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Bandes dessinées et mangas

  • L’amour à l’italienne

    Un auteur de bande dessinée, italien et qui se prénomme Fabio. L’aspect autobiographique n’échappera pas au lecteur ou à la lectrice de La vie d’artiste… de Fabio Jacomelli, proposé en France par les éditions Tabou.

    Ce livre se lit comme une mise en image de trois souvenirs, et trois chapitres, datant respectivement de 1985, 1986 et 1988 et qui se situent tous à Milan.

    Trois souvenirs, trois chapitres ("La visite…", "Séance photo…" et "La fresque…") mais aussi trois femmes venant perturber un dessinateur tentant de vivre de son art. Et s’il y avait plus important ? L’irruption de Claudia, Laura et Elena va perturber pour quelques heures la vie rangée de Fabio et lui donner un peu de peps, seul capable de faire taire ses angoisses. 

    Classique et classe

    On ne résiste pas à l’efficacité et la simplicité de ce livre, conçu comme un souvenir en images et en bulles. Fabio Jacomelli aime ces femmes qui viennent surgir avec audace dans ces trois saynètes.

    Il y a Claudia, l’amie venant "guérir" les états d’âme de son amie. Il y a Laura lui demandant d’être son modèle pour un cours de photographie. Il y a enfin Elena, contactant le dessinateur pour qu’il lui créée une fresque, au grand dam du bédéiste – du moins au début…

    Cela donne une bande dessinée à la fois simple, épurée, efficace et amoureuse. Le trait est classique et classe – on sent d’ailleurs l’influence de la BD belge et de la ligne claire. L’érotisme est assumé sans jamais tomber dans la pornographie. Saluons aussi le travail sur les couleurs soyeuses de Claudia Giuliani. Du beau travail, net, propre et super sexy.

    Fabio Jacomelli, La vie d'artiste… n'a pas que de mauvais côtés, éd. Tabou, 2025, 48 p. 
    https://www.tabou-editions.com
    https://jacoart.carbonmade.com

    Voir aussi : "Moyen-Âge fantasmé"

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  • Moyen-Âge fantasmé

    Déjà huit tomes. Le dessinateur espagnol Erich Hartmann assume son univers et son discours complètement à rebours à une époque penchant beaucoup vers la pudibonderie.

    Orgies barbares, que propose Tabou en France est un univers de de fantasy où les aventures d’héroïnes n’ayant pas froid aux yeux – ni ailleurs, d’abord – ne sont que des prétextes à des parties de jambes en l’air ou des expériences parfois surnaturelles ("Le grimoire", "La source du désir").

    Comme le titre l’indique, la violence n’est pas absente dans ce huitième opus. On y voit Yasmine se livrant à un démon terriblement membré ("Le grimoire"). Dans "Concubine à vendre", c’est la sulfureuse Eririka, prisonnière et violentée, qui fait la nique à ses geôliers. Dans "Une des nôtres", c’est d’une autre prisonnière dont il est question, Azuza, secourue par ses compagnes et amies.  

    Erich Hartmann s’amuse à faire des hommes les malheureux et souvent les victimes idiotes

    Plus léger, "Qui garde les gardiennes ?" propose une éducation sexuelle dans un château tout droit sorti du Moyen Âge. Derrière ces orgies, Erich Hartmann s’amuse à faire des hommes les malheureux et souvent les victimes idiotes, souvent pris au piège de leur présomptuosité et d’une virilité mal placée.

    Graphiquement, nous sommes dans un style assez classique. Le coup de crayon est précis, les corps féminins rendus avec délicatesse. Nous sommes, certes, dans un Moyen-Âge fantasmé, avec des hommes forcément brutaux et des femmes piquantes et sulfureuses.  

    Évidemment, tout cela n’est ni sérieux ni révolutionnaire. Juste un moment de bande dessinée érotique réservée aux amateurs du genre.      

    Erich Hartmann, Orgies Barbares, tome 8, éd. Tabou, 2025, 64 p.
    https://www.tabou-editions.com

    Voir aussi : "Le retour de la fille des âges pas farouche"

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  • Le retour de la fille des âges pas farouche

    Revoilà Connie, la plus sexy des femmes préhistoriques. L’héroïne de la saga de Giuancluca Maconi reste fidèle à son caractère bien trempé. Jamais la derrière pour se battre – ou plutôt se défendre contre des mâles arrogants – et toujours la première pour se faire plaisir, quels qu’en soient les risques.

