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inceste

  • Twilight Zone

    Roman graphique, magazine ou concept d’art contemporain ? Il y a un peu de tout cela à la fois dans La Dimension perdue, le deuxième numéro proposé Nicolas Le Bault.

    Bla Bla Blog suit avec passion depuis plusieurs années l’aventure de White Rabbit, à l’origine de plusieurs projets tout aussi passionnants que dingues. On retrouve dans ce deuxième numéro de La Dimension perdue ce qui fait l’univers et la facture de Nicolas Le Bault.

    Rêve ou cauchemar ? Les nuits de Karine sont des plus perturbées. Elle se réveille dans la maison de son enfance. Son père a quitté son lit pour descendre à la cave. Elle l’y trouve, ivre, et, en poursuivant sa quête, découvre une adolescente prisonnière. 

    Psychanalyse et tourments sociaux

    Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier volume de La Dimension perdue pour découvrir ce numéro à ne pas mettre entre toutes les mains. Le sexe la violence, l’inceste et la souffrance servent de matériaux à Nicolas Le Bault pour parler de l’intimité, des peurs, des cauchemars et des innocences sacrifiées.

    On est dans une zone crépusculaire où la psychanalyse, les tourments sociaux et l’underground se fondent dans une histoire au graphisme de Nicolas Le Bault identifiable entre tous : personnages naïfs, couleur omniprésente, ligne claire et symbolisme fort.  

    Nicolas Le Bault poursuit son roman graphique avec une foi de charbonnier intacte. Et c’est très bien. 

    Nicolas Le Bault, La Dimension perdue, #2, White Rabbit Prod, 2022, 28 p.
    https://whiterabbitprod.bigcartel.com
    http://www.nicolaslebault.com

    Voir aussi : "Conte cruel"

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  • Conte cruel

    The White Rabbit Prod se présente comme une vraie aventure éditoriale et artistique, imaginée et conduite par Nicolas Le Bault. C’est seul qu’il a conçu ce nouveau livre, le premier volet d’une bande dessinée, La Dimension perdue.

    On retrouve la patte de Nicolas Le Bault : dessins naïfs, vignettes colorées, visages expressifs, symboles sexuels omniprésents. Une grande importance est laissée au texte et aux mots de la narratrice, Karine, vivant seule avec son père, un inquiétant homme seul depuis le départ de sa femme. Un autre personnage fait son apparition, Aurélia, la sœur de Karine, une adolescente qui a quitté la maison familiale que le père s’apprête d’ailleurs à vendre.

    Nicolas Le Bault construit œuvre après œuvre un univers unique, comme il le faisait dans le superbe et non moins inquiétant La Fille-Miroir. L’innocence perdue, l’enfance salie, l’inceste, la violence et les traumatismes constituent dès ce premier volet le cœur du récit sombre de Nicolas Le Bault. Le cycle qui commence promet de devenir une œuvre marquante.

    Il faut enfin signaler que les éditions White Rabbit Prod proposent une monographie consacrée au plasticien Eric Pougeau (Actes). Ce catalogue de synthèse est constitué de photographies, de travaux d’écriture, de collages et de dessins. Un  vrai "Théâtre de la Cruauté".

    Nicolas Le Bault, La Dimension perdue, #1, White Rabbit Prod, 2022, 32 p.
    https://whiterabbitprod.bigcartel.com
    http://www.nicolaslebault.com

    Voir aussi : "Visages de la peur"
    "Au-delà du miroir"

    © Nicolas Le Bault

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  • Conte de la folie ordinaire

    Quelques minutes suffisent pour lire cette Histoire du Rapt, bande dessinée que Nicolas Le Bault a conçu de A à Z. Nicolas Le Bault : cet artiste underground nous avait tapé dans l’œil avec son roman graphique inclassable La Fille-Miroir. Nous l’avions ensuite suivi dans le projet White Rabbit Dream, production collective mêlant dessins, photos et textes.

    Cette fois, c’est seul que Nicolas Le Bault a écrit et dessiné cette Histoire du Rapt, creusant un peu plus l’univers d’un artiste tourmentant ses personnages, avec une force cathartique qui n’appartient qu’à lui.

    Cette BD au format nouvelle s’apparente à un conte horrifique dans lequel l’enfance est la première victime. Il y a du David Lynch, du Sade, du Bukowski, du Tim Burton, mais aussi un peu de La Nuit du Chasseur dans cette histoire contant un secret d’adultes – bien qu’il ne soit que partiellement dévoilé – découvert par un garçon qui sera confronté à l’interdit mais aussi à la mort.

    Nicolas Le Bault a particulièrement soigné cette nouvelle dessinée, que ce soit dans le texte et dans le dessin. Sa patte est reconnaissable : personnages naïfs dessinés comme les poupées de notre enfance, visages expressionnistes bien trop joyeux pour être honnêtes, couleurs appuyées. L’univers enfantin n’est qu’un décor factice derrière lequel se cache l’odieux, la folie et l’inceste.

    Petit à petit, l’œuvre graphique de Nicolas Le Bault construit un univers terrible, poétique et passionnant à découvrir.

    Nicolas Le Bault, Histoire du Rapt, Pool of Years, White Rabbit Prod, 2019, 16 p.
    https://www.whiterabbitprod.com

    Voir aussi : "White Rabbit Dream, transgressif et sensible"

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