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• • Les partenariats Bla Bla Blog - Page 25

  • Ça, le frigo de toutes nos peurs

    Alors que le deuxième chapitre de Ça s'apprête à sortir en salles, L’‎Œil du frigo propose une chronique au sujet du chapitre 1, datant de 2017. Préparez-vous à trembler à cause d'un trivial appareil d'électroménager

    Alors là, je vous le dis : on atteint des sommets avec ce frigo. J'en reviens pas. Non, vraiment pas.

    On m'a signalé dans mon radar à frigo qu'il y en avait un dans Ça, le chapitre 1 du remake de Stephen King (le chapitre 2 sort bientôt en salle le 18 septembre). Et là – oh, stupeur ! – je découvre que c'est vrai. J'avais une tout autre idée pour cette fois-ci et puis, là, je me suis dit : un clown dans un frigo, il ne faut pas laisser passer Ça ! Mais je dis ça, je dis rien.

    Bref, l'horreur, le film, est dans un frigo. Un petit garçon panse ses plaies lorsque la porte du frigo l'interpelle. Déjà, rien que ça et je fuis à toutes jambes. Il faut dire que je ne suis pas fan des films d'horreur, encore moins des films d'horreur qui font peur – si vous voyez ce que je veux dire. La faute à un vieux film SF des années soixante dix où, sur ma vieille télé noir et blanc, j'avais eu très peur. À l'époque, chez moi, le frigo faisait un bazar… Mais revenons au XXIe siècle.

    Cette scène reste fabuleuse. Le reflet de toutes vos peurs se trouve dans le frigo. La sortie du clown en est spectaculaire de contorsion. Il fallait y penser. Pour faire sortir les peurs du frigo il faut enlever les nœuds, passer de l'envers à l'endroit, se mettre droit et pousser un cri… d'horreur. Et hop, voilà toutes nos peurs en face de nous ! Peurs très voraces puisqu'elles ont nettoyé de fond en comble le frigo, jusqu'à la porte où, d'habitude, quelques condiments restent là pour faire joli. À noter qu'on ne voit pas s'il a sifflé toutes les peurs dans le freezer, puisque que ce dernier reste fermé.

    Même dans les films d'horreur le frigo a une tête d'horreur. Vous avez vu cette porte horrible, immonde ? Qui aurait envie de mettre de la nourriture dans ce frigo ? Il vaut mieux y mettre nos peurs, les laisser refroidir et voir s'il en sort un clown. Testez ce soir, allez ! Une fois n'est pas coutume, videz le frigo, installez vos peurs et revenez vers minuit. Pourquoi minuit ? Parce que c'est toujours là qu'on a le plus peur. S'il ne s'est rien passé, c'est que vos peurs se sont congelées et vous avez perdu le contenu d'un frigo pour une semaine, mais il faut bien quelques sacrifices. Par contre, s'il en sort un clown, posez vous des questions. Des vraies questions. Et fuyez...

    ODF

    Ça 1, film d'horreur de Andrés Muschietti
    avec Bill Skarsgård, Jaeden Lieberher, Finn Wolfhard,
    Sophia Lillis et Jack Dylan Grazer
    Etats-Unis, 2017, 135 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Ça frigo"

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  • Sauvée par un frigo

    L’‎Œil du frigo nous parlait la semaine dernière de Shining. C'est un autre film à suspense dont il sera question ici : Panic Room de David Fincher. Ce film tout aussi claustrophobe met en scène une mère (excellente Jodie Foster) et sa fille diabétique (la toute jeune Kristen Stewart) dans une histoire d'agression. Problème : les deux victimes se réfugient dans une chambre forte (cette fameuse panic room) mais les médicaments indispensables à l'enfant sont dans un frigo, à l'extérieur où se trouvent les malfrats. 

    Y a-t-il un frigo dans une chambre de panique? Et bien non : le frigo est beaucoup plus loin et il faut donc sortir de cette chambre blindée pour s'y rendre. Même si Jodie Foster court comme un poids plume elle regagne le frigo en se faisant repérer. Grand moment d'intensité et de jeu de dupes de toutes les parties.