    Dans ce quatrième volume de Connie, intitulé Le baiser du comte de Tencula (sic), le récit d’Héroic Fantasy, toujours aussi dingue et osé (avec un diabolique Seigneur de Chozlà châtré mais toujours aussi certain de sa virilité), se pare de fantastique et même d’épouvante. Cependant, ce lointain ancêtre de Dracula – le bien nommé comte de Tencula –, entouré de femmes vampires, belles et dangereuses comme des démones, s’avère plus attachant et tentant que prévu. 

    Faire l’amour pas la guerre

    Cet opus de Connie est réservé aux amateurs et amatrices du genre. Je ne vous ferai pas de dessins, moi ! Gianluca Maconi, au crayon justement, n’est pas homme à s’autocensurer. Humains, monstres, déesses et dieux se croisent, s’affrontent et surtout copulent dans un joyeux bordel.

    Rythmé, coloré, drôle et sexy, la bande dessinée de l’auteur italien se lit comme une jolie récréation qui parle largement de bagatelles, mais aussi du combat d’une jeune femme pour sa liberté – y compris celle de jouir comme elle le veut.    

    L’humour est à tous les étages dans ce réjouissant récit décousu, avec une rousse héroïne décidément bien attachante et qui ne s’en laisse pas compter. Pour la bonne cause.

    Faire l’amour pas la guerre : voilà qui serait une parfaite conclusion à cette chronique sur une BD proposée par les éditions Tabou.  

    Gianluca Maconi, Connie, la barbare, tome 4, Le baiser du comte de Tencula,
    éd. Tabou, 2025, 128 p.

    https://www.tabou-editions.com
    https://www.instagram.com/gianlucamaconi/?hl=fr
    https://tentacleweb.it

    Voir aussi : "La fille des âges pas farouche"

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  • Un badge, ça ne se perd pas !

    Au départ de La Faute (éd. Delcourt), une bande dessinée sortie en 2014 et qui est à découvrir ou redécouvrir, il y a un reportage du journaliste Michaël Sztanke, parti en Corée du Nord, l’un des pays le plus fermé de la planète. À l’époque, le dictateur Kim Jong-un vient de succéder à son père Kim Jong-il. Des doutes existent à l’époque sur la destinée du frère ennemi – et communiste – de la Corée du Sud comme sur les compétences et les projets du jeune autocrate, devenu depuis "le meilleur ami" de Poutine.

    En filigrane de la BD de Michaël Sztanke (au scénario et aux photos) et d’Alexis Chabert (au dessin), il y a donc l’arrivée d'une équipe de journalistes venus regarder, étudier puis rendre compte de la vie dans un pays intoxiqué par la propagande de Kim Jong-un. Cependant, le personnage central est fictif : il s’agit de Chol Il, un guide touristique aux ordres du pouvoir communiste, chargé de guider et surtout surveiller les deux journalistes français. Or, Chol Il a un souci : il a perdu son badge officiel. Pour cet incident banal, il risque gros, lui comme sa famille. Et même très gros !

    L’engrenage due à un anodin – et officiel – badge

    Il y a quelques années, Fabco avait imaginé une fable burlesque sur une carte de fidélité perdue dans notre beau pays. Cette autre histoire d’un objet anodin égarée devient ici un drame absurde, imaginé mais hautement crédible. "On n’égare pas son badge", relate Michaël Sztanke dans la postface, rapportant la remarque sèche d’un officiel.

    Dans cette aventure kafkaïenne, Chol Il fait figure de complice du régime mais aussi de victime dans un pays redoutable et violent. L’engrenage du à un anodin – et officiel – badge devient un drame épouvantable. Nous étions en 2014 à la sortie de la bande dessinée. Depuis, les choses ne se sont pas améliorées, loin s'en faut.     

    Michaël Sztanke et Alexis Chabert, La Faute, une vie en Corée du Nord,
    éd. Delcourt, coll. Mirages, 2014, 112 p.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-faute-une-vie-en-coree-du-nord

    Voir aussi : "L'interview (qui tue)"

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  • Jeunes filles paumées et princesses perdues

    Attention à l’endroit où l'on met les pieds. Avec ce troisième volume de La Dimension perdue, le cycle de bande dessinée underground de Nicolas Le Bault, le moins que l’on puisse dire c’est que l’artiste ne s’embarrasse pas de bienséance ni de vouloir plaire à tout le monde.

    Son univers de La Dimension perdue est un singulier projet sous un format magazine dans lequel l’histoire s’efface devant le graphisme brut, le surréalisme, la provocation, l’excès, sur fond de conte immoral autour de la violence domestique. L’histoire est finalement moins importante que les images choc et des saynètes comme sorties d’un cauchemar. L’auteur y parle de l’enfance martyrisée, des adultes – hommes – coupables et pervers et des traumatismes dont il est impossible de sortir. 

