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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Bergers. Il sera visible les jeudi 1er, dimanche 4 et lundi 5 mai. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 6 mai à 20H30.
Sur un coup de tête, Mathyas troque sa vie de publicitaire à Montréal pour celle de berger en Provence. Il espérait trouver la quiétude, il découvre un métier éreintant et des éleveurs souvent à bout. Mais quand il rencontre Elise qui elle aussi vient de tout quitter, ils se voient confier un troupeau de 800 moutons et s’engagent dans une transhumance. Ensemble, ils vont traverser les épreuves de la montagne et se façonner une vie nouvelle.
Prix du Meilleur film Canadien au Festival International du Film de Toronto
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Au Pays de nos Frères. Il sera visible les jeudi 24, dimanche 25 et lundi 29 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 29 avril à 20H30.
Afghanistan, 2002. Trois jeunes reporters montent dans une voiture pour un périple qui va changer leur vie à tout jamais. Serge, un journaliste moraliste et bourreau de travail, Paolo, un photographe aussi jovial qu’inconscient, et Claude, un typographe suisse froussard qui s’improvise cinéaste.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Riverboom. Il sera visible les jeudi 24, vendredi25 et mardi 29 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 29 avril à 20H30.
Afghanistan, 2002. Trois jeunes reporters montent dans une voiture pour un périple qui va changer leur vie à tout jamais. Serge, un journaliste moraliste et bourreau de travail, Paolo, un photographe aussi jovial qu’inconscient, et Claude, un typographe suisse froussard qui s’improvise cinéaste.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le filmDeux Sœurs. Il sera visible les jeudi 17, dimanche 20 et lundi 21 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 22 avril à 20H30.
Si Pansy et Chantelle sont sœurs, tout dans leur personnalité les oppose.
Pansy se fâche, tout le temps, avec tout le monde, et tout particulièrement avec son mari Curtley et leur fils Moses. Chantelle est tout le contraire. Dans son salon de coiffure, elle est la confidente bienveillante et amusée de ses clientes, et entretient une relation complice avec ses deux filles.
Lors de la fête des mères, la famille se réunit. L’occasion, peut-être, pour les deux sœurs de se parler…
Au cœur de l’hiver 1944. Dans un petit village de montagne du Trentin, au nord de l’Italie, la guerre est à la fois lointaine et omniprésente. Lorsqu’un jeune soldat arrive, cherchant refuge, la dynamique de la famille de l’instituteur local est changée à jamais. Le jeune homme et la fille aînée tombent amoureux, ce qui mène au mariage et à un destin inattendu…
Lion d’argent pour le grand prix du jury à la Mostra de Venise 2024
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Cache. Il sera visible les jeudi 03, dimanche 6 et lundi 7 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 8 avril à 20H30.
Christophe, 9 ans, vit les événements de mai 68, planqué chez ses grands-parents, dans l’appartement familial à Paris, entouré de ses oncles et de son arrière-grand-mère. Tous bivouaquent autour d’une mystérieuse cache, qui révélera peu à peu ses secrets…
Quel contraste entre Eraserhead, le premier long-métrage surréaliste et un brin foutraque du tout jeune David Lynch et cet Elephant Man, son deuxième film, acclamé par le public et la critique, sans toutefois avoir récolté les récompenses qu’il aurait mérité – aucun oscar, pas même celui du meilleur maquillage, prix qui ne sera créé du reste qu’un an plus tard…
Or, à y réfléchir de plus près, cet homme éléphant n’est pas aussi éloigné que le bébé difforme et monstrueux d’Eraserhead. On oserait presque dire qu’il semble en être un prolongement. Ajoutons aussi que les deux films ont été tournés en noir et blanc, un noir et blanc somptueux pour Elephant Man grâce au travail de Freddie Francis.
Que de différences entre le long-métrage de 1980, Grand Prix du festival d’Avoriaz et César du meilleur film étranger, et Eraserhead ! A sa sortie, le scénario linéaire, chronologique et clair d'Elephant Man fait taire de nombreuses critiques échaudées par son précédent opus indépendant surréaliste et psychanalytique.
Pour Elephant Man, le réalisateur américain a choisi de s’intéresser à l’histoire vraie de John Merrick (en réalité Joseph Merrick), joué par John Hurt, recueilli par le docteur Frederick Treves (Anthony Hopkins). Être né difforme, Merrick est exhibé dans des foires, très populaires à la fin du XIXe siècle. L’homme éléphant trouve asile dans l’hôpital où travaille Treves, en dépit des critiques de ses pairs. Très vite, Merrick s’avère ne pas être le monstre qu’il paraît. Il est aimable, d’une grande gentillesse et très cultivé. Bientôt, il devient une célébrité, s’attirant la sympathie d’une actrice renommée.
Un être sensible, doux comme un agneau, cultivé, artiste et aussi malheureux
Qui sont les monstres ? Voilà la question qui traverse ce film devenu un grand classique du cinéma. Cet homme que la nature a rendu physiquement difforme ? Son propriétaire qui l’exploite sans vergogne ? Les spectateurs - on oserait même ajouter ceux du film - qui viennent contempler le "monstre" pour goûter à une peur excitante ? Ou bien le Dr Treves, comme il le dit lui-même ? C’est pourtant à ce dernier que l’homme éléphant doit une nouvelle existence presque normale, entouré de médecins, d’aides-soignantes dévouées et d’admirateurs et admiratrices. Lorsque ce dernier, pourchassé dans le métro, clame cette phrase devenue culte, "Je ne suis pas un animal, je suis un être vivant !", il fait face à une horde de passants devenus eux-mêmes monstrueux. Le spectateur ne découvre l'apparence physique de l'homme éléphant qu’au bout de 25 minutes, suite à l’intrusion d’une aide-soignante dans sa chambre. La jeune femme hurle de peur, peur partagée par l’homme monstrueux.
Finalement, seule la comédienne Madge Kendal, jouée par la superbe Anne Bancroft (Miracle en Alabama, Le Lauréat), et devenue son amie, apparaît comme la seule personne pure du film – avec John Merrick lui-même.
John Merrick, aussi effrayant qu’il soit (bravo au maquillage ahurissant de Christopher Tucker !), est d’abord un être sensible, doux comme un agneau, cultivé, artiste et aussi malheureux. L’abandon de sa mère est d’ailleurs le nœud de sa souffrance, sans doute autant que les humiliations et les coups de sa vie de bête de foire.
Le soulagement final de cette triste existence ne viendra que dans les dernières minutes, avec quelques plans oniriques – une marque de fabrique de Lynch – et la voix consolatrice de la mère de Merrick : "Rien ne meurt jamais", murmure-t-elle à son fils dans ce dernier moment devenu une délivrance.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Yōkai, le monde des esprits. Il sera visible les jeudi 27, dimanche 30 et lundi 31 mars. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 1er avril à 20H30.
Claire, une célèbre chanteuse, s’envole au Japon pour un dernier concert à guichet fermé. Lorsque le concert prend fin, sa vie sur terre s’arrête aussi. Une nouvelle vie inattendue s’offre alors à elle : un au-delà dans lequel Yuzo, l’un de ses plus grands fans, l’attend.