    Nous voilà dans notre élément. Meg Altman (Jodie Foster) en Mère Courage, est partie chercher l'insuline pour sa fille qui est au bord de l'insuffisance en sucre dans la panic room. Elle suffoque comme nous dans ce film. L'ouverture du frigo déclenche une bouffée d'air, de lumière et d'espoir. Elle est tellement au bord de la panique qu'elle se jette sur les bouteilles d'eau au lieu de prendre le médicament. C'est une petite astuce pour nous faire sursauter aussi. Elle fait du bruit et se fait repérer encore plus. On sent qu'elle va perdre la partie. Mais le frigo n'est pas là pour rien, même s'il est à l'autre bout de la maison. A noter que que s'il avait été dans la panic room, cela aurait généré moins de suspense. Si je me fais construire une panic room un jour, je ferai intégrer un frigo dans cet espace, surtout maintenant que j'ai vu le film.

    Lorsqu'elle prend le médicament, le plan change : vue de l'intérieur du frigo et en contre-plongée. Il faut dire que c'est un petit frigo, alors c'est beaucoup plus facile en contre-plongée. Au passage, merci au cadreur pour sa souplesse... Jodie n'en est que plus magnifiée, éclairée par la loupiote et les yeux bleus en panique. Elle ouvre la trousse de secours. Et là, grand miracle devant l’œil du frigo complice. Il y a bien une seringue dans l'étui à seringue : merci l'accessoiriste !

    C'est le climax : on sait que tout va basculer. La victime a son arme fatale : une seringue et le tour est joué... Simple, efficace et tellement frigoristique... D'ailleurs le réalisateur oppose tout de suite dans le plan suivant l'arme dotée d'un silencieux. Du grand art : seringue contre pistolet ! Quant au frigo, c'est un petit frigo d'hôtel, qui ne comporte que des bouteilles d'eau, quelques bouteilles de jus d'orange aperçues furtivement et les précieuses fioles de médicaments. Un léger détail - mais quand même : la bouteille d'eau au-dessus du frigo n'est pas tout a fait à la même place. Bon, ça c'est pour chipoter : visiblement, l'assistant réalisateur avait les yeux ailleurs.

    Un très bon film de suspens un peu étouffant, mais à voir.

    ODF

    Panic Room, film à suspense de David Fincher
    avec Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker, Dwight Yoakam et Jared Leto
    Etats-Unis, 2002, 112 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Panic Room frigo"

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  • Les apparences sont-elles toujours trompeuses ?

    Le café philosophique de Montargis proposera la dernière séance de la saison le vendredi 19 juillet 2019 au café Le Belman. Le débat portera sur la question "Les apparences sont-elles toujours trompeuses ?"

    C’est surtout grâce aux apparences, à la façon par laquelle une chose, une personne, un événement se présentent immédiatement à nous et à nos sens, que nous appréhendons le monde. Ainsi semblent-elles jouer un rôle essentiel dans nos connaissances. Pourtant, les apparences peuvent aussi nous induire en erreur et nous tromper : à première vue, c’est plutôt le Soleil qui tourne autour de la terre. De même, ma première impression sur une personne n’est pas toujours la bonne. Dès lors, en quoi notre perception du monde est-elle prisonnière de ces apparences ? Est-ce que l’apparence nous trompe toujours ? Devons-nous toujours nous en méfier ? Doit-on tenir pour vraie l’allégorie de la caverne de Platon, selon laquelle le monde ne serait constitué que d’apparences illusoires, à distinguer de la vraie nature des choses ? Notre perception peut-elle, malgré tout, nous permettre d’accéder à la vérité ?

    Ce seront autant de points et de questions qui pourront être débattus lors de cette séance du café philosophique de Montargis, le 19 juillet 2019 à 19 heures, au Belman.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

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  • Un peu de fraîcheur avec l’œil du frigo

    Au secours, la fin du monde arrive ! Je veux dire : la canicule... Il est vrai que les chaînes d'info en continu semblent nous promettre l'enfer sur terre cette semaine : raison de plus pour nous rafraîchir avec une scène de frigo tirée d'un film légendaire, E.T. L’Extraterrestre de Steven Spielberg. Même les aliens peuvent avoir un goût prononcé pour notre célèbre appareil électroménager, si béni en ces périodes estivales. Place à l’‎Œil du frigo qui nous décrypte une scène culte de ce film sorti il y a presque quarante ans

