledru-Rollin, Suresnes
    Du mardi 28 janvier au dimanche 2 février 2020
    http://cinema-lecapitole.com

    Voir aussi : "Du vin, des arts et de la fête"

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  • Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?

    Logo simple.jpgLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance au Belman le vendredi 24 janvier 2020 à 19 heures. Le débat portera sur la question : "Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?"

    Tous les hommes cherchent à être heureux, disait Blaise Pascal. Le bonheur est un élan universellement partagé tout en étant une aspiration individuelle. Faire le bonheur d’autrui a-t-il donc du sens ? Comment appréhender le bonheur de l’autre ? Est-il possible de rendre heureux un autre sujet heureux "malgré lui" ? En ai-je la possibilité et le droit ? Chacun ayant sa propre conception du bonheur, un bonheur collectif a-t-il du sens ? Le bonheur peut-il être affaire commune ?

    Ce sont autant de questions qui seront débattues au cours de la séance du 24 janvier prochain au Belman (entrée par l’Hôtel de France).

    La participation sera libre et gratuite.

    Café philosophique de Montargis
    "Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?", Le Belman, Montargis
    Vendredi 24 janvier 2020, 19 heures
    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

    Voir aussi : "Dépend-il de nous d'être heureux ?"

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  • Je veux du glam

    Kino Music, le troisième album de Pierre Daven-Keller, est une vraie boîte à musique : l’ouvrir c’est plonger dans une univers cinématographiques d’une autre époque : celle du cinémascope des Trente Glorieuses, des classiques de d’après-guerre, des comédies françaises acidulées, des romances sixties ou des western spaghettis.

    Du beau monde accompagne Pierre Daven Keller pour sa nouvelle aventure musicale, après une belle carrière d’accompagnateur et d’arrangeur auprès de Philippe Katerine, Miossec, Dominic A ou Françoiz Breut. Helena Noguerra, Arielle Dombasle, et Mareva Galenter ont prêté main-forte à Kino Music, un album so frenchy, so glam, so easy-listening (Jerk), que le Philipe Katerine des premières années n’aurait pas renié.

    Pierre Daven Keller débarque comme un extraterrestre avec Champ magnétique, mélange de son SF et de piano austère : un son sixties pour une vraie BO – mais sans images. Corniche Kennedy, avec son clavecin brillant et ses cuivres, pourrait avoir sa place dans un film de Claude Sautet. Quant à Intermezzo retro, que les créateurs d’OSS 117 n’auraient pas renié, il a le goût de ces sucreries acidulées et régressives, à l’instar de Daiquiri, Easy tempo ou Tatoo Totem.

    Le sens de la mélodie et du son, Pierre Daven-Keller l’a, sans nul doute, comme l’atteste Farfisa, au gimmick immédiatement familier, avec un orgue farfisa qui donne son titre au morceau.

    Voyage spatio-temporel garanti

    Après la bossanova aux cordes nerveuses qu’est Melancholia, le titre La fiancée de l’atome, portée par une Helena Noguerra, aux envolées sensuelles, s’impose comme la pierre angulaire de Kino Music. un opus essentiellement instrumental. Pour Tatoo Totem, la voix de Helena Noguera revient pour une déambulation musicale naïve à la Claude Lelouch.

    Il y a du Gainsbourg et du Jean-Jacques Vannier dans Dakota Jim : voyage spatio-temporel garanti avec ce vrai morceau cinématographique, et preuve des premières armes de Pierre Daven-Keller dans la bande originale de films (Je suis un no man’s land, en 2011). Avec Sirocco, nous voilà d’ailleurs dans un western à la Sergio Leone, l’une des nombreuses influences du musicien français.

    Même si Arielle Dombasle peut agacer, on ne peut que se réjouir de l’entendre dans Salvaje Corazon, jouant à fond la carte latino, sur un rythme joyeux digne de figurer dans une bande son de Manix.