    Conte immoral

    Karine est la narratrice du récit contant la disparition de sa sœur Aurélia. Les jeunes filles sont soudées par la souffrance que leur inflige leur père, un homme affublé d’un groin en guise de nez. Voilà qui est éloquent ! Dans leur chambre commune, les adolescentes se noient dans un jeu vidéo (presque) aussi sordide que leur propre existence. Il y est question d’un chevalier, Boy, venu sauver des habitants, de jeunes filles transformées en poulpe, d’une princesse en danger et d’un œil maléfique.

    Voyage virtuel ? Enfermement dans une maison haïe et dangereuse ? Réflexions sur l'intime et les blessures de l'enfance et l'adolescence ? Il y a de tout cela à la fois dans cet épisode de La Dimension perdue. Une autre dimension faite de cauchemars, comme le dirait une célèbre série, mais aussi de traumatismes. Pour lecteurs avertis. 

    Nicolas Le Bault, La Dimension perdue #3, White Rabbit Prod, 2025, 40 p.
    https://whiterabbitprod.bigcartel.com/product/nicolas-le-bault-la-dimension-perdue-vol-3
    http://www.nicolaslebault.com

    Voir aussi : "Conte cruel"

    © Nicolas Le Bault

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  • Dé-bor-dée !

    Focus sur une bande dessinée sortie il y a un peu plus de deux ans. Il n’est pas trop tard pour donner une nouvelle chance à cette BD se voulant actuelle, tout en plaçant son histoire dans le futur, avec le récit d’une famille ordinaire se battant pour la paix domestique, sans perdre de vue la planète et avec une héroïne devant faire face à une surcharge mentale alors que son ingénieur de mari s’inquiète pour la santé du blé. Vous me suivez ?

    Aude Picault est au scénario et au dessin pour Amalia (éd. Dargaud), délicieux roman graphique, au scénario doux-amer et aux traits délicats.  

    Amalia est une mère de famille devant jongler entre son travail dans une entreprise de gestion des risques - avec tout le jargon corporate qui va avec. Elle a fort à faire avec Lili, sa petite dernière. Son mari, Karim, a, lui, le plus grand mal à gérer son adolescente de fille, plus intéressée par la mode et les réseaux sociaux que par l’école. La vie est trépidante, jusqu’à ce qu’Amalia craque. Burn out. Comment s'en sortir ?

    Gros coup de cœur pour Nora

    Aude Picault a choisi d’installer ses personnages très actuels, dans le futur. La France ressemble comme deux gouttes d’eau à celle où nous vivons. Seul l’environnement est devenu un sujet plus prégnant mais pas au point cependant de voir disparaître les travers de 2025 : parents débordés, charge mentale toujours sur les épaules des femmes, agriculture industrialisée – plus, même, qu’aujourd’hui. 

    La crise d’Amalia est traitée avec un mélange de légèreté et de gravité. L’auteure se garde bien de jouer les donneuses de leçons. Elle montre une histoire simple avec des personnages attachants – avec un gros coup de cœur pour Nora, l’adolescente insupportable et à qui on est prêts à tout pardonner. Et puis, il y a Amalia, brillante, courageuse et sensible petite femme prête à s’en sortir.    

    Aude Picault, Amalia, éd. Dargaud, 2022, 148 p.
    https://www.dargaud.com/bd/amalia-bda5367300
    https://www.audepicault.com

    Voir aussi : "Invisibilisés"

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  • La fille sur la photo

    On aime Jim que l’on avait déjà chroniqué pour des albums où il était au texte et au dessin (Une Nuit à Rome, L’Érection, Héléna), des œuvres incroyables pour leur sensibilité, leur audace et leur sens du récit. Place aujourd’hui à L’Étreinte (éd. Grand Angle), une BD plus récente où il est cette fois au scénario, laissant à Laurent Bonneau le soin de mettre en image l’histoire d’un homme paumé et poursuivi par une quête impossible et un deuil qui vient.

    À leur retour d’un séjour à Cadaqués, une station balnéaire en Espagne, Benjamin et Romy échangent sur la photo d’une baigneuse que l’artiste, sculpteur de son état, a pris par hasard. Sa compagne le taquine gentiment avant qu’une voiture ne surgisse. L’accident est inévitable. Pour Benjamin, les blessures sont superficielles mais Romy est placée en comas artificiel. Son état est désespéré et les visites à l’hôpital se multiplient. Comment vivre malgré tout ? Benjamin se remobilise pour respecter ses engagements professionnels - on lui a commandé une exposition de sculptures. Il décide aussi de faire une recherche autour de la mystérieuse baigneuse, leur dernier sujet de conversation avec Romy. 