    Un peu de fraîcheur avec cette séquence d'E.T. devant un frigo. Évidemment, on ne présente plus ce sympathique extraterrestre qui nous a rendu une visite dans les années 1980. Depuis,  plus de nouvelles : à croire qu'il n'a pas aimé la terre. À moins que cela ne soit à cause du frigo. Je me suis toujours demandé, déjà tout petit - ça date un brin - ce que penseraient les extraterrestres s'ils ouvraient un de nos frigos... Question métaphysique qui n'a jamais trouvé de réponses et qui m'a plongé après quelques dépressions spatiales à me demander si les extraterrestres existaient vraiment (à part moi, bien sûr). Bref, E.T. ouvre cette fabuleuse porte comme si un trésor se cachait derrière. On a déjà vu que Spielberg vénérait les frigos puisqu'on peut se cacher dedans en cas d'explosion nucléaire.

    Ici, ce cher Frigo est le réceptacle de nos trésors. Il est pour une fois très bien achalandé. Pas question que cet invité de marque ne découvre un frigo désert. E.T. se jette directement sur la salade de patates toute préparée de chez Boys. Allez comprendre cette marque... Certainement parce que les "boys" que nous sommes ne savent pas faire de salade de patates. Première claque : si un jour je fais un récital de l’œil du frigo je vous ferai une salade de patates à flinguer un extraterrestre. D'ailleurs E.T. ne se trompe pas : il goûte et jette le pot au chien (j'aime quand les claques font boomerang). Il aurait pu avec tout ce qui se trouve devant lui se préparer une super recette, un peu extraterrestre, avec des épices de chez lui, saupoudrée de kryptonite. Mais non, dès son arrivée , il se comporte comme un américain, salade toute préparée, et direction la bière au fond du frigo. Finalement E.T. est un Américain moyen, moche, avec du ventre et des doigts bizarres. Spielberg, nous explique ça en deux plans : qu'avons nous à montrer à ces habitants du nouveau monde ? Rien, messieurs les E.T. : venez vous soûler dans nos frigos. Oui, je sais, je suis dur, mais la preuve est là : toujours pas d'E.T. en vue depuis plus de vingt ans... On les a dégoûtés !

    Encore une petite remarque sur la porte du Frigo , le pot en haut à gauche au couvercle jaune en début de séquence, dont je n'arrive pas à identifier le contenu, devait être drôlement bon puisque l'assistant réalisateur à du le faire disparaître au profit d'un pot à couvercle blanc sur le plan de la bière.

    Il s'en passe des choses dans les frigos. E.T. aurait pu nous crier tout le film "E.T. frigo !": cela aurait été plus classe, plus mystique, plus E.T., bien plus poétique que "E.T. maison !".

    ODF

    E.T. l'extraterrestre, science-fiction de Steven Spielberg
    avec Henry Thomas, Drew Barrymore, Robert MacNaughton,
    Dee Wallace et Peter Coyote
    Etats-Unis, 1982, 115 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "E.T. Frigo"

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  • Une scène très Ikea dans Fight Club

    Focus cette semaine grâce à L’‎Œil du frigo d'un film culte : Fight Club de David Fincher s'est imposé comme un drame social complexe et aux multiples interprétations. Philippe, notre chroniqueur de L’‎Œil du frigo explique pourquoi le frigo a une vocation scénaristique plus pointue qu'il n'y paraît

    Voici une scène de frigo, encore une fois dans un film de David Fincher – souvenez-vous de Seven. Ici, dans Fight Club, le frigo est un point essentiel : on le voit très légèrement mais il va obliger Edward Norton à déménager. C'est dire l'importance d'un frigo, du destin.

    J'aime cette scène "Ikea". Evidemment, on est complètement hypnotisé par les meubles qui s'installent dans l'appartement vide. On aimerait bien d'ailleurs que nos meubles Ikea s'installent aussi bien. Plissez un peu les yeux et cherchez l'essentiel de cette séquence. Edward assis sur son trône, feuillette son catalogue puis remonte toutes les pièces, comme une lente digestion (voire régurgitation) : direction le frigo. Bref, pour résumer, avant d'ouvrir cette foutue porte de frigo, on remonte les parois intestinales du bel Edward. Je sais c'est un peu scato, mais cette vomissure commence par le début, l'ouverture de la porte du frigo et le choix de la nourriture. On est en plein dans le film. On part des toilettes pour aller jusqu'au Frigo. L'inverse aurait été plus normal même si je ne suis pas un grand gastro-entérologue. La décomposition remonte le temps et atterrit au point de départ le Frigo !