    L’album se termine avec Cuore Selvaggio, une reprise en italien de Salvaje Corazon, interprétée par Mareva Galanter : un dernier titre qui sent bon la dolce vita, avec une chanteuse inattendue, invitée pour l’aventure musicale de Kino Music : ardente, délicieuse, juvénile et amoureuse.

    Pierre Daven-Keller, Kino Music, Kwaidan Records, 2019
    https://www.facebook.com/davenkeller

    Voir aussi : "Étincelant Thomas Grimmonprez"

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  • Un frigo à vous glacer le sang

    Vous connaissez le thriller J'ai rencontré le Diable ? Jusqu'ici, pas nous. Mais L'Œil du frigo nous fait découvrir ce film sud-coréen grâce à une scène de frigo, à vous glacer le sang. 

    Voici un film froid et noir comme son titre l'indique. C'est un film coréen qui descend au fond de la plus pure bestialité, pour ne pas parler d'immondicité. Un sérial-killer tue la fiancée d'un espion qui va se venger en faisant souffrir le serial-killer par petits morceaux et grosses tortures. Lorsque ce dernier est hébergé par un ami serial-killer cannibale comme lui (eh oui même les serial-killers ont leur réseaux sociaux et leur Airbnb...), l'hôte lui cherche le meilleur morceau pour un dîner de chef.

    Tout naturellement il se dirige vers son frigo, sa chambre froide, mais il s'aperçoit qu'il n'y a plus d'intestins. Il est vrai que l'intestin grillé est un met extraordinaire. Mais voilà : un frigo mal achalandé nous fait souvent changer de recette, à moins d'aller faire des courses si on tient vraiment à notre dîner... Je ne vous dirai pas ce qui se passe par la suite : changera-t-il d'avis, et d'envie ? Va-t-il faire des courses? A vous de voir, en ces lendemains de fêtes si vous avez envie de découvrir la suite.

    Le frigo, toujours là dans les grands moments de l'humanité, voire de l'humanité déshumanisée, nous livre quelques morceaux de corps humain parfaitement sectionnés, découpés et rangés au frais pour servir un chef cuistot très organisé. Bien évidement le lieu est glauque, il n'y a pas d'apologie de la découpe humaine. Nos amis syndicalistes, représentants des frigos, n'auraient pas voulu associer cette séquence à des frigos tout fringants et ultra-connectés qui auraient indiqué sur le smartphone dudit cuistot : "Il n'y a plus d'intestin. Veuillez en trouver." Non : les frigos sont les amis des hommes. Ils ont leur dignité : ils participent avec de vieilles chambres froides, glauques et grises, à l'éclairage au néon... A noter que dans ce genre de frigo, il n'y a rien d'autre. Pas de ketchup, pas de moutarde : rien que des morceaux de corps entassés, à destination de quelques assiettes.

    Bon, j'ai poussé le vice à compter ce qu'il y avait dans le frigo : pour une fois qu'on a une belle vue... Huit avant-bras, deux jambes, un tronc sans tête... peut être d'autres choses mais elles sont dissimulées. De quoi tenir un moment sans faire les courses, sauf si on a déjà mangé tous les intestins... Les gourmands ! ;). Si vous allez chez des amis qui possèdent ce genre de chambre froide - parce que c'est très à la mode ce côté industriel dans une cuisine -, assurez vous que le frigo est correctement humanisé et non déshumanisé. Sinon, je ne donne pas cher de votre repas Vous pouvez vous même vous retrouver dans un frigo !

    Âmes sensibles s’abstenir évidemment, mais cette vengeance aux petits oignons reste un régal.

    J'ai rencontré le Diable, thriller de Kim Jee-woon
    avec Lee Byung-hun, Choi Min-sik, Chun Ho-jin et Chun Kook-haun
    Corée du Sud, 2010, 141 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "J'ai rencontré le diable frigo"

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