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essai - Page 11

  • Sade, celui que l'on aime détester

    jpg_4578613461_620f783cb1_z.jpgAlors que nous fêtons le bicentenaire de sa mort, qui connaît vraiment le Marquis de Sade ? Voilà une biographie passionnante qui permet de savoir "presque" tout sur l'une des figures les plus controversées de toute la littérature. Maurice Lever, grâce à une documentation importante (pas moins de 300 p. de notes, d'index et de bibliographie : le livre fait plus de 900 p.) ne cache aucun des aspects du "divin Sade", même les plus noirs.

    Car l'auteur des 120 Journées de Sodome, de Justine ou de La Philosophie dans le Boudoir a passé de nombreuses années en prison et terminé sa vie dans un asile. Né en 1740 sous l'Ancien Régime et mort sous la Restauration en 1814, Sade, n'a été épargné ni par les Royalistes, ni par les Révolutionnaires (dont il fut pourtant un militant engagé, malgré son statut aristocrate !) ni par Napoléon Ier. Coupable à plusieurs reprises de violences sexuelles et de détournements de mineur(e)s, le pouvoir ne lui a en fait jamais pardonné son libertinage et surtout ses écrits sulfureux.

    Personnage charismatique, tour à tour passionnant, pathétique ou insupportable, le marquis de Sade reste une figure majeure de la littérature. Maurice Lever parvient à nous rendre ce personnage très proche et finalement à mieux comprendre ses écrits.      

    Maurice Lever, Sade, éd. Fayard, Paris, 659 p.

  • Ces inconnus qui nous gouvernent

    circus_politicus.jpgCircus Politicus, essai ambitieux, entend décrire les dérives de nos démocraties actuelles, en ce que la parole des peuples (le "vox populi, vox dei") est très souvent (trop souvent selon les auteurs) considéré par nos dirigeants comme un obstacle à des décisions qui semblent s'imposer. Ces décisions sont liées à de bonnes intentions (une meilleure gouvernance) et à d'autres moins avouables (l'idéologie libérale). Le "circus politicus" est cet univers public et politique fait de faux-semblants, d'apparences, de langues de bois, de discours trompeurs (pour ne pas dire mensongers), de non-dits et surtout de décisions secrètes imposées à tous.

    Un des chapitres du livre s'intitule "ministères du monde". Derrière ce terme se cachent des organisations officielles et d'autres officieuses : conseils européens, BCI, agences de notation, organisation mondiale Bilderberg, lobbys internationaux, etc. Pour être honnête, cette première partie gêne aux entournures en ce qu'elle semble faire la part belle à une sorte de complot mondial.

    Mais là où l'essai s'avère passionnant est son patient descriptif des institutions européennes. C'est la deuxième partie du livre, la plus volumineuse mais aussi la plus intéressante. Parlement, commission, conseil et autres organismes européens sont passés au crible, pour le meilleur et surtout pour le pire. Les auteurs ne sont pas tendres envers les conseils européens où se décident les grandes décisions à l'échelle du continent : les chefs d'Etat se montrent sous leur plus mauvais jour, d'autant plus que les débats y sont savamment cachés.

    On aurait pourtant tort de classer ce livre parmi les critiques des institutions européennes. Deloire et Dubois pointent au contraire du doigt la mesquinerie de l'ensemble de la classe politique française. En privilégiant les élections nationales tout en snobant des institutions aussi importantes que ne l'est, par exemple, le Parlement européen, la plupart des politiques français (mais aussi les énarques et futurs dirigeants) passent à côté de l'Histoire et des décisions les plus capitales pour les citoyens européens. Et, avec toutes ses imperfections, les organismes européens montrent, à la fin de cet essai, une image finalement beaucoup plus reluisante que nombre d'institutions françaises.

    Christophe Deloire & Christophe Dubois, Circus Politicus, éd. J'ai Lu, 503 p.

  • "Gilles de Rais"

    gdr.JPGMon tout premier essai date de 1991. Il s'agissait d'un travail sur Gilles de Rais qui a commencé sa carrière comme compagnon de Jeanne d'Arc.

    Ce personnage fascinant, mystérieux et terrifiant tout à la fois, a fait l'objet d'un nombre incalculable de livres, d'essais et de disgressions littéraires de toutes sortes. On a aussi dit des milliers de bêtises sur celui que certains on qualifié de "premier serial killer" de l'histoire.

    Cet essai permet au moins de délier le vrai du faux, en faisant le point sur la vie et sur l'époque de celui que la légende a surnommé "Barbe-Bleue". C'est un essai daté déjà de presque 20 ans qui n'a pas d'autre ambition qu'encourager à aller plus loin dans la découverte de ce personnage hors du commun de l'histoire de France.

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  • "Le Mythe, cet obscur Labyrinthe"

    Dans le cadre d'un diplôme de troisième cycle en médiation culturelle à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers, j'ai étudié en 2004 une oeuvre de jeunesse de Marguerite YourcenarFeux, sous l'angle mythologique. Ce recueil de nouvelles traite de Phèdre, d'Achille, de Patrocle, d'Antigone et de Clytemnestre. Cette courte étude montre comment la littérature contemporaine peut "apprivoiser" les grands mythes occidentaux.

    L'eouvre intégrale de Marguerite Yourcenar a été publiée chez Gallimard dans la collection de La Pléiade. Si vous n'avez jamais lu Maqrguerite Yourcenar, je vous conseille de commencer par Mémoires d'Hadrien, l'autobiographie imaginaire de l'empereur romain Hadrien (76-138) mais surtout L'Oeuvre au Noir, à mon sens son roman le plus puissant, le plus riche et le plus inspiré.

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  • "Instruction élémentaire à l'école carolingienne"

    Ce mémoire de maîtrise consacré à l'enseignement élémentaire et populaire sous les Carolingiens date de 1994. Il a été dirigé par Olivier Guillot, médiéviste à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers. Curieusement, même si le thème de Charlemagne et l'école est très populaire, il a été relativement peu étudié en profondeur pour la simple et bonne raison que les sources s'y rapportant sont peu nombreuses. J'ai été confronté à ce problème et le moyen de le contourner a été d'élargir mon étude à l'école sous les Carolingiens, de 768 (l'avènement de Charlemagne) à 888 (la fin du règne du dernier empereur carolingien Charles le Gros). J'ai pris le parti de traiter ce sujet sous deux angles : sous l'angle chronologique d'une part et sous l'angle critique d'autre part en traitant deux auteurs du IXème siècle, Notker le Bègue, dit le moine de Saint-Gall, et Raban Maur, abbé de Fulda et archevêque de Mayence (cf. illustration à droite : Raban Maur est le personnage à gauche). En annexes j'ai enfin reproduit l'ensemble des sources utilisées pour cette étude. Un essai d'une autre époque, écrit sans moteur de recherche mais avec de vraies sources écrites et anciennes.

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