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chanteuse - Page 27

  • Jade Bird prend son envol

    Jade Bird, il en avait été question sur Bla Bla Blog au sujet de son premier EP, Uh Huh. Ce titre est d’ailleurs présent dans son album éponyme. Facture folk, choix de l’acoustique, voix claire et posée capable d’envolées rock à la Alanis Morissette : pas de doute, Jade Bird creuse son sillon sans se poser de questions.

    La toute jeune britannique impose des choix artistiques bien assumés grâce à des compositions solides qui ne transigent pas sur la mélodie (My Motto), les textes (Love Has All Been Done Before) et, singulièrement, la puissance vocale, à l’instar des prodigieux Lottery et I Get No Joy.

    Jade Bird plane sur ce premier album avec une assurance confondante, à faire pâlir de vieux routiers. Son premier album a été produit avec le même soin que son premier EP, qui était déjà si réussi que l’on espérait qu’elle allait transformer l’essai. Pari réussi.

    La chanteuse, également à la composition pour cet envol artistique, insuffle à ses titres pop mélodiques et complexes de bonnes injections de rock grunge, à coup de guitares qu’elle manie comme des armes et s’appuyant sur une voix qu’elle pousse jusqu’à ses derniers retranchements, à l’exemple du spectaculaire Uh Huh.

    De bonnes injections de rock grunge et des guitares qu’elle manie comme des armes

    À côté de ces morceaux de bravoure nerveux et plutôt culottés (Going Gone) et souvent d’une belle construction musicale (Love Has All Been Done Before), l’Anglaise propose des titres plus apaisé, sous forme de confessions intimes, à l’exemple de My Motto et du plus minimaliste Does Anybody Know. Il y est aussi question d’adolescence (17), de la difficulté d’aimer (Lottery) ou de la mort (If I Die).

    Un premier album très personnel donc, écrit avec les tripes autant qu’avec la tête : "Cet album contient tout ce que j’ai vécu. C’est mon expérience directe et non diluée de ces deux dernières années bien remplies. Chaque décision que j'ai prise a abouti à ce processus magique, de la même manière que chaque mot que j'ai écrit a fini dans ces chansons. L’album aborde différents styles, mais la cohérence vient que c'est moi - une jeune femme qui essaie vraiment de comprendre le monde actuel et d'y trouver sa place, qui a tout écrit" dit-elle.

    Une dernière preuve que la musicienne britannique est absolument à suivre ? Depuis l’annonce de la sortie de son album, Jade Bird figure, d’après le New York Times, parmi les 10 artistes à surveiller en 2019.

    Jade Bird, Jade Bird, Glassnote Records, 2019
    http://www.jade-bird.com

    Voir aussi : "Jade Bird, Huh la la !"

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  • Les grands espaces de June Milo

    Dans Avril, son dernier EP, June Milo, de sa voix sucrée, aborde des thèmes classiques : l’aliénation amoureuse, l’attente et la séparation. Ce qui l’est moins est la facture pop folk, voire country, à l’instar de Sous l’eau ("Sous l’eau / Arrête l’orage / Il pleut des cordes / À flot / des larmes / Sur ma peau").

    Pour tout dire, ses récits intimes sont autant de déambulations dans les grands espaces américains. Je t’attends brille grâce à l’éclat d’une trompette, donnant à ce joyau sur le thème de l’attente l’allure singulière d’une BO de western. L’aventure sentimentale fait ici figure de terre sauvage et impitoyable à conquérir : "Je t’attends / tu es lent / Tout ce temps que tu prends / Pour me prendre / Vraiment." Sauf qu’il n’y a pas d’issue à cette attente, ou, si issue il y a, elle est au fond de soi et au fond d’un verre. Au sombre et alcoolisé Question d’équilibre de Francis Cabrel, vient répondre l’attente et le "délicieux néant" de June Milo, résignée mais tout autant désespérée : "Quand je bois aux déboires / Je m’accroche au comptoir / Et me noie lentement."

    Si issue il y a, elle est au fond de soi et au fond d’un verre

    La pop enveloppante du titre Avril, qui donne son nom à l’album - et auquel a collaboré Frédéric Lo - parle également de solitude, d’attente mais aussi d’espoir : "S’envolent les saisons / Défilent les idylles /Le soleil j’attends / De juillet en avril."

    Dans la ballade mélancolique L’absent, June Milo chante les séparations ordinaires et déchirantes, mais cette fois à la troisième personne : "Danse avec l’absence / sans son souffle haletant / Dans ton cou brûlant / Ce n’est que le vent."