    Non ne soyez pas si dégoûté, à ce moment-là du film tout est encore soft... À l'ouverture de ce frigo, qui ne semble pas avoir été vendu par Ikea, on note bien qu'il n'y a rien dans le frigo, ou presque. Edward est désemparé. En haut, une pomme et une poire. En dessous, un vieux bout de fromage, deux pots bizarres. Et tout en dessous, du lait. Le plan ne s'élargit pas : il tourne et là – oh miracle ! – nous tombons sur des pots de confiture ou des pâtes chocolatées. À noter quand même qu'il y a un vieux poivron vert à côté d'un pot de beurre. On se demande qui a bien pu ranger le frigo : quel bazar...

    Oui, Fincher adore les frigos : il y synthétise la paroi de ses films. Enlevez une pomme de son frigo et c'est un autre film... Essayez chez vous et vous aurez une autre vie. Là, je me sens à fond pour vous parler du destin, du yi-jing, des folies de votre corps : bref de toute une vie autour de l'objet "frigo". Bon, le film est bien "dark" et le personnage féminin Marla (Helena Bonham Carter) est bien barré. Je ne vous la décriai pas mais elle vaut son pesant de noirceur.

    Une phrase résonne encore dans mon cerveau pour vous situer l'espace frigidaire dans lequel on se situe : "On a frôlé la vie", dixit Tyler (Brad Pitt, le gourou du fight club). Et là, vous foncez dans votre frigo virer une pomme, histoire de changer le destin.

    ODF

    Fight Club, drame de David Fincher
    avec Edward Norton, Brad Pitt et Helena Bonham Carter
    Etats-Unis, 1999, 139 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Fight Club Frigo"

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  • J'ai bien vu Emma Zégarski et j'ai bien écouté les Sugarr

    Avant une pause musicale Pelhamonabudget nous parle d'une semaine qui s'est avérée finalement moins décevante que ce qu'il craignait. La preuve avec la découverte d'un groupe qui pourrait bien avoir inventé un nouveau style musical. Rien que ça.

    Voilà une semaine qui aurait pu être meilleure, mais qui aurait aussi pu être bien pire. En écoutant les artistes qui allaient jouer cette semaine je me suis dit qu’il n’y avait pas un seul groupe ou artiste indispensable. Je me suis dit que je pourrais, donc, prendre une semaine de congé, mais j’ai finalement décidé d’assister à ces concerts.

    Ma semaine a commencé le mardi soir à La Belle Hortense, une librairie qui est également un café bar. À la Belle Hortense je voulais voir l’artiste Emma Zégarski, et je l’ai bien vue… pendant quelques secondes. J’ai juste entendu la fin de sa dernière chanson avant sa pause, et, comme mes amis les Libert’airs le savent, je ne reste jamais aux concerts pendant les pauses. Alors, je pense qu’Emma Zégarski est une bonne artiste malgré le fait qu’elle soit une Française qui chante en anglais. D’après ce que j’ai écouté en ligne, son anglais est très bon. Et puis, elle est influencée par la musique folk américaine, alors c’est pertinent qu’elle chante en anglais. La Belle Hortense était pleine pendant la prestation d’Emma Zégarski, mais j’avais l’impression qu’une seule personne, à part moi, l’écoutait. Ce n’était pourtant pas le cas : Madame Zégarski est sortie pendant sa pause et un travesti anglophone lui a parlé, alors peut-être qu’il l’avait écoutée aussi.

    La révélation de la semaine était Sugarr, que j’ai vu au Supersonic le mercredi. Sugarr n’a qu’une moitié de chanson en ligne en ce moment, et la qualité de cet extrait est mauvaise. Mais j’ai décidé de prendre un risque et d’aller les voir. J’étais sûr que j’allais être déçu, en sachant que je suis toujours dupé par la musique qui est de mauvaise qualité. Je suis arrivé tôt dans la soirée au Supersonic : un coup de bol... J’étais témoin des dernières chansons du concert de Sugarr. C’est un tout jeune groupe et ils n’ont donc pas beaucoup de chansons. En allant au Supersonic, j’avais peur qu’ils soient un groupe de grunge. J’aime bien le grunge, je veux dire : le grunge américain. Les Français ne sont typiquement pas de bons interprètes de grunge, mais, heureusement, les Sugarr ne sont pas du tout grunges : ils sont plus "heavy", un peu "stoner" et "swamp rock." En bref, je pense qu’ils créent un genre de musique entièrement nouveau : retenez bien ce que je suis en train d’écrire…