    Les choses de la vie

    L’étreinte du titre de la BD n’en est pas vraiment une. Ou bien c'est, en réalité, le fantasme d’une étreinte car c’est un fantôme que poursuit le survivant de l’accident. Qui est cette jeune femme en maillot de bain se prélassant sur la plage et dont on ne voit même pas le visage ?

    Sur plus de 300 pages, le lecteur marche sur les pas de Benjamin et de son enquête. Cette jeune femme est-elle originaire de Cadaqués ? Est-ce une touriste française ? Une Espagnole ? Ou alors une violoncelliste qui jouait justement lors de son dernier funeste séjour ?

    Pendant que Benjamin court après une apparition, il consacre de moins en moins de temps à sa femme alitée, d’autant plus que son exposition le monopolise. La musicienne qu’il avait contactée s’invite justement au vernissage. Est-elle la fille de la photo ?

    Romy est partout dans l’histoire d’un homme paumé, sur le fil entre vie, mort, espoir de réveil, deuil et désir de vie. Jim fait référence au film Les choses de la vie, l’histoire d’un accident de voiture, avec Michel Piccoli et Romy… Schneider.

    La vie va-t-elle reprendre ses droits dans cette histoire d’un bref moment où la vie bascule ? La réponse se verra dans les dernières pages pleines d’onirisme et finalement d’amour.   

    Jim & Laurent Bonneau, L’Étreinte, éd. Grand Angle, 2021, 312 p.
    https://www.angle.fr/bd/grand_angle/l__etreinte/l_etreinte_-_histoire_complete/9782818979150
    https://www.facebook.com/jimterrasson
    https://www.laurentbonneau.com

    Voir aussi : "Rendez-vous jeudi prochain, même lieu, même heure"
    "La débandade"

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  • Invisibilisés

    On est bien d’accord : Milo Manara ne fera jamais des têtes de gondole des rayons BD. Disons aussi que cette histoire sulfureuse mettant en scène une jeune femme aux mœurs légère, surprise par un homme invisible aussi timide que complexé, peut être considérée comme très datée. Il faut dire que MeeToo est passé par là.

    On s’est penchés avec curiosité sur Le Parfum de l'invisible, une œuvre publiée pour la première fois en 1986, il y a presque 40 ans, par un des maîtres de la bande dessinée érotique. Les éditions Glénat publiaient en 2010 l’intégrale de cette histoire mêlant SF, thriller (pour la 2e partie) et aventure érotique.

    Miel, sémillante jeune femme aux longs cheveux clairs bouclés, tombe nez à nez, dans une chambre d’hôtel d’une belle cité balnéaire, avec un homme. Ou plutôt un "demi-homme". Scientifique de son état, inventeur d’une technologie d’invisibilité (il a testé sa création et est invisible à partir de la taille). L’intrus s’est immiscé dans la chambre de Miel pour s’approcher de l’amie de cette dernière, Béatrice, dont il est secrètement amoureux. Il lui fait promettre de garder le secret. Miel accepte. La voilà bientôt suivie partout par cet amoureux transi, sinon désespéré. 

    Scènes gênantes

    Cette histoire improbable d’invisibilité est bien entendu un prétexte pour Milo Manara de déshabiller ses héroïnes, à savoir la blonde Miel pour la première partie et la brune anonyme pour la seconde partie. Anonyme car, finalement, le dessinateur italien fait de ses personnages féminins des archétypes fantasmés. En cela, Le Parfum de l’invisible ne pourrait sans doute pas être réécrit et encore moins dessiné de nos jours. Mais le principal reproche que l’on fera à cette bande dessinée est de proposer des scènes gênantes où l’agression sexuelle et le viol sont traités avec légèreté, sinon désinvolture.

    Parlons des hommes. Falots, idiots ou, pire, violents ils sont ridiculisés. Le Professeur fait figure de pauvre type, aveuglé et au romantisme piétiné du pied. Disons aussi que les héroïnes de Milo Manara font figure de femmes fortes, menant les hommes à la baguette...

    Reste le dessin de Milo Manara qui a fait la célébrité de l’artiste. "Ses" femmes sont représentés avec amour. Les traits sont fin et l’influence de la ligne claire est évidente. Cela donne une étrange BD, à la fois datée, charmante, bourrée d’humour et dont on pardonnera – car l’époque était différente ! – l’audace, choquante pour beaucoup. Une histoire où le sexe a le beau rôle. 

    Milo Manara, Le Parfum de l'invisible, Intégrale, éd. Glénat, coll. Drugstore, 2010, 112 p. 
    https://www.glenat.com/bd/series/le-parfum-de-linvisible
    https://www.milomanara.it

    Voir aussi : "Le Caravage ressuscité en BD"
    "”Tu dessines vachement bien les femmes”"

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