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al pacino

  • Frigo mutant

    Vous pouvez remercier L’‎Œil du frigo : grâce à Philippe, notre chroniqueur spcialisé dans les frigos au cinéma, notre culture s'enrichit d'un film méconnu, Frankie et Johnny, qui réunit à l'affiche deux immenses vedettes : Michelle Pfeiffer et Al Pacino. Sans oublier un frigo mutant... à moins qu'il ne soit métaphysique.    

    Il y a des frigos mutants qui se déguisent en vitrine réfrigérée pour gâteaux à la crème. Jusque là, rien d'anormal : on tous eu envie un jour de se transformer en vitrine... Mais là, j'avoue que je jubile un brin, d'abord parce que j'ai à faire à un frigo mutant et ensuite parce que cela me permet de vous parler de ce film absolument fantastique avec Michelle Pfeiffer et Al Pacino.

    Bizarrement, ce n'est pas le film référence des gangstas ou autres rappeurs en mal de violence. Et pourtant, ils pourraient y trouver tant de choses dans ce film comme la violence de la solitude au fond des fourneaux par exemple. Et un frigo qui prend le contrôle des gâteaux et qui se met à tourner sans qu'on ne lui demande rien. La valse des gâteaux aurait-elle une signification précise, alors que nos deux tourtereaux qui transpirent la solitude aigre de la vie se tournent autour ?

    Le frigo nous renvoie toujours à un pont central du film, pourquoi tourner autant autour du pot, voire du gâteau? Pourquoi la solitude tourne autour d'elle même et se tranche en autant de part pour ne pas survivre ? Pourquoi le tourbillon est-il autonome comme auto-alimenté à tel point que d'autres gâteaux ne peuvent plus s'installer sur l'étagère ? La pauvre Nebda n'en revient pas : comment arrêter la valse du frigo ? Moi, je ne sais pas : la valse du Frigo m'a pris... un mardi, comme la mer qui prend l'homme.

    Gary Marshall réussit l'impossible : mettre toutes les solitudes du monde dans la cuisine d'un restaurant de quartier, avec un frigo fou qui tourne. Comme une spirale centrale. Un axe où tous se réunissent. A partir de ce constat il tisse des liens, lance des valses, et crée un sentiment frigorifique bien connu : le bien-être... "Chapeau" !

    Un film qui vous saisit par son humanité, qui rend dingue par sa valse. Et quand la danse s'arrête, il reste le frigo.... et l'espoir !

    ODF

    Frankie et Johnny, drame américain de Garry Marshall
    avec Al Pacino, Michelle Pfeiffer, Hector Elizondo et Nathan Lane
    1991, 118 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Frankie et Johnny Frigo"
     

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  • Les monstres sont parmi nous

    La série Hunters, débarquée il y a quelques semaines sur Amazon, avec Al Pacino dans le rôle titre, pourrait bien faire grincer des dents. D’abord parce que le showrunner David Weil a fait un choix étonnant pour cette histoire de chasse aux nazis à la fin des années 70 : aborder le sujet frontalement, sous l’angle du thriller déjanté que Quentin Tarantino n’aurait pas renié. Certains critiques ont parlé d’un croisement entre Inglorious Basterds et La Liste de Schindler : un raccourci, bien sûr, mais qui dit bien à quel point Hunters a choisi l’angle du thriller sanglant, de l’humour noir et de l’uchronie grinçante pour parler de la Shoah.

    En 1977, Jonah Heidelbaum, jeune new-yorkais vivant avec sa grand-mère, survivante de l’un camp de la mort, assiste à son assassinat. L’orphelin est bientôt accosté par un Meyer Offerman, un autre rescapé du génocide juif, qui lui propose son soutien. Jonah intègre, dans les jours qui suivent, une équipe de chasseurs de criminels de guerre installés en Amérique. Ces nazis cachés et intégrés ont un plan en tête pour déstabilisé le pays qui les a accueillis à bras ouverts.

    Un croisement entre Inglorious Basterds et La Liste de Schindler

    Le tout premier épisode commence par une scène choc mettant en scène le terrifiant – et aussi très drôle – Biff Simpson (Dylan Baker). Ce n’est que le début d’une longue série de meurtres, de chasses et d’enquête. Malgré un pilote aux longueurs certaines, Hunters se développe en assumant complètement son côté subversif s’inspirant tour à tour de la blackpoitation, des films de genre (action, ado, uchronie, thriller, drame familial) et du cinéma de Quentin Tarantino. Les créateurs incluent dans la série ancrée dans l’Amérique de Jimmy Carter (qui est d’ailleurs représenté) des scènes historiques au cœur du ghetto de Varsovie et d’un camp de la mort.

    Al Pacino est brillant, comme toujours, dans cette série sombre, sanglante, et filmée comme un divertissement morbide : que l’on pense au personnage Travis Leich, joué par Greg Austin. Une des morales de l’histoire est que le nazi n’est sans doute pas là où on le croirait, et qu’il peut avoir un visage d’ange.

    Hunters, série de David Weil, avec Al Pacino, Logan Lerman,
    Kate Mulvany, Tiffany Boone, Carol Kane, Saul Rubinek et Josh Radnor
    Saison 1, 10 épisodes, États-Unis, 2020, sur Amazon

    https://www.amazon.com/Hunters

    Voir aussi : "Mes parents étaient des espions communistes"

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