    La grande déception de la semaine a eu lieu à l’International, le vendredi soir. J’avais voulu voir le groupe The Ramblers, et j’ai été choqué quand un mec m’a arrêté au sommet de l’escalier pour que je paie cinq euros. J’avais pensé que le concert était gratuit – un couvert de cinq euros pour ce concert était excessif, et donc je suis rentré chez moi. Je m’en foutais, mais le vendredi soir a bien confirmé ce que j’avais déjà soupçonnais : l’International est mort, et ça c’est super triste.

    Pelhamonabudget

    https://pelhamonabudget.wordpress.com
    https://emmazmusique.wixsite.com/site
    https://www.facebook.com/caramelizedmusicshit

    Voir aussi : "Comment j'ai raté quelques bons artistes"

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  • Plaisirs froids

    Lune froide : ce film de 1991 vous dit quelque chose ? L’‎Œil du frigo vous rafraîchit la mémoire, et c’est le moins que l’on puisse dire. Focus sur ce film singulier de Patrick Bouchitey.

    Un frigo dans Lune froide, forcément cela devait être trash. Ce magnifique film, bien noir, ne pouvait associer un frigo, organe du plaisir gustatif qu'avec un orgasme charnel dont le dégoût se lit sur le visage de Patrick Bouchitey.

    Lune froide est un film sur deux marginaux complètement déjantés que rien n'arrête. La scène du frigo est très significative, elle montre comment il faut, lorsque l'on est le squatteur de la famille, trouver du plaisir. Simple : le plaisir, ça se vole, et si possible dans un frigo. Un peu d'alcool, quelques canettes fraîches volées à l'amant de sa sœur. L'orgasme, finalement, est dans le cerveau du voleur et non dans celui qui a rempli le frigo – ça laisse perplexe. Le frigo, sans congélateur mais avec juste un freezer sur le haut, ne regorge d'ailleurs que de canettes. Même la porte qui est d'habitude réservée aux sauces en tout genre est remplie du précieux breuvage qui enivre notre marginal dont la méningite semble bien dispersée.

    Il suffisait juste d'associer la bande son de l'orgasme, un frigo ouvert et un breuvage pour rendre ce marginal tellement humain alors que c'est un vrai dégueulasse. Voilà comment un réalisateur un peu malin affiche la complicité d'un frigo à des scènes interdites au moins de dix huit ans. Le frigo pourrait nous plonger dans des orgasmes gustatifs dont vous n'auriez pas idée. Choisissez bien vos produits : quelques canettes, du bio, des laitages, fromages, truffes, etc., et laissez refroidir. Introduisez vous en cambriolant la porte dans cet univers de papilles, et faites mijoter le plaisir. Portez à ébullition et laissez-vous bercer par les effluves de saveurs. Passez du froid au chaud, de rien à l'extase et régalez-vous. Lorsque la satiété arrive, glissez au fond de vous-même et appréciez ce merveilleux organe frigoristique…

    Patrick Bouchitey le comprend bien : après cette scène, il ne peut plus rester. Il faut partir, aller de l'avant – ou de l'arrière : il n'y a pas de sens après le plaisir éprouvé par ce marginal. Il n'y en aura pas dans le film non plus. Son acolyte, Jean-François Stévenin, n'est pas en reste. À eux deux ils vont aller le plus loin possible dans l'univers du plaisir de la chambre froide (je vous laisse le découvrir…). C'est trash, rugueux, subtil, méchant, délirant, hors-norme : un film qui fait dévier les chemins, interroge sur nos chambres froides et prend un malin plaisir à nous éreinter.

    À voir si vous avez le cœur bien accroché !

    ODF

    Lune froide, comédie dramatique de Patrick Bouchitey
    avec Patrick Bouchitey et Jean-François Stévenin, France, 1991, 90 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Lune froide frigo"

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  • Comment j’ai raté quelques bons artistes

    Pelhamonabudget nous raconte sa semaine musicale, et hormis quelques surprises, il ne cache pas quelques déceptions. Comme quoi, on ne peut pas tout aimer.