    Sous L’eau se clôt en douceur sur une dernière ballade plus épurée, De loin. Encore une histoire de d’aventure sentimentale, de voyage sans retour et de grands espaces : "Pour un seul baiser de nous / Je te donnerai ma vie / mais je ne sens que le vent."

    June Milo, Avril, Sixième Étage, 2019
    www.junemilo.com

    Voir aussi : "Chine Laroche, l’outsideuse"

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  • La grande Bleue

    Bleue marque le grand retour en français de Keren Ann : un vrai événement musical en soi, avec sa part d’incertitudes, pour ne pas dire de risques pour elle. Allions-nous y retrouver la sombre beauté et la richesse pop-folk de ce diamant pur qu’était La Disparition, sorti il y a plus de dix-huit ans ? Celle qui s’était fait connaître grâce au Jardin d’Hiver d’Henri Salvador avait ensuite choisi l’anglais pour la suite de sa production musicale – jusqu’à ce nouvel opus, donc.

    Bleue est, comme son nom l’indique, un album placé sous le signe de l’eau. Cette couleur imprègne les dix titres, dessinant comme autant de paysages aquatiques mais aussi personnels. Keren Ann chante "Le long fleuve ou on en voit les fous", le bleu de l’Île Prison ("Vu de l'extérieur / Sous mon soleil trompeur / Personne, hélas, ne pleure / Ton île prison"), les bains de minuit métaphysiques ("Nager la nuit / Dans une eau qui dort / S’étendre hors-circuit / Vers une vie off-shore", Nager la nuit), les abysses de la douleur dans Sous l’eau ("C'est beau / Sous l'eau / Quand le soleil splendide / Se jette dans le vide"), la quiétude marine des Jours heureux, sans oublier Bleu, qui donne le titre à l’album – à une lettre près.

    Un réel odyssée musical

    Bleue est un réel odyssée musical, pour reprendre un morceau de l’album (Odessa, Odyssée). Mais ce voyage est aussi et surtout intérieur et sentimental. Keren Ann porte, avec sa grâce délicate, sa voix fragile et des arrangements sonores d’une belle richesse harmonieuse, des mots où il est surtout question d’elle et de ses expériences : l’aliénation amoureuse (Le fleuve doux), la beauté (Bleu), les séparations inévitables (Le goût était acide, qui est une véritable confession parlée-chantée) ou impossibles (Nager la nuit), et finalement le bonheur des Jours heureux ("Ne vois-tu pas / Venir les jours heureux ? / Ils sont bien là / Et dire que l'on vivait sans eux / Jusque-là").

    Impossible de passer à côté du magnifique Ton Île prison qui, derrière le mélancolique rappel d’une séparation, choisit le règlement de compte cruel et acide : "Peut-être que cette terre / Dont tu te sens propriétaire / Est vraiment extraordinaire / Car elle est tellement populaire."

    Keren Ann propose également un étonnant duo mordant avec David Byrne, l’ex-Talking Heads. Reprenant un célèbre dialogue entre Winston Churchill et Lady Astor, le duo chante avec une amertume non teintée d’humour les amours impossibles et l’art "de souffrir en secret" à deux : "Si j'étais votre femme / Je mettrais du poison dans votre verre / Si vous étiez ma femme / Je le boirais" (Le goût d’inachevé).

    Vrai album de retrouvailles, Bleue est aussi l'opus d’une artiste majeure revenue sur les rives familières de celles et ceux qui avaient été transpercées par Le sable mouvant.

    Keren Ann, Bleue, 2019, Polydor, 2019
    http://www.kerenann.com

    Voir aussi : "Clara Luciani, La Femme libérée"

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  • Lou danse sur ces mots

    Après avoir vendu 100 000 exemplaires de son premier album, la chanteuse Lou, également comédienne dans la série Demain nous appartient, vient de sortir son nouvel album Danser sur tes mots.

    L’album de Lou inclut son nouveau single Qui pourrait ? (près de 2 millions de vues sur le clip) et la reprise de Shallow du film A star is born, en duo avec Estéban (du groupe Les enfants de la terre).

    La chanteuse est actuellement en tournée en France et en Belgique.

    Lou, Danser sur tes mots, TF1 Entreprises, 2019
    Lou au Casino de Paris, 25 mai 2019
    https://www.facebook.com/LouMusiqueOfficiel 

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  • Chine Laroche, l’outsideuse

    Et si Chine Laroche était une des grandes outsideuses de la scène française ? Elle sort en avril son EP, Outsider, après deux premiers albums salués par la presse (On My Mind en 2016 et Out of the Dark en 2018).

    La voix susurrée de la jeune chanteuse parle, dans un talk-over à fleur de peau, de pérégrinations que l’on dirait noctambules, à l’image des Heures ou d’Éphémère : "Les images reviennent / Tout se mélange dans ma tête / C’est flou, était-ce un rêve ? / Quand te reverrai-je / T’es dans l’atmosphère je perds la tête." Chine Laroche n’est pas ce genre de femmes à proposer des réponses toutes faites ou des certitudes :"Parce qu'on ne se retrouve pas dans la pensée commune, dans la morale imposée, parce la vie en elle même est mystique, sans réponse à des questions existentielles, et que l'on cherche un sens à tout ça sans jamais le trouver définitivement. Peut être dans les choses éphémères ?"

    Une facture minimaliste et trip-hop

    La Parisienne propose un premier mini-album cinglant comme une gifle, appuyé par une facture minimaliste et trip-hop, et servie par des textes sous forme de confidences et de confessions intimes (Dis-moi).

    Voilà justement le grand culot de Chine Laroche : proposer des titres sous acide et comme troussés pour des night-clubs, mais avec l’hypersensibilité d’une compositrice au caractère bien affirmé : "J’ai tous mes sens en l’air / Je bois la vie sous ecstasy / En vol de nuit / Pour le paradis… Je passerais des heures / Des heures / Des heures en ta compagnie / Sentir ton cœur / Ton cœur / Ton cœur battre dans la nuit." La musicienne propose ainsi ce titre suspendu qu’est Au-delà du réel, superbe chant poétique, minimaliste et onirique.

    Dans Outsider, l’électro et les boîtes à rythme se parent d’un épiderme vivant grâce à une voix sans cesse proche de la rupture : "J’ai besoin d’amour / J’ai besoin de ma dose / Je sais pas si c’est ma faute / Je sais pas si c’est de l’amour… / Le monde est fou / L’un contre l’autre / Tout semble fou / Autour de nous / Je sais plus si j’ose." Une vraie outsideuse dont on attend qu’une chose : qu’elle continue à oser.

    Chine Laroche, Outsider, Un Plan Simple / Sony Music, 2019
    https://www.facebook.com/cchinelaroche

    Voir aussi : "La reine Christine"

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  • Si je m’intéresse à Charlie M

    Le dernier titre de Charlie M, Et si je m’intéresse encore, sorti seulement début mars, flirte aujourd’hui avec les 50 000 vues. Vous allez me dire que si la qualité d’un musicien se mesurait au nombre de clics ça se saurait. Ce qui fait que Bla Bla Blog choisit de parler de cette chanteuse tient en réalité dans la bien belle facture de ce single de la part d’une artiste au solide tempérament.

    Une voix délicate et juvénile, un titre qui parle de rupture, de solitude et d’aliénation et un clip d’une rare qualité (il faut absolument citer les réalisateurs, Paul Gojecki et Mathias Priou mais aussi le danseur Jérémie Mencé), servant au mieux cette chanson pop finement dépouillée.

    C’est une artiste complète qui se dévoile dans Et si je m’intéresse encore, un titre que les plus audacieux liront comme l’aveu d’une réelle ambition. Charlie M compose, écrit, chante, arrange et produit avec la foi du charbonnier : "Ce titre est un véritable état d’âme sur l’avancée d’une idée, d’une vie, d’une inspiration, d’un état," dit-elle, non sans concéder la part de doute présente chez tout artiste.

    Une artiste qui a déjà derrière elle une carrière bien remplie : premier prix du concours de la chanson Intersong en 1997, premier prix des Tréteaux de la chanson en 2002, membre des Voix de Daïa et plusieurs titres et albums sortis chez Warner.

    C’est avec son propre studio, CMC Studio, que Charlie M a créé de A à Z Et si je m’intéresse, un single solide, entêtant et visuellement d’une incroyable grâce gothique et onirique. De quoi s’intéresser sérieusement à Charlie M.

    Charlie M, Et si je m’intéresse encore, CMC Studio, janvier 2019
    https://www.charliem-music.com
    https://www.cmc-studio.fr

    Voir aussi : "Jade Bird, Huh la la !"