    Toutes mes excuses à Nour, the Bakounines, Vaguess, Marianne Feder, Lewsberg, Mackenzie Leighton et Pizzzb : cette semaine n’a pas été particulièrement couronnée de succès.

    Nour a l’air resplendissante, mais c’est impossible de s’attarder très longtemps au Jazz Café Montparnasse : je n’ai jamais bu un Coca Zéro aussi vite que celui que j’ai avalé là-bas, ce lundi soir, durant une soirée où se produisaient des amis de Nour. Nour ne jouait finalement pas de jazz malgré le fait qu’elle se produisait au Jazz Café Montparnasse. Quant à cet invité, un jazzman violoncelliste, je dois dire que son humour ne m’a pas particulièrement touché.

    Mardi soir, je ne connaissais pas le nom du groupe qui se produisait à l’International. Plus tard, j’ai découvert qu’elles s’appellent Laisse-moi et elles ne sont pas mal, mais c’est surtout dommage que j’ai raté the Bakounines. Je ne m’attarderai pas sur Laisse-moi mais plus sur L’International, qui est franchement décevant. Dans le passé, tous ses concerts étaient gratuits, mais cette fois j’ai été choqué d’être arrêté au sommet de l’escalier pour payer ce concert. Un conseil donc : "Faites gaffe à l’International’. Voilà qui est dit.

    Je voulais voir deux groupes aux Mains d’œuvres le mercredi soir : Lewsberg et PIP, mais je n’ai réussi qu’à voir PIP. Le set d’Os Noctàmbulos , en deuxième partie de la soirée, ne m’intéressait pas : non pas que je n’aime pas ce groupe mais je l’avais déjà vu deux fois. Je me suis donc éclipsé à la fin du concert de PIP, qui en plus ne m’a pas franchement ému. Ils manquent de basse : avec un ou une bassiste ils seraient superbes mais en ce moment il est clair qu’il leur manque cet élément capital. Si j’avais su que PIP manquait d’un bassiste je serais venu plus tard aux Mains d’œuvres pour voir Lewsberg, qui avait l’air véritablement fantastique.

    Le jeudi soir j’ai décidé de rater le concert de Mackenzie Leighton pour soutenir une amie, une chanteuse lyrique, ainsi que son mari, un pianiste de jazz. Ils jouaient à la Galerie One Moment. Je ne comprends pas l’attrait de la musique d’opéra et cet élitisme qui me met mal à l’aise.

    Au Walrus Disquaire Café, ce vendredi soir, j’ai vu Louise Thiolon, et je pense qu’elle est une très bonne artiste. Sa musique est douce. Sa voix aussi. Ses concerts sont cool, mais, cool ou non, le Walrus Disquaire Café était bien trop plein. Je n’ai pas pu regarder son concert trop longtemps : pour ma santé mentale, il a fallu que je quitte la salle. Dommage.

    Le samedi soir, au Supersonic, j’ai vu le remarquable groupe Ruines. Il est uniquement composé d’une batteuse et d’une claviériste. Ce duo arrive à créer une musique intéressante, dense et minimaliste. Les deux musiciennes du groupe chantent, et la voix de la batteuse convient parfaitement à la musique. Ses cris à faire glacer le sang m’accompagneront encore longtemps.

    Aujourd’hui, dimanche 26 mai, j’aurais beaucoup aimé voir le groupe Pizzzb au Centre International de Culture Populaire. Ils ont l’air drôles et j’ai l’impression que leur musique est subtilement et naturellement captivante, mais Louis Lingg and the Bombs était l’autre groupe au Centre International de Culture Populaire. Or, je n’aime pas ce groupe autant qu’il ne m’apprécie pas, et vu que personne ne pouvait me dire les horaires de passage des deux groupes, il a fallu que je rate ce concert, de la plus lâche des manières.

    Pelhamonabudget

    https://pelhamonabudget.wordpress.com
    https://www.facebook.com/laissemoitheband
    https://www.facebook.com/payspaix
    https://www.facebook.com/louisethiolonmusic
    https://www.facebook.com/pages/category/Musician-Band/RUINES-258983630931388

    Voir aussi : "Fast Friends, Daltons, Barricades : je vote oui !"

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