     

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  • Jain voyage en Soulitaire

    Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.

    Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.

    Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie.

    Le show s’ouvre en beauté sur Abu Dhabi, avec la projection en images de synthèses de décors orientaux, colorés et lumineux. Le choix de ce titre, l’un des meilleurs sans doute de son album Souldier, est particulièrement pertinent pour une chanteuse qui nourrit son électro pop – on devrait plutôt dire "électro world pop" – aux quatre coins du monde. Le titre Dream, chanté à la guitare, en est un autre exemple, tout comme le célébrissime Makeba, présent dans le premier album Zanaka.

    DJ aguerrie ou pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie

    Les machines ont bien entendu la part reine, avec notamment ces morceaux emblématiques que sont Alright, On my way, Come et surtout l’irrésistible Star, capable de faire se soulever la foule. La chanteuse propose, le temps d'une soirée, un voyage musical et spatio-temporel – le choix de ces arches comme sorties de l'Antiquité n'étant pas un hasard. 

    Jain est increvable sur scène, d’une énergie communicative, perpétuellement sur ressort, et ne lésinant pas sur l’humour, comme sur le titre Zombie. Sa belle présence sur scène fait du Souldier Tour une vraie messe électro pop de la part de la plus internationale des Frenchies.

    Au Zénith d’Orléans, la première partie était assurée par Yaya Minté : contraste assuré par un artiste pop, folk et country dont les influences ont à chercher du côté des États-Unis. La voix aérienne de Yaya Minté, accompagnée par deux simples guitares (et aucune machine), renvoie immédiatement à Tracy Chapman.

    Que Jain soit partie chercher ce chanteur de la nouvelle scène est tout à son honneur.

    Jain, Souldier Tour, en tournée en France jusqu’au 15 juin 2019
    https://www.jain-music.com/fr
    https://www.facebook.com/minteyaya

    Voir aussi : "En-Jain it !"

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  • Lumière NED

    Lumineuse NED, qui propose, après un premier EP solo (Les garçons et les filles), son premier album, Docile… Lumineuse : le terme n’est pas galvaudé pour un opus à la pop folk sans strasses ni effets de manche. La chanteuse, qui est aussi à l’écriture, propose un album plus contrasté qu’il n’y paraît, et qui n’est pas seulement celui d’une jeune femme romantique.

    Docile parle d’amours mystérieux (Venise), d’attractions apaisantes (Docile), de désirs (La fièvre), de trahisons (Je ne sais pas) mais aussi de consolations (Ma doll). Dans une pop sucrée, délicate et folk (à l’exemple d’Envie de toi), NED revendique le romantisme et la fidélité envers et contre tout : "Tu m’as demandée ce que je ressentais pour lui / Un tas d’envies que je laisse dans un étui / Mais mon amour contre mon oreiller / Tu restes l’homme de ma réalité" (Je ne sais pas).

    La production de Docile a été soignée : claviers élégants, guitares utilisées à bon escient (Jenny), une pincée d’électro (Schizo) et la voix caressante de NED.

    Les fans de Stanley Kubrick s’arrêteront sans doute sur Chambre 237, à la recherche d’un hommage à Shining. Ils en seront pour leurs frais avec ce titre qui conte en réalité une énigmatique soirée amoureuse, aussi visuelle et sensuelle qu’elliptique.

    Audace artistique

    L’album se termine avec trois morceaux plus sombres, dont deux hommages : l’un au père de la chanteuse (Papa) et l’autre, poignant, à une jeune femme disparue (Jenny).  Le troisième, qui vient clôturer Docile, est ce titre tranchant, Schizo, dont on peut saluer l’audace artistique : il s'agit du récit à la première personne d’une malade cernée par des "démons" en train de lui "bouffer le cerveau" : "Je tourne dans ma chambre / je tourne en rond / Je regarde les étoiles / Je fais rien de bon / Je m’arrête un instant / Pour toucher le sol / Je reprends mes obsessions / De farandoles / Je regarde les couleurs qui ornent le sol / Je n’arrête pas de tomber / Sur les carreaux / Les démons de mon cerveau / Sont au plus haut".

    La lumineuse NED prouve dans ce dernier titre toute l’étendue de son possibilités musicales. Elle sera à suivre dans les prochaines années, y compris dans un registre romanesque, naturaliste et noir.

    NED, Docile, Remark, 2019
    https://nedmusic.me

    Voir aussi : "Faustine promet